Christophe Willem

FESTIVAL BANCS PUBLICS 4ème édition - du 7 au 24 juillet 2008
du 7 au 24 juillet, la 4ème édition du festival Bancs Publics s’attachera à sillonner la Franche-Comté (célèbre terre des utopies) sur le thème de la Çpetite et de la grande vitesseÈ (en référence à la future lige LGV Rhin Rhône).
Au travers de 4 étapes, se côtoieront tradition et modernité dans un cadre exceptionnel avec des rencontres
circassiennes, musicales et humaines.
Au programme :
Le jongleur Jérôme Thomas et l’accordéoniste Jean-François Baez, le cirque Zanzibar, une création autour de la mezzo-soprano Sylvie Brunet, accompagnée de Christophe Willem, Juliette, Alain Fondary et bien d’autres encore ...
L’accès au festival est gratuit et se fait par simple réservation téléphonique (30 000 places disponibles).
Source:http://www.radio-music.org

Christophe Willem n'est pas naïf.

THIERRY COLJON
mercredi 16 juillet 2008, 11:32

Les Francofolies de Spa débutent ce jeudi. Parmi les vedettes de la scène Pierre Rapsat, une Tortue qui ne mérite pas son surnom.



Christophe sait très bien où il va. Et pas qu’à Spa.

ENTRETIEN
S'il fallait choisir entre les deux Christophe Maé et Willem qui ont cartonné en 2007-2008, c'est le second qui, sans hésitation, bénéficierait de nos suffrages. Non seulement, le gagnant de la « Nouvelle star » 2006 a réussi un très chouette album, Inventaire, avec la collaboration judicieuse de Zazie, Katerine et Bertrand Burgalat, mais sur scène, il a également prouvé qu'on pouvait dorénavant compter sur lui pour figurer parmi les grands de demain. Son DVD live ou le concert de ce dimanche sur la scène Pierre Rapsat permettront aux derniers réticents de s'en convaincre. On en a profité pour discuter avec cette Tortue qui prend son temps mais sait où elle va. En plus, le gars est hypersympa et très nature.
Comme le rappelle le DVD, on se rend compte que vous vous amusez bien sur scène.
Ah oui, vraiment ! Je suis très perfectionniste, je travaille beaucoup en amont. Je fais des plans pour la lumière, les chorégraphies, tout. Afin qu'une fois sur scène, je ne doive pas me soucier de détails techniques et que je puisse bien m'amuser.
Ce perfectionnisme contredit un peu l'image de la Tortue cool, qui s'en fout un peu.
On m'a souvent donné cette image très naïve, alors que je ne le suis pas du tout. Je faisais de la musique avant la « Nouvelle Star », j'ai longtemps suivi des cours de piano et de chant. Peut-être que je n'entre pas dans le stéréotype des gens qui se prennent très au sérieux. Pour moi, c'est tout à fait compatible de prendre du plaisir, d'être naturel, de ne pas se prendre la tête, tout en travaillant beaucoup. Je m'implique totalement dans tout. Pour faire des choses qui m'auraient plu de voir en tant que spectateur.
Et vous décidez vraiment de tout, en toute liberté ?
Je suis très têtu, j'écoute peu mon entourage.
On peut tout de même vous en vouloir d'avoir participé à cet insupportable « revival » disco…
J'aime surtout l'état d'esprit du disco. Cette époque, je l'ai connue par mes parents. J'aime que le disco ne se prenne pas au sérieux et s'éclate. J'écoute de la musique non-stop et à chaque moment de la journée correspond un style musical. Le disco, ça marche en soirée entre amis.
Mais vous n'avez pas peur de vous enfermer dans une niche genre « idole gay » ?
Si, forcément. Le hasard a voulu que débarque en même temps que moi l'album de Mika, qui chante également en voix de tête. Je n'ai jamais voulu d'un album disco. J'ai déjà le prochain en tête, qui sera très différent, avec une autre équipe.
Il y avait une forte attente : Sony BMG pour le disque, Camus pour la tournée… Il s'agissait d'être la hauteur.
Ce ne sont pas des sommes astronomiques non plus. J'ai pris le temps de faire le disque, ça, c'est sûr. Pour le coup, la firme de disques ne voulait pas que je travaille avec les gens que j'ai choisis. Ils voulaient me donner des titres de gens pas nécessairement connus mais sur lesquels la firme, forcément, a déjà des parts. J'ai dit non. Ils voulaient justement un disque très disco. C'est pour ça que le son a surpris beaucoup de monde. Ils ne voulaient pas de Zazie, car elle est dans une autre boîte. Je l'ai imposée. Moi, ça ne me dérange pas qu'on dise que je suis le poulain de Zazie ou d'untel. Ce n'était pas du tout une commande, elle ne m'a pas ressorti des fonds de tiroir ; on a beaucoup travaillé ensemble.
Jusqu'ici, on n'a découvert que deux chansons de votre plume…
Je n'ai pas cette prétention. J'aime écrire, mais il faut que ce soit du même niveau que ce qu'on nous écrit. L'appât du gain ne suffit pas. Il faut savoir très bien s'entourer, de personnes qui correspondent parfaitement à ce qu'on veut faire.
Et donc, fini la bande à Zazie qu'on retrouve sur scène : les Pilot, Schultheiss…
Oui, je travaillerai avec une équipe anglaise, même si le disque sera toujours en français. Le son ne sera pas du tout le même. Changement radical de ce côté-là. Moi, je n'aime pas les choses établies, ça m'ennuie. C'est pour ça que j'aime Madonna, par exemple, car on ne sait jamais avec quel disque elle va revenir. C'est un choix artistique, et pas parce que le précédent n'a pas marché.
Votre « Inventaire » s'est vendu à 850.000 exemplaires. Sony BMG n'a forcément pas trop envie que vous reveniez avec un second fort différent…
Ce premier résultat me donne un pouvoir, une liberté artistique totale. J'ai donc envie que le second soit différent.
Qu'est-ce qui est négatif, finalement, dans le succès ?
Heu… pas grand-chose. Sinon que l'on ne s'appartient plus vraiment. Mais ça, c'est le métier. Il y a plein d'amis que je ne vois plus, parce que je n'ai pas le temps ou qu'ils n'ont pas compris. C'est un choix.
On remarque que vous ne vous
protégez pas beaucoup vis-à-vis des fans. Et vous êtes très disponible pour faire de la promo…
Je me protège dans la vie de tous les jours, mais quand je suis dans mon travail, j'estime que mon rôle est d'apporter du bonheur aux gens. Je fais le travail jusqu'au bout. Je me mets toujours à la place du public.
Le disque, les NRJ Awards, les Enfoirés, la tournée… Tout va très vite. Pas envie de freiner tout ça à un moment ?
C'est pour ça qu'après les Francofolies de Spa, j'ai décidé de tout arrêter, et que j'ai appelé mon DVD Fermeture pour rénovation. Alors qu'on aurait pu faire les grandes salles à la rentrée, la demande était là. Il est important de savoir arrêter. Avant, je voulais être prof de communication, je suis allé en fac pour ça. Forcément, j'ai une façon d'envisager les trucs qui ne s'arrête pas à la partie musicale de ce métier. Ce n'est pas une question de stratégie, mais ça me semble logique de faire comme ça. J'ai exploité mon album durant plus d'un an. Ça me correspondait pleinement, voilà comment je voulais me présenter. Dans ma tête, c'est fini, j'ai tout dit.
Vous imaginez donc créer un personnage chaque fois différent, à l'instar d'un Bowie, par exemple ?
Ah, mais j'adore ! J'aimerais surprendre à chaque fois. Sauf que je pense qu'on peut rester soi-même, sans jouer un personnage, en faisant des choses encore plus barrées. C'est ça qui est intéressant. C'est artistique, sans schizophrénie. Je trouve pathétiques les artistes qui font toujours la même chose, sans se renouveler. Je n'ai pas envie non plus d'être un people. Je me prête au plaisir de l'interview quand il y a une vraie logique derrière. C'est pour ça que c'est bien de s'arrêter, car quand on revient, c'est un événement en soi.
Et donc, cet été ?
Vacances tout le mois d'août, puis à la rentrée, on continue de maquetter l'album. De novembre à janvier, c'est la phase de production. Février-mars, le travail visuel. Et le 16 avril 2009, sortie de l'album. Le même jour que le précédent. Avec moi, tout est calé. Ils hallucinent chez Sony. Ils me prennent pour un hystérique. Et en même temps, ils aiment bien, car tout est très clair comme ça. J'aime les choses très carrées. Je suis aussi bien entouré. J'ai une assistante pour plein de choses. C'est une maquilleuse, qui est une amie d'enfance.
Y a-t-il eu des erreurs commises jusqu'ici ?
Forcément, ce serait prétentieux de dire le contraire. Il y en a eu face à la maison de disques, qui me voyait comme quelqu'un de très naïf et voulait tout diriger. C'est pour ça que l'album a pris du temps à sortir.
Pour la dernière à Spa, peut-on s'attendre à quelque chose de particulier ?
Comme c'est la dernière, on fera certainement des petites conneries entre nous. Mais des surprises, c'est difficile dans le cadre d'un festival. Surtout que mon public ne sera pas seul devant moi. Ce sera plus partagé, avec des gens pas venus forcément pour moi.
http://www.lesoir.be

Conférence de presse de Christophe Willem aux Francofolies de Spa.

Merci à soleilbleu.
Du forum de Christophe Willem.
http://www.christophewillem-forum.com

"Vacances de stars" : Christophe Willem

30 jours, 30 stars, 30 récits. Cet été, RTL vous propose de partager les vacances de vos stars ! Tous les jours dans "Laissez-vous tenter", Michel Cohen-Solal nous emmène dans les valises des plus grands chanteurs, comédiens, comiques... Destination confidences !"
Michel Cohen-Solal
08 août 2008



La chronique du 8 août 2008

http://www.rtl.fr