Lara Fabian

Découvrez vite le terrible péché mignon... de Lara Fabian



A l'aube de sa tournée européenne Toutes les femmes en moi qui démarre le 7 octobre au Zénith, la chanteuse belge d'origine italienne Lara Fabian a accepté une belle invitation pour l'association La Voix de l'enfant. Comme nous l'avions indiqué, l'artiste fait partie des différentes personnalités telles que Frédérique Bel ou encore Marie Fugain, qui vont défiler tout de chocolat vêtues le 13 octobre, pour l'inauguration du Salon du Chocolat.

Voici désormais de plus amples informations sur la teneur de cette délicieuse transformation que nous prépare Lara : sur le thème de l'opéra, un domaine qui sied bien à cette chanteuse "à voix", elle sera la Médée de Luigi Cherubini, chocolatée par le maître Jean-Paul Hévin et habillée par le styliste Hervé Léger, connu pour ses fameuses robes à bandes. Toutefois, avant de l'apprécier en Médée, découvrez-là en accro de cacao sur notre délicieuse photo ! Une parfaite illustration du péché de la gourmandise que beaucoup connaissent...

Lara, loin des polémiques, donne ainsi de sa personne et de son corps pour l'organisation La Voix de l'enfant dont l'ambassadeur est Mathieu Johann et qui lutte contre les abus sexuels sur les mineurs. Une manière originale de se mobiliser pour une grande cause.

Le 15e Salon du Chocolat se tiendra du 14 au 18 octobre 2009 à la Porte de Versailles, à Paris.

Nos remerciements aux choclatiers Barry-Callebaut

Lara Fabian : “Les cyniques me caricaturent"





En tournée dans toute la France, la chanteuse fait une halte à Paris pour un show exceptionnel.
Lara Fabian revient dans l’Hexagone après quatre ans d’absence. Plus déterminée que jamais, elle présente son nouveau spectacle, dans lequel elle rend hommage aux femmes qui ont marqué son existence, entre autres, Dalida, France Gall, Barbara, Edith Piaf, Céline Dion et Maurane. Sans se laisser démonter, elle répond à toutes les critiques.

FRANCE-SOIR. Vos fans français ne vous ont-ils pas manqué pendant toutes ces années ?
LARA FABIAN. Au fil du temps, il s’est créé un lien véritable entre nous. Comme une belle histoire d’amour et d’amitié, nous savons que malgré la séparation nous nous reverrons. Ce n’est pas quelque chose que nous devons nourrir au quotidien. Ces quatre dernières années m’ont permis de revoir mes priorités. Je ne pouvais pas mettre un enfant au monde pour le laisser ensuite.

Que pouvez-vous nous dire sur votre show ?
Il est magique. Nous avons mis en place un procédé holographique hors du commun. Il y a un terrible enjeu qui est celui de la technique. C’est une première mondiale. Cette mise en scène ambitieuse vise à recréer une ambiance remplie d’émotions. Le but est de faire voyager les spectateurs.

Qu’avez-vous à répondre à ceux qui considèrent que vous êtes trop émotive ?
J’ai toujours aimé les autres. Cette nature emphatique et altruiste se traduit au centuple dans mon métier. Ma force ne se matérialise pas par un geste violent mais intérieur. Certains caricaturent ce côté de ma personnalité en le rendant obsolète. Pour ma part, je considère que ce sont les cyniques qui ont du mal avec le fait que nous soyons sincère.

Pensez-vous que l’interprétation soit aussi importante que la voix ?
La voix est l’instrument qui permet à l’interprétation d’être sublimée, lorsque vous la travaillez vraiment bien. Ça fait vingt ans que je la bosse. Encore aujourd’hui, je prends des cours deux fois par semaine pendant une heure et demie. Mais il ne faut pas occulter le fait que l’interprétation dépend aussi du ressenti. J’écris la plupart des titres que j’interprète. Je sais donc de quoi je parle.

Votre dernier opus est un album de reprises de titres de femmes qui ont compté dans votre vie. Pourquoi avoir attendu cette année pour le sortir ?
Ce n’est pas calculé. J’avais terminé un autre album, mais j’ai choisi de sortir celui-là parce que je pensais qu’il était temps que je le fasse. Il est le fruit d’une réflexion que je mûris depuis de longues années.

Ce ne sont pourtant pas les albums de reprises qui manquent sur le marché…
C’est vrai. Mais je trouve assez réducteur de le nommer de la sorte. Ce ne sont pas mes chansons, certes. Mais, au fond de moi-même je le considère comme un hommage à des personnes qui ont traversé ma vie, pour certaines de manière virtuelle.

Comment auriez-vous réagi si vous aviez rencontré Edith Piaf ou Dalida ?
J’aurais été très pudique et très intimidée. Je me serais retrouvée comme un enfant.

Quel est le point commun de toutes ces femmes ?
Elles ont une force incroyable et possèdent un côté très masculin. En ça, je leur ressemble. Ça m’a d’ailleurs sauvée dans bien des cas.

Notamment lorsque votre carrière a connu quelques bas ?
Oui, ces moments difficiles m’ont appris sur moi et sur mes limites. Elles ne sont pas celles que je pensais.

Toutes les femmes en moi font leur show, en tournée dans toute la France. Lara Fabian passera, entre autres, le 21 octobre au Zénith de Lille, le 26 novembre au Zénith de Pau, le 27 novembre au Zénith de Limoges…

Propos recueillis par Ingrid Bernard, le mercredi 7 octobre 2009

http://www.francesoir.fr

L'école des stars : la saison 2 arrive !


Vous avez aimé la saison 1 de l'école des stars ?
Vous adorerez la saison 2!

Ce télé crochet pour les enfants de 7 à 13 ans va rouvrir ses portes sur Direct 8, toujours sous la houlette de Laurie Cholewa. Garou, Hélène Ségara ou l'opéra rock Mozart sont déjà annoncés comme invités !
Pour cette deuxième saison, L'école des stars sur Direct 8, va accueillir encore son lot de très jeunes talents de 7 à 13 ans. Qui va succéder au jeune Valentin qui avait gagné la première édition l'an passé? Au cours de 5 émissions de qualifications, des enfants chantent devant un jury mené par Bruno Berberes et Nathalie Corré accompagnés d'un artiste parrain différent à chaque émission.
Ainsi, voici la liste des invités prévus : Didier Barbelivien, Garou, Sofia Essaïdi, Hélène Ségara, Dany Brillant, Helmut Fritz, la troupe de l'opéra rock Mozart et peut-être Lara Fabian pour la finale !
Nouveauté pour cette saison 2 de l'Ecole des stars : il y aura cette année une demi-finale. L'occasion de voir mieux certains candidats. La finale opposera toujours les 10 meilleurs petits candidats qui gagnera toujours un voyage pour lui et sa famille !
Si vous voulez assister à l'émission d'Endemol toujours présentée par la jolie Laurie Cholewa, vous pouvez réservez vos places ici. Les tournages ont lieu du samedi 17 octobre au vendredi 30 octobre.

Marie Fugain, Lara Fabian, Armande Altaï et les autres sont toutes à croquer pour... le Salon du Chocolat !


Lara Fabian lors des essayages du défilé Salon du Chocolat 2009




Le compte à rebours a été lancé. Dans 3 jours, le - tant attendu - Salon du Chocolat débarque à Paris et plus précisémment Porte de Versailles... pour le plus grand plaisir de vos papilles ! Si l'an dernier, Sarah Marshall vous mettait l'eau à la bouche en défilant dans des robes réalisées entièrement en chocolat , cette année aucune d'inquiétude, la relève est assurée..
Pour cette édition 2009, c'est au tour des chanteuses Lara Fabian, Dominique Magloire et Coralie Clément, des comédiennes Claire Borotra, Anne Richard, Marie Fugain, Armelle, Agnès Soral et Carole Brana, mais aussi à Armande Altaï, aux animatrices Virginie de Clausade , Faustine Bollaert, Laurie Cholewa et Frédérique Bel, aux humoristes Julie Ferrier et Elisabeth Buffet et même à notre copine Valérie Damidot, de prendre le relais chocolaté !
Toutes défileront dans des robes faites à partir du merveilleux chocolat des plus grandes maisons, et réalisées bien sûr par des couturiers de renom. Toutes ces femmes ont répondu à l'appel de Mathieu Johann dans le cadre de son association La Voix de l'enfant - qui lutte contre les abus sexuels sur les enfants - et participeront ainsi au défilé "Tendance Chocolat" qui aura pour thème : l'Opéra.
Alors que l'heure est aux derniers préparatifs, il y a quelques jours les futures mannequins "cacao" sont passées par la case : essayage. En compagnie du styliste de la robe, Lara, Marie, Laurie, Armande, Carole et Frédérique ont procédé aux dernières retouches. Mais comme dans tout bon défilé, pas d'essayage sans shooting...
Les belles ont été immortalisées sur papier glacé. Mathieu Johann qui adore la photo s'est même essayé à jouer les photographes, avec les conseils du photographe Christophe Lartige, sur quelques uns des clichés. Le fiancé de Clémence Castel a pris un très grand plaisir à réaliser ces photos. S'il a un talent certain, la beauté de ses modèles l'a sûrement aidé.
Avec son faux tatouage en chocolat "La Voix de l'enfant" sur l'épaule, la chanteuse et interprète de Je t'aime est ravissante ! Notre belge préférée incarnera la Médée de Luigi Cherubini, chocolatée par le maître Jean-Paul Hévin et habillée par le styliste - adulé des stars - Hervé Léger. Sera-t-elle vêtue de la célèbre bande version cacao ?
Comme nous vous l'avions déjà annoncé, Frédérique Bel porte une création signée Jean-Claude Jitrois. Tout de rouge vêtue, Marie Fugain est vraiment étonnante ! Dans cette création V. Stucki, la brunette est ravissante.
Laurie Cholewa a opté pour une veste militaire dans l'esprit Balmain, entièrement redécorée avec des cerises. Avec sa guitare électrique sur la tête, l'animatrice est trop rock'n'roll ! La grande Armande Altaï, elle, préfère se cacher derrière un masque de Venise entièrement chocolaté. Humm, la gourmande ! Carole Brana a choisi de jouer les indiennes de la chocolaterie.
Il n'y à pas à dire, elles sont vraiment toutes à croquer. En attendant de vous dévoiler le reste des clichés (Claire Borotra, Coralie Clément, Valérie Damidot, Virginie de Clausade, Daphné Bürki, Faustine Bollaert...) nous vous rappelons que le 15e Salon du Chocolat se tiendra du 14 au 18 octobre 2009 à la Porte de Versailles, à Paris.
Et lorsque femmes et chocolat se donnent rendez-vous... aucun gourmand ne peut, ne sait, y résister !

Le salon du chocolat 2009

Armande Altaï, Laurie Cholewa, Corinne Touzet, Lara Fabian, Anne Richard, Elisabeth Buffet, Virginie de Clausade, Daphné Burki, Frédérique Bel, Grégory (maquillage et coiffure de Lucie St Clair)




Du 14 au 18 octobre, le chocolat est à l'honneur à la Porte de Versailles : le salon du chocolat (miam !) fête ses 15 ans ! Et pour célébrer cet anniversaire, pas de clafoutis, de forêt noire, de fraisier ou de religieuse, non... c'est un opéra qui accueillera les bougies !
Opéra comme le gâteau et opéra... comme le genre musical : c'est donc nécessairement ce dernier qui a inspiré les créateurs pour les tenues chocolatées portées par les célébrités de la télévision.
Nous avions déjà aperçu certaines d'entre elles en plein essayage (les jolies Faustine Bollaert et Coralie Clément notamment) pour le défilé d'hier (avant l'ouverture au grand public prévue aujourd'hui), les voici maintenant sur le podium ! Coiffées et maquillées par Lucie St Clair, les plus belles plantes du petit écran ont accepté de porter des créations chocolatées pour être absolument... à croquer !
La pimpante Marie Fugain (que l'on avait également croisée dans la cabine d'essayage) représentait l'opéra Carmen de George Bizet. Elle était rayonnante dans sa robe créée par Virginie Stucki et chocolatée par La Maison du Chocolat ; Carole Brana portait, quant à elle, une tenue de Marcia de Carvalho agrémentée du chocolat de Leroux Quiberon. Faustine Bollaert (Vivement dimanche sur France 2) illustrait la modernité puisqu'elle représentait la Diva du 5ème Elément (film de Luc Besson) avec une tenue créée par Sophie Reyes et chocolatée par Baileys. La modernité a également été incarnée par l'animatrice Laurie Cholewa (Direct 8) qui représentait The Rocky Horror Picture Show (sorti en 1975) avec une tenue de Révillon.
L'opéra contemporain avait ses représentants mais les classiques n'étaient pas désuets pour autant : Anne Richard est devenue la muse de Mozart le temps d'un défilé pour illustrer Les Noces de Figaro (avec une tenue créée par Aurélie Cherelle et chocolatée par Barry Callebaut) quand la comédienne et humoriste Julie Ferrier était possédée par Aïda de Verdi (tenue créée par Jean Doucet et chocolatée par Michel Cluizel).
La sublime Frédérique Bel a provisoirement délaissé la marque Lancel, dont elle est l'égérie, pour porter une tenue de Jean-Claude Jitrois accessoirisée du chocolat de Christophe Roussel : de quoi rendre hommage à Don Juan, de Mozart. Mozart a aussi inspiré la pétillante Corinne Touzet qui illustrait Donna Elvira dans Don Giovanni et portait pour l'occasion une sympathique tenue d'Agathe Ruiz de la Prada, mise en chocolat par la Maison Bonnat.
L'excentrique Armande Altaï qui nous amuse avec son syle vestimentaire baroque s'est laissée aller à interpréter Salve Regina (Pergolèse) avec une robe fidèle à elle-même dessinée par Moon Young Hee et chocolatée par Jacques Bellanger. De son côté, Lara Fabian représentait Médée (de Luigi Cherubini) avec une tenue de Hervé Léger, mise en chocolat par Jean Paul Hévin. La plus "hype" des journalistes, Daphné Burki, était habillée et chocolatée par Marithé François Girbaud et Chocolats Pralus. L'invitée d'honneur de ce salon, Daniela Lumbroso rayonnait dans sa tenue sophistiquée signée Christophe Guillarmé et Philippe Pascoët.
Armelle (de la série Caméra Café) a étonné par sa tenue puisqu'elle était... nue ! A l'aise avec son corps, elle s'est affichée dans un tableau inédit intitulé Le déjeuner sur l'herbe, mis en scène (et chocolaté) par Pierre Marcolini et Charles Kaisin.
Enfin, Valérie Damidot et Coralie Clément ont illustré avec brio l'Opéra bouffe : Valérie (animatrice devenue comédienne) s'est même lancée dans un sketch burlesque sur scène pour illustrer au mieux ce genre comique qu'est l'Opéra Bouffe.
Pour ce défilé du 13 octobre, nos princesses du petit écran nous ont fait fondre (Fx et Daniela de Secret Story 3, présents, peuvent en témoigner). Et heureusement que ce n'était pas réciproque car le chocolat, aussi bon soit-il, ça fait des taches !
A noter : rappelons que La Voix de l'Enfant est partenaire de ce défilé du Salon du Chocolat. Ce dernier soutient l'association, parrainée par Carole Bouquet , en récoltant des fonds et des tonnes de chocolat pour les enfants défavorisés.

Voix ample et puissante, arpentant les chemins de la variété avec un répertoire romantique et populaire, l'Italo-Québécoise Lara Fabian a planté dans la chanson française une poignée de tubes. Après trois ans d'absence, elle revient avec « Toutes les femmes en moi ». D'Édith Piaf à Véronique Sanson, en passant par Céline Dion, Dalida et Barbara, elle reprend des titres, plus ou moins connus, de grandes dames de la chanson française. « Un disque de révérence, tendre et affectueux ».
Vous sortez un disque de reprises. J'allais dire un de plus ?
« C'est vrai que c'est un disque de reprises et qu'il y en a beaucoup sur le marché. Toutefois, c'est à vous de dire s'il s'agit d'un simple disque de reprises de plus. Je laisse cela à votre appréciation. Pour moi, cela va au-delà. Car c'est avant tout d'amour dont il s'agit, celui que je porte à toutes celles qui m'ont créée. Un amour infini, respectueux, reconnaissant. Un hommage, sincère et vibrant, à toutes ces artistes qui m'ont accompagnée durant mon parcours, aussi bien personnel qu'artistique. Toutes les femmes qui m'ont permis d'être ce que je suis aujourd'hui, qui m'ont donné l'envie de vivre, d'aimer et de chanter. C'est surtout un disque de révérence, tendre et affectueux, comme une lettre de remerciement, un message d'amour et de gratitude car si elles n'avaient pas existé, je ne serais pas ce que je suis devenue. »
N'avez-vous pas peur de heurter les gardiens du temple, car vous vous attaquez à l'inattaquable avec Piaf (L'Hymne à l'amour) ou Barbara (Göttingen) ?
« Si, forcément, j'en ai conscience. Ces chansons sont tellement ancrées et inscrites dans la mémoire collective. Toutefois, je n'ai pas l'impression de les dénaturer. J'ai beaucoup de respect et de considération pour leurs interprètes. Les arrangements et la place de ma voix à l'intérieur de ceux-ci sont représentatifs de ma volonté totale et absolue de me rester fidèle. Ce disque est un vrai et pur voyage musical vers le futur, car cela m'a permis de les réinventer avec des arrangements que nous avons entièrement ré-habillés… mais dans le plus grand respect. Aujourd'hui, je ne porterai pas les mêmes vêtements que dans les années 70. Pour la musique, c'est la même chose. »
Comment s'est opéré le choix des chansons car vous n'êtes pas allés à la facilité ? Vous avez repris des titres pas toujours connus…
« Le choix des chansons qui émaillent ce disque correspond à un déclic, une étape, une émotion, qui ont ponctué ma vie. De Mamy Blue, le premier refrain que j'ai fredonné à l'âge de dix-huit mois, quand ma maman me coiffait sur la table de la cuisine, à Amoureuse, qui m'a inspirée ma première composition, en passant par Soleil, soleil, de Nana Mouskouri, que ma mère écoutait en boucle, époque où j'ai pris un mortier en guise de micro à 8 ans, devant le miroir de l'entrée, en faisant semblant d'être chanteuse. »
Il y a aussi une chanson de Diane Dufresne très peu connue, J'ai douze ans. Pourquoi ce choix si confidentiel ?
« Je n'ai pas voulu chanter que les gros tubes. J'ai choisi des chansons qui résonnaient en moi. Ce titre J'ai douze ans nous plonge dans le monde des ados d'aujourd'hui avec un réalisme implacable et pourtant il y a bien longtemps qu'elle chante cette vérité… Mais, comme toujours, elle a vu clair avant les autres… Diane Dufresne est le symbole de la folie et du talent immense qu'il faut pour, qu'au lieu d'être décriée, la folie soit encensée…
Et que dire de sa voix, de ses textes qui ont fait trembler toutes les âmes bien-pensantes. »
Un mot sur Céline Dion, dont certains vous ont dit rivales, sur le même registre des chanteuses à voix…
« Ce fut une fausse rivalité. Cette reprise n'est pas un pied de nez, mais une vraie révérence même si nous sommes issues de la même famille vocale. Je ne pouvais pas imaginer que l'amour et l'admiration absolue que l'on porte à ses pairs puissent être une arme dont les autres se servent contre nous… Elle a été ma plus grande influence, mes plus grandes émotions… C'est ma première inspiration vocale qui m'a appris à tendre vers une forme de perfection. Elle est la championne de la dextérité vocale, de la maîtrise technique. »
Laquelle de toutes ces grandes artistes vous a donné le plus envie de chanter ?
« Elles m'ont toutes donné envie de chanter, mais c'est surtout Nana Mouskouri. »
Pour quelles raisons ?
« Mes parents achetaient ses disques et je l'écoutais sans me lasser. Je m'acharnais sur la brosse à cheveux - chapardée sur la commode de la chambre de mes parents - qui faisait office de micro, en la tenant bien serrée dans ma petite main, et, sans relâche, je chantais toutes ses chansons. Un soir, mon père me surprit. Il tenait dans ses mains, comme un trophée, trois billets de spectacle pour aller la voir aux Beaux-Arts de Bruxelles. Touchée par mon regard d'enfant, elle interrompit sa chanson et me prit dans ses bras, pour recevoir mes fleurs et me coller un bisou parfumé. Elle est ma première joie d'enfant à jamais vivante. »
Quelles femmes y a-t-il en vous ?
« J'estime avoir toutes leurs facettes. J'ai la chance extraordinaire d'être toutes ces femmes à la fois. »
Vous allez reprendre le rôle de travesti de Julie Andrews dans « Victor Victoria », à la rentrée 2010. Pourquoi ce choix ?
« C'est la première fois que je composerai complètement quelqu'un qui ne sera pas moi.
J'aime l'histoire de cette jeune chanteuse de cabaret qui se voit dans l'obligation de se travestir pour obtenir la reconnaissance de ses pairs et du public… »
Quel est le plus grand plaisir procuré par votre réussite ?
« Être moi, sans calcul, et en même temps être artiste. Je sais que ça intrigue. On a forcément réussi un truc quand on se fait aimer ou détester pour la même raison. Je crois que le public qui m'aime s'est dit que je pourrais être une voisine, une cousine ou la mère de leur fils. Ils ont dû voir quelque chose de si simplement vrai qu'ils pensent que tout le monde peut y arriver. »
Si, effectivement, vous paraissez très bien maîtriser votre succès, certains disent souvent de vous que vous en faites trop. Que répondez-vous à cela ?
« C'est vrai, j'ai cette façon peut-être excessive d'éclater de vie. Mais, j'ai tellement le sentiment que tout peut s'arrêter demain que je ne m'économise pas. Je préfère en faire trop que d'avoir des regrets. »

* Nouvel album : « Toutes les femmes en moi » chez Universal Music
« J'ai cette façon peut-être excessive d'éclater de vie. Mais (…) je préfère en faire trop que d'avoir des regrets »

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