Hélène Segara
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Hélène Segara Soirée de gala caritatif à l'espace Equinoxe le 10 mars 2012
[size=16]Soirée de Gala : Rendez vous le 10 mars 2012
Bienvenue à bord de l’espace Equinoxe, près d’Aquaboulevard, afin de participer à l’évènement caritatif annuel de votre Mutuelle.
Venez passer avec nous un moment convivial et partager nos valeurs d’entraide, de solidarité et de générosité qui nous sont chères.
Rejoignez-nous au sein de l’Espace Equinoxe dans une ambiance "croisière" !
Samedi 10 mars 2012, soirée de Gala
"Embarquement immédiat"
Pour animer et présenter cette soirée, Julien Lepers nous fera l’honneur et le plaisir d’être notre "Commandant de bord" à partir de 20h30.
Plusieurs artistes feront leur show :
Anthony Kavanagh
Hélène Ségara
Alain Chamfort
Melissa N’konda
Bernard Mabille
Disc Jockey jusqu’à 2 heures du matin
5 artistes pour une soirée en chanson et pleine d’humour !
Venez passer une soirée surprenante !
Le Gala c’est aussi une tombola
Le tirage de cette tombola s’exécutera au cours de la soirée.
Les billets de tombola sont en vente au 62, quai de la Rapée (75012 Paris) mais aussi auprès de vos délégués.
1 euro le billet et de nombreux lots à gagner !
Tentez votre chance, le premier lot est une Citroën C3 !
Mais aussi :
Téléviseur LCD
Lecteur DVD
Chaine Hi-Fi
Lecteur MP3
Four micro-ondes... et environ 1000 autres lots !
Réservez votre samedi 10 mars 2012 pour la soirée de Gala !
La location des places débutera le lundi 16 janvier 2012 à 8 heures au siège du Groupe Mutualiste RATP, au 62, quai de la Rapée, 75012 Paris. Précédemment à l’ouverture des réservations, à partir de 7 heures il est procédé au retrait des numéros d’ordre (voir le règlement du Gala 2012 article 1).
la location par téléphone commencera le mardi 17 janvier 2012 au 01 58 78 19 99
vous pouvez également laisser vos coordonnées par courriel : mutuelle@ratp.fr - Nous vous contacterons au plus vite.
Prix des places
Zones rose 19€ :
Zones orange 33€ :
Zones verte 43€ :
http://www.mutuelle-ratp.fr/MUTUELLE-MPGR-Soiree-de-Gala-Rendez-vous-le-10-mars-2012.html
Bienvenue à bord de l’espace Equinoxe, près d’Aquaboulevard, afin de participer à l’évènement caritatif annuel de votre Mutuelle.
Venez passer avec nous un moment convivial et partager nos valeurs d’entraide, de solidarité et de générosité qui nous sont chères.
Rejoignez-nous au sein de l’Espace Equinoxe dans une ambiance "croisière" !
Samedi 10 mars 2012, soirée de Gala
"Embarquement immédiat"
Pour animer et présenter cette soirée, Julien Lepers nous fera l’honneur et le plaisir d’être notre "Commandant de bord" à partir de 20h30.
Plusieurs artistes feront leur show :
Anthony Kavanagh
Hélène Ségara
Alain Chamfort
Melissa N’konda
Bernard Mabille
Disc Jockey jusqu’à 2 heures du matin
5 artistes pour une soirée en chanson et pleine d’humour !
Venez passer une soirée surprenante !
Le Gala c’est aussi une tombola
Le tirage de cette tombola s’exécutera au cours de la soirée.
Les billets de tombola sont en vente au 62, quai de la Rapée (75012 Paris) mais aussi auprès de vos délégués.
1 euro le billet et de nombreux lots à gagner !
Tentez votre chance, le premier lot est une Citroën C3 !
Mais aussi :
Téléviseur LCD
Lecteur DVD
Chaine Hi-Fi
Lecteur MP3
Four micro-ondes... et environ 1000 autres lots !
Réservez votre samedi 10 mars 2012 pour la soirée de Gala !
La location des places débutera le lundi 16 janvier 2012 à 8 heures au siège du Groupe Mutualiste RATP, au 62, quai de la Rapée, 75012 Paris. Précédemment à l’ouverture des réservations, à partir de 7 heures il est procédé au retrait des numéros d’ordre (voir le règlement du Gala 2012 article 1).
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vous pouvez également laisser vos coordonnées par courriel : mutuelle@ratp.fr - Nous vous contacterons au plus vite.
Prix des places
Zones rose 19€ :
Zones orange 33€ :
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Hélène Ségara dévoile son nouveau single…(Audio)
Hélène Ségara dévoile son nouveau single…(Audio)
Un an après la sortie de son sublime album Parmi la foule, la douce et talentueuse Hélène Ségara nous revient sur les ondes avec un tout nouveau single à découvrir immédiatement
Après avoir triomphé en fin d’année dernière, sur la scène du Palais Omnisports de Paris Bercy avec la troupe originale de Notre Dame de Paris, la talentueuse Hélène Ségara nous revient en solo pour poursuivre la promotion de son album Parmi La Foule sorti début 2011, un opus que la chanteuse défendra sur scène lors d’une tournée qui débute en Mars prochain
Mais avant cela c’est sur les ondes qu’Hélène revient avec un nouveau single. Après les titres La vie avec toi, et A la renverse, Hélène nous revient avec Quoi ? Rien !, un subtile titre à déguster immédiatement
En Octobre dernier nous vous annoncions que la divine et talentueuse Hélène Ségara ne défendrait pas son nouvel album Parmi La Foule sur la scène du Bataclan . Une annulation pour mieux revenir en 2012 gâter ses fans comme la chanteuse sait si bien le faire.
En effet la chanteuse vient d’annoncer son grand retour sur scène pour une grande tournée, afin de faire vivre sur scène son album sorti il y a un an (Retrouvez notre Chronique ICI ). Une tournée qui passera aux quatre coins de la France avec trois grands rendez vous à l’Alhambra les 16, 17 et 18 Mars prochain.
Voici pour vous les premières dates d’une tournée à na pas manquer
- 2 Mars : Grau du Roi (30)
- 16,17 et 18 Mars : Paris Alhambra (75)
- 23 Mars : Sedan (08)
- 14 Avril : Meslay du Maine (53)
- 15 Avril : Hautbourdin (59)
- 5 Juin : Evreux (27)
- 16 Juin : Montville (76)
- 23 Juin : Tarascon ( 11)
- 13 Juillet : La Madeleine (59)
- 14 Juillet : Anzin (59)
- 25 Juillet: Vitrolles (13)
- 26 Juillet : Narbonne plage (11)
- 12 Octobre : Montfermeil (91)
Francois Bertin
http://www.actuamusic.fr/Helene-Segara-devoile-son-nouveau-single-Audio_a4190.html
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Charts in France - Hélène Segara : son nouveau single "Quoi ? Rien"
Hélène Segara : son nouveau single "Quoi ? Rien"
C'est finalement "Quoi ? Rien" qui fera office de troisième extrait de l'album "Parmi la foule" d'Hélène Segara. Après deux titres au rythme enlevé, la chanteuse a choisi une ballade voulue poignanteNeuf mois après la sortie de son septième album "Parmi la foule", la chanteuse Hélène Segara a choisi d'en extraire un nouveau titre parallèlement à l'annonce d'une tournée qui débutera le 2 mars au Grau du Roi. C'est la ballade "Quoi ? Rien" qui sera très prochainement envoyée aux radios en qualité de troisième single pour faire suite à "La vie avec toi" et "A la renverse". Si le premier titre a connu son heure de gloire au printemps, le second a en revanche eu beaucoup plus de mal à se faire une place dans les airplays.
« Ce n’est pas facile de répondre à toutes les attentes. »
L'année 2011 n'a effectivement pas été très facile pour celle qui fut au tournant du siècle la "Chanteuse préférée des français" lorsqu'elle chantait "Il y a trop de gens qui t'aiment" ou encore "L'amour est un soleil", quelques années plus tard. "Parmi la foule" cherche encore son public puisqu'il n'a guère séduit plus de 25.000 Français. Un disque qui se veut pourtant rassembleur puisqu'il allie les différents registres dans lesquels la voix de la chanteuse s'est illustrée au cours de ses plus de quinze ans de carrière : du pop/rock de "Quand l'éternité" (2006), que l'on retrouve dans le titre "Onze septembre", aux musiques du monde de l'album "Mon pays c'est la terre" (2008), que l'on peut entendre sur des morceaux accordant une large place à la guitare : "A la renverse" ou encore "Avant la fin". Un projet hétéroclite dont l'artiste nous parlait lors de notre rencontre en avril dernier : « Je dois également penser au public qui me suit. Ce n’est pas facile de répondre à toutes les attentes. Certains préfèrent ce titre, d’autres ont flashé sur celui-ci… Il y a mes fans de la première heure, qui quoi que je fasse, aiment ce que je produis. Ces fans ont grandi : leurs goûts ont évolué et se sont attachés à "Quand l’éternité", tandis que d’autres continuent de préférer mes premières chansons. Il faut que je trouve un compromis pour réunir mon public. Ce compromis, c’est cet album. » avait-elle déclaré.
Mais comme d'accoutumée, c'est d'amour dont il est question en premier lieu, avec toutefois une évolution : « Au début, quand je chantais des chansons d’amour, j’étais la victime. Aujourd’hui, je les vis et j’en suis l’architecte. » avait-elle expliqué à ce propos.
Toutes ces chansons, le public pourra les reprendre en chœur avec Hélène Segara à l'occasion de sa tournée qui fera notamment escale à l'Alhambra pour trois représentations les 16, 17 et 18 mars. Le tour de chant de l'artiste se poursuivra jusqu'au mois d'octobre. Toutes les dates des concerts de l'artiste et les réservations sont possibles sur Pure Charts
http://www.chartsinfrance.net/Helene-Segara/news-77733.html
C'est finalement "Quoi ? Rien" qui fera office de troisième extrait de l'album "Parmi la foule" d'Hélène Segara. Après deux titres au rythme enlevé, la chanteuse a choisi une ballade voulue poignanteNeuf mois après la sortie de son septième album "Parmi la foule", la chanteuse Hélène Segara a choisi d'en extraire un nouveau titre parallèlement à l'annonce d'une tournée qui débutera le 2 mars au Grau du Roi. C'est la ballade "Quoi ? Rien" qui sera très prochainement envoyée aux radios en qualité de troisième single pour faire suite à "La vie avec toi" et "A la renverse". Si le premier titre a connu son heure de gloire au printemps, le second a en revanche eu beaucoup plus de mal à se faire une place dans les airplays.
« Ce n’est pas facile de répondre à toutes les attentes. »
L'année 2011 n'a effectivement pas été très facile pour celle qui fut au tournant du siècle la "Chanteuse préférée des français" lorsqu'elle chantait "Il y a trop de gens qui t'aiment" ou encore "L'amour est un soleil", quelques années plus tard. "Parmi la foule" cherche encore son public puisqu'il n'a guère séduit plus de 25.000 Français. Un disque qui se veut pourtant rassembleur puisqu'il allie les différents registres dans lesquels la voix de la chanteuse s'est illustrée au cours de ses plus de quinze ans de carrière : du pop/rock de "Quand l'éternité" (2006), que l'on retrouve dans le titre "Onze septembre", aux musiques du monde de l'album "Mon pays c'est la terre" (2008), que l'on peut entendre sur des morceaux accordant une large place à la guitare : "A la renverse" ou encore "Avant la fin". Un projet hétéroclite dont l'artiste nous parlait lors de notre rencontre en avril dernier : « Je dois également penser au public qui me suit. Ce n’est pas facile de répondre à toutes les attentes. Certains préfèrent ce titre, d’autres ont flashé sur celui-ci… Il y a mes fans de la première heure, qui quoi que je fasse, aiment ce que je produis. Ces fans ont grandi : leurs goûts ont évolué et se sont attachés à "Quand l’éternité", tandis que d’autres continuent de préférer mes premières chansons. Il faut que je trouve un compromis pour réunir mon public. Ce compromis, c’est cet album. » avait-elle déclaré.
Mais comme d'accoutumée, c'est d'amour dont il est question en premier lieu, avec toutefois une évolution : « Au début, quand je chantais des chansons d’amour, j’étais la victime. Aujourd’hui, je les vis et j’en suis l’architecte. » avait-elle expliqué à ce propos.
Toutes ces chansons, le public pourra les reprendre en chœur avec Hélène Segara à l'occasion de sa tournée qui fera notamment escale à l'Alhambra pour trois représentations les 16, 17 et 18 mars. Le tour de chant de l'artiste se poursuivra jusqu'au mois d'octobre. Toutes les dates des concerts de l'artiste et les réservations sont possibles sur Pure Charts
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Hélène Segara à Tournai pour le Beau vélo de Ravel le 30 juin 2012
Le Beau Vélo de RavelLa première étape aura lieu le 30 juin à Tournai.
Avec la participation de Hélène Segara et Suarez.
Avec la participation de Hélène Segara et Suarez.
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Hélène Segara : Au liban en compagnie de la chanteuse Carole Samaha
Hélène Segara : Au liban en compagnie de la chanteuse Carole Samaha
Contrairement à Lara Fabian qui n'est pas la bienvenue au Liban, la chanteuse Hélène Segara a été bien accueillie au pays des mezzés. C'est sur Twitter que la chanteuse libanaise Carole Samaha a informé ses fans concernant la présence de l'interprète de Je vous aime adieu à Beyrouth avec qui elle s'est restaurée.
On pensait les rapports entre les artistes français et le Liban compliqués depuis certaines menaces auxquelles avaient dû faire face Lara Fabian ou encore Gad Elmaleh. Or, c'est avec surprise que nous avons découvert que la chanteuse Hélène Segara, très appréciée au liban, se produirait le 9 février 2012 à Beyrouth.
C'est la chanteuse libanaise, Carole Samaha, 40 ans, qui a tweeté l'information le 8 février 2012 : "Je partage un super dîner avec Hélène Segara dans un bel endroit, avant le concert de demain à Biel", twittant par la même occasion une photo d'elles au restaurant (voir ci-contre). La chanteuse Carole Samaha était à Paris du 27 janvier au 4 février 2012 pour le tournage d'un clip intitulé W tahawadet sous la direction de Thierry Vergnes, lequel a déjà collaboré avec la Hélène Segara pour de nombreux clips tel que celui du titre Au nom d'une femme. Un détail qui n'a pas échappé à l'artiste libanaise qui tweeta après sa rencontre avec la chanteuse française : "C'était une superbe soirée avec Hélène Segara. Une coïncidence : Nous deux avons travaillé avec le même réalisateur "Thierry Vergnes", l'un des seuls réalisateurs français à travailler avec les superstars du monde arabe. On ne sait pas si les deux chanteuses partageront un duo ce soir dans l'enceinte du Biel (une sorte de salle de concert immense) à Beyrouth mais ne soyez pas surpris si les deux chanteuses collaborent dans les mois à venir.
http://www.news-de-stars.com
Contrairement à Lara Fabian qui n'est pas la bienvenue au Liban, la chanteuse Hélène Segara a été bien accueillie au pays des mezzés. C'est sur Twitter que la chanteuse libanaise Carole Samaha a informé ses fans concernant la présence de l'interprète de Je vous aime adieu à Beyrouth avec qui elle s'est restaurée.
On pensait les rapports entre les artistes français et le Liban compliqués depuis certaines menaces auxquelles avaient dû faire face Lara Fabian ou encore Gad Elmaleh. Or, c'est avec surprise que nous avons découvert que la chanteuse Hélène Segara, très appréciée au liban, se produirait le 9 février 2012 à Beyrouth.
C'est la chanteuse libanaise, Carole Samaha, 40 ans, qui a tweeté l'information le 8 février 2012 : "Je partage un super dîner avec Hélène Segara dans un bel endroit, avant le concert de demain à Biel", twittant par la même occasion une photo d'elles au restaurant (voir ci-contre). La chanteuse Carole Samaha était à Paris du 27 janvier au 4 février 2012 pour le tournage d'un clip intitulé W tahawadet sous la direction de Thierry Vergnes, lequel a déjà collaboré avec la Hélène Segara pour de nombreux clips tel que celui du titre Au nom d'une femme. Un détail qui n'a pas échappé à l'artiste libanaise qui tweeta après sa rencontre avec la chanteuse française : "C'était une superbe soirée avec Hélène Segara. Une coïncidence : Nous deux avons travaillé avec le même réalisateur "Thierry Vergnes", l'un des seuls réalisateurs français à travailler avec les superstars du monde arabe. On ne sait pas si les deux chanteuses partageront un duo ce soir dans l'enceinte du Biel (une sorte de salle de concert immense) à Beyrouth mais ne soyez pas surpris si les deux chanteuses collaborent dans les mois à venir.
http://www.news-de-stars.com
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HÉLÈNE SÉGARA AU GRAU-DU-ROI : « IL FAUT SE BAGARRER POUR SURVIVRE DANS CE MÉTIER »
HÉLÈNE SÉGARA AU GRAU-DU-ROI : « IL FAUT SE BAGARRER POUR SURVIVRE DANS CE MÉTIER »
Le nouvel album à peine installé dans les bacs qu’Hélène Ségara remonte sur les planches, quelques mois après l’arrêt de sa tournée précédente pour le disque « Mon pays c’est la terre« . C’est au Grau-du-Roi, le 2 mars prochain que la « Belle » débutera son tour de chant « Parmi la foule« , dans toute la France, à quelques 200 kilomètres des terres varoises où elle a grandi. Rencontre.
Objectif Gard : « Parmi la foule« , comment ce sixième album est-il né ?
Hélène Ségara : Il est né d’une nouvelle collaboration avec le chanteur Da Silva et Mathieu Lecat. Nous avons travaillé sur le thème de l’amour encore une fois mais d’une manière différente, plus adulte. Dans cet album, il est question de donner de l’espoir aux gens en leur disant que chacun est maître de son destin. L’architecte de nos vies, ce sont nous-mêmes.
Objectif Gard : Le thème est traité différemment, les compositions musicales aussi…
Hélène Ségara : Le son est plus pop…
Objectif Gard : Changer pour se renouveler, se renouveler pour durer après 15 ans de carrière ?
Hélène Ségara : C’est vrai qu’après 15 ans de carrière, il faut savoir prendre des risques. J’en ai toujours pris, avec mes albums notamment pour « Mon pays c’est la terre » où je reprenais des chansons internationales traduites en Français. Je veux toujours surprendre. C’est très difficile de durer, vous savez. C’est difficile pour les anciens comme pour les nouveaux qui voient les maisons de disques rendre les contrats à tour de bras. Pourquoi ? Dès qu’un artiste ne vend pas assez, on le sort. Mais c’est le serpent qui se mord la queue car actuellement, les maisons de disques manquent d’effectif du coup, les disques à la création sont bâclés. Et un disque bâclé ne peut pas se vendre. 15 ans d’expérience, c’est beau, mais il faut se bagarrer en permanence pour survivre dans ce métier.
Objectif Gard : Et le duo avec votre fils Raf, « Le monde à l’envers », c’est pour justement lui mettre le pied à l’étrier ?
Hélène Ségara : Pas du tout. Raf est le chanteur d’un groupe de rock. Il a écouté la composition musicale avant moi et a posé sa voix dessus. J’ai écouté, je lui ai proposé le duo mais je savais qu’en ayant une étiquette de rockeur, faire un duo avec maman, ce n’était pas évident. Il a d’abord hésité et puis finalement il a accepté de faire ce titre avec moi pour avoir un souvenir musical. C’est le plus beau duo que je pouvais faire.
Objectif Gard : Vous commencez votre tournée au Grau-du-Roi, le 2 mars prochain. Une ville où vous avez déjà donné des concerts, quel souvenir en gardez-vous ?
Hélène Ségara : Je me rappelle ce concert lors de l’été 2009 (le 16 août, Ndlr), lors duquel j’ai accepté de chanter sur la plage du Grau-du-Roi. C’était exceptionnel. On s’attendait à quelques centaines de personnes. Au final, le public comptait 25 000 personnes. C’est vraiment un beau souvenir. Cette fois-ci, ce sera un concert plus intimiste au Casino Flamingo. Ce qui me plaît car je vais pouvoir partager un moment d’émotions avec le public. C’est très important car j’ai à cœur de maintenir un lien de sensibilité avec mes fans. D’autant plus dans ces moment difficiles où les gens sont moroses et préoccupés. La musique peut leur permettre de s’évader, j’en suis convaincue.
Objectif Gard : À quoi doit-on s’attendre pour ce show ?
Hélène Ségara : Je vais chanter les chansons de ce dernier album mais aussi reprendre les anciennes qui ont subi un lifting. L’occasion pour le public de redécouvrir mes tubes et les chansons qu’ils aiment. Certaines chansons seront interprétées à capella.
Objectif Gard : Le 2 mars, le public du Grau-du-Roi pourra vous voir sur scène, et le 16 mars, il pourra vous voir sur TF1 lors de la diffusion du concert des Enfoirés. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Hélène Ségara : Comme chaque, ça a été une grande fête. On s’est beaucoup amusé même s’il y avait de nombreux absents comme Francis Cabrel, Patricia Kaas, Patrick Bruel etc. Mais on a accueilli Matt Pokora et Shy’m, deux jeunes chanteurs très sympas.
Les derniers… d’Hélène Ségara
Objectif Gard : Votre dernier single ?
« Le monde à l’envers »
Objectif Gard : Votre dernier éclat de rires ?
Tout à l’heure, dès que je peux, c’est essentiel pour moi.
Objectif Gard : Votre dernier coup de coeur musical ?
Lana Del Rey
Objectif Gard : Votre dernier coup de gueule ?
Il n’y a pas longtemps. Mes voisins pensent qu’ils sont seuls au monde. Ils n’arrêtent pas les engueulades.
Objectif Gard : Votre dernier achat shopping ?
Un tee-shirt avec une fille qui tire la langue.
Objectif Gard : Vos dernières vacances ?
À l’étranger avec mes enfants.
Objectif Gard : Vos derniers mots ?
Bisous, c’est pas mal ça non ?
Hélène Ségara, le 2 mars à 21 heures au Casino Flamingo au Grau-du-Roi – Réservation conseillée au 04 66 53 40 95 – Tarif : 25€.
http://www.objectifgard.com
Le nouvel album à peine installé dans les bacs qu’Hélène Ségara remonte sur les planches, quelques mois après l’arrêt de sa tournée précédente pour le disque « Mon pays c’est la terre« . C’est au Grau-du-Roi, le 2 mars prochain que la « Belle » débutera son tour de chant « Parmi la foule« , dans toute la France, à quelques 200 kilomètres des terres varoises où elle a grandi. Rencontre.
Objectif Gard : « Parmi la foule« , comment ce sixième album est-il né ?
Hélène Ségara : Il est né d’une nouvelle collaboration avec le chanteur Da Silva et Mathieu Lecat. Nous avons travaillé sur le thème de l’amour encore une fois mais d’une manière différente, plus adulte. Dans cet album, il est question de donner de l’espoir aux gens en leur disant que chacun est maître de son destin. L’architecte de nos vies, ce sont nous-mêmes.
Objectif Gard : Le thème est traité différemment, les compositions musicales aussi…
Hélène Ségara : Le son est plus pop…
Objectif Gard : Changer pour se renouveler, se renouveler pour durer après 15 ans de carrière ?
Hélène Ségara : C’est vrai qu’après 15 ans de carrière, il faut savoir prendre des risques. J’en ai toujours pris, avec mes albums notamment pour « Mon pays c’est la terre » où je reprenais des chansons internationales traduites en Français. Je veux toujours surprendre. C’est très difficile de durer, vous savez. C’est difficile pour les anciens comme pour les nouveaux qui voient les maisons de disques rendre les contrats à tour de bras. Pourquoi ? Dès qu’un artiste ne vend pas assez, on le sort. Mais c’est le serpent qui se mord la queue car actuellement, les maisons de disques manquent d’effectif du coup, les disques à la création sont bâclés. Et un disque bâclé ne peut pas se vendre. 15 ans d’expérience, c’est beau, mais il faut se bagarrer en permanence pour survivre dans ce métier.
Objectif Gard : Et le duo avec votre fils Raf, « Le monde à l’envers », c’est pour justement lui mettre le pied à l’étrier ?
Hélène Ségara : Pas du tout. Raf est le chanteur d’un groupe de rock. Il a écouté la composition musicale avant moi et a posé sa voix dessus. J’ai écouté, je lui ai proposé le duo mais je savais qu’en ayant une étiquette de rockeur, faire un duo avec maman, ce n’était pas évident. Il a d’abord hésité et puis finalement il a accepté de faire ce titre avec moi pour avoir un souvenir musical. C’est le plus beau duo que je pouvais faire.
Objectif Gard : Vous commencez votre tournée au Grau-du-Roi, le 2 mars prochain. Une ville où vous avez déjà donné des concerts, quel souvenir en gardez-vous ?
Hélène Ségara : Je me rappelle ce concert lors de l’été 2009 (le 16 août, Ndlr), lors duquel j’ai accepté de chanter sur la plage du Grau-du-Roi. C’était exceptionnel. On s’attendait à quelques centaines de personnes. Au final, le public comptait 25 000 personnes. C’est vraiment un beau souvenir. Cette fois-ci, ce sera un concert plus intimiste au Casino Flamingo. Ce qui me plaît car je vais pouvoir partager un moment d’émotions avec le public. C’est très important car j’ai à cœur de maintenir un lien de sensibilité avec mes fans. D’autant plus dans ces moment difficiles où les gens sont moroses et préoccupés. La musique peut leur permettre de s’évader, j’en suis convaincue.
Objectif Gard : À quoi doit-on s’attendre pour ce show ?
Hélène Ségara : Je vais chanter les chansons de ce dernier album mais aussi reprendre les anciennes qui ont subi un lifting. L’occasion pour le public de redécouvrir mes tubes et les chansons qu’ils aiment. Certaines chansons seront interprétées à capella.
Objectif Gard : Le 2 mars, le public du Grau-du-Roi pourra vous voir sur scène, et le 16 mars, il pourra vous voir sur TF1 lors de la diffusion du concert des Enfoirés. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Hélène Ségara : Comme chaque, ça a été une grande fête. On s’est beaucoup amusé même s’il y avait de nombreux absents comme Francis Cabrel, Patricia Kaas, Patrick Bruel etc. Mais on a accueilli Matt Pokora et Shy’m, deux jeunes chanteurs très sympas.
Les derniers… d’Hélène Ségara
Objectif Gard : Votre dernier single ?
« Le monde à l’envers »
Objectif Gard : Votre dernier éclat de rires ?
Tout à l’heure, dès que je peux, c’est essentiel pour moi.
Objectif Gard : Votre dernier coup de coeur musical ?
Lana Del Rey
Objectif Gard : Votre dernier coup de gueule ?
Il n’y a pas longtemps. Mes voisins pensent qu’ils sont seuls au monde. Ils n’arrêtent pas les engueulades.
Objectif Gard : Votre dernier achat shopping ?
Un tee-shirt avec une fille qui tire la langue.
Objectif Gard : Vos dernières vacances ?
À l’étranger avec mes enfants.
Objectif Gard : Vos derniers mots ?
Bisous, c’est pas mal ça non ?
Hélène Ségara, le 2 mars à 21 heures au Casino Flamingo au Grau-du-Roi – Réservation conseillée au 04 66 53 40 95 – Tarif : 25€.
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VIDEO Hélène Ségara en colère face à Philippe Poutou du NPA
« Je suis partie de rien ! »
Morandini zap : Helene Segara en s'embourgeoisant ai cree des emplois Vidéo jeanmarcmorandini sélectionnée dans Replay TV
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Hélène Ségara Chabada du 04.03.12
Hélène Ségara (et son fils Raf) - Le monde à l'envers
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Paris Match Le dernier tour d’Hélène Ségara
Le dernier tour d’Hélène Ségara
La Esméralda de «Notre-Dame de Paris» n’a jamais voté. Mais elle a les idées bien arrêtées.
interview Benjamin Locoge - Paris Match
Paris Match. Qu’avez-vous pensé de l’accueil de votre dernier album ?
Hélène Ségara. Il a été bon mais ce disque n’a pas été suffisamment travaillé par le label. Il faudrait un deuxième clip, mettre des moyens… Une fois de plus, Universal est en restructuration et j’en ai assez de vivre ça. Depuis que je suis arrivée, il y a eu trois directeurs, et j’ai appris en décembre que ma chef de projet était partie… Je n’arrive pas à reconnaître les gens avec lesquels je travaille. J’aurais besoin de stabilité, je suis passée par l’école familiale avec Orlando. J’ai les mêmes musiciens depuis dix ans, par exemple, parce que l’affectif est important. Mais ce n’est peut-être pas une bonne chose…
En choisissant de travailler avec Da Silva, vous preniez un risque.
Da Silva me voyait comme quelqu’un qui avait une “mélancolie lumineuse”. Ça m’a fait très plaisir car on me prend souvent pour quelqu’un de triste. La mélancolie, elle est là, mais c’est aussi ce qui me donne de l’énergie. Mais grâce à Da Silva et à la chanson “La vie avec toi”, j’ai renoué avec mon public populaire…
Pensez-vous faire partie aujourd’hui de la “grande famille” de la chanson française ?
Je me suis fait beaucoup avoir. Je n’ai pas de comptes à régler, mais l’affect m’a souvent aveuglé. Quand tout marchait bien pour moi, je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qui m’arrivait. Mais quand j’ai perdu ma voix pendant“Notre-Dame de Paris”, cela m’a permis de remettreles pendules à l’heure. J’ai vu les gens disparaître, ceux qui n’appelaient plus et ceux qui m’envoyaient des mails, comme Garou ou Bruno Pelletier…
Qu’est-ce qui vous a le plus blessée ?
Quand ma sincérité est mise en doute, quand mes propos sont déformés.
"Un métier où il
faut se battre"
Récemment on a beaucoup critiqué vos déclarations chez Laurent Ruquier sur le capitalisme.
J’ai exprimé mon point de vue maladroitement. Il y a un système en place qui génère encore plus d’inégalités. Quand je suis face à Philippe Poutou qui dit être candidat sans y croire, je ne comprends pas, tout comme lorsqu’il dit vouloir détruire le capitalisme. Moi, je suis partie de rien, j’ai ramé et j’ai fini par réussir. Alors pourquoi mettre dans le même sac les patrons de PME et les grands patrons ? Les impôts que je paie permettent d’alimenter le système social français. Quand je vois ce qui se pratique ailleurs dans le monde, je sais que nous sommes plutôt gâtés. Mais, oui, je pense aussi que cela ne doit pas pousser les gens à devenir des assistés. Ceux qui viennent en Mercedes chercher leur panier aux Restos du cœur, ce n’est pas tolérable. Certes, ceux qui abusent sont une minorité. Mais cela se fait au détriment des autres.
Allez-vous voter ?
Non, je n’ai même jamais voté. Aucun des candidats ne pourra tenir ses promesses. Je ne veux pas que l’on me mette une étiquette “chanteuse de gauche” ou “chanteuse de droite”.
Vous avez pourtant accompagné Nicolas Sarkozy en Arménie…
Parce que cela ne se refuse pas. J’ai accompagné le chef de l’Etat, pas le représentant de l’UMP. J’avais déjà refusé d’être dans son comité de soutien en 2007.
Chanterez-vous en Turquie en tant qu’Arménienne ?
J’y suis allée en vacances, j’ai rencontré de jeunes Turcs qui veulent tourner la page. Si on vous demande pardon avec le couteau sous la gorge, ça ne marche pas. Si on vous demande pardon parce que l’on en a vraiment envie, alors ça ira. J’aimerais juste que tout cela soit réparé. Là, j’irai chanter en Turquie.
Quel bilan faites-vous de vos quinze années de carrière ?
C’est un métier où il faut se battre, ce n’est pas facile de durer, d’autant que ce n’est plus la période d’“Il y a trop de gens qui t’aiment” ou “Elle, tu l’aimes”. Certains jours, je me demande sérieusement si je pourrai continuer ce métier. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais je ne veux plus être une guerrière
http://www.parismatch.com/Culture-Match/Musique/Actu/Le-dernier-tour-d-Helene-Segara-382575/
La Esméralda de «Notre-Dame de Paris» n’a jamais voté. Mais elle a les idées bien arrêtées.
interview Benjamin Locoge - Paris Match
Paris Match. Qu’avez-vous pensé de l’accueil de votre dernier album ?
Hélène Ségara. Il a été bon mais ce disque n’a pas été suffisamment travaillé par le label. Il faudrait un deuxième clip, mettre des moyens… Une fois de plus, Universal est en restructuration et j’en ai assez de vivre ça. Depuis que je suis arrivée, il y a eu trois directeurs, et j’ai appris en décembre que ma chef de projet était partie… Je n’arrive pas à reconnaître les gens avec lesquels je travaille. J’aurais besoin de stabilité, je suis passée par l’école familiale avec Orlando. J’ai les mêmes musiciens depuis dix ans, par exemple, parce que l’affectif est important. Mais ce n’est peut-être pas une bonne chose…
En choisissant de travailler avec Da Silva, vous preniez un risque.
Da Silva me voyait comme quelqu’un qui avait une “mélancolie lumineuse”. Ça m’a fait très plaisir car on me prend souvent pour quelqu’un de triste. La mélancolie, elle est là, mais c’est aussi ce qui me donne de l’énergie. Mais grâce à Da Silva et à la chanson “La vie avec toi”, j’ai renoué avec mon public populaire…
Pensez-vous faire partie aujourd’hui de la “grande famille” de la chanson française ?
Je me suis fait beaucoup avoir. Je n’ai pas de comptes à régler, mais l’affect m’a souvent aveuglé. Quand tout marchait bien pour moi, je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qui m’arrivait. Mais quand j’ai perdu ma voix pendant“Notre-Dame de Paris”, cela m’a permis de remettreles pendules à l’heure. J’ai vu les gens disparaître, ceux qui n’appelaient plus et ceux qui m’envoyaient des mails, comme Garou ou Bruno Pelletier…
Qu’est-ce qui vous a le plus blessée ?
Quand ma sincérité est mise en doute, quand mes propos sont déformés.
"Un métier où il
faut se battre"
Récemment on a beaucoup critiqué vos déclarations chez Laurent Ruquier sur le capitalisme.
J’ai exprimé mon point de vue maladroitement. Il y a un système en place qui génère encore plus d’inégalités. Quand je suis face à Philippe Poutou qui dit être candidat sans y croire, je ne comprends pas, tout comme lorsqu’il dit vouloir détruire le capitalisme. Moi, je suis partie de rien, j’ai ramé et j’ai fini par réussir. Alors pourquoi mettre dans le même sac les patrons de PME et les grands patrons ? Les impôts que je paie permettent d’alimenter le système social français. Quand je vois ce qui se pratique ailleurs dans le monde, je sais que nous sommes plutôt gâtés. Mais, oui, je pense aussi que cela ne doit pas pousser les gens à devenir des assistés. Ceux qui viennent en Mercedes chercher leur panier aux Restos du cœur, ce n’est pas tolérable. Certes, ceux qui abusent sont une minorité. Mais cela se fait au détriment des autres.
Allez-vous voter ?
Non, je n’ai même jamais voté. Aucun des candidats ne pourra tenir ses promesses. Je ne veux pas que l’on me mette une étiquette “chanteuse de gauche” ou “chanteuse de droite”.
Vous avez pourtant accompagné Nicolas Sarkozy en Arménie…
Parce que cela ne se refuse pas. J’ai accompagné le chef de l’Etat, pas le représentant de l’UMP. J’avais déjà refusé d’être dans son comité de soutien en 2007.
Chanterez-vous en Turquie en tant qu’Arménienne ?
J’y suis allée en vacances, j’ai rencontré de jeunes Turcs qui veulent tourner la page. Si on vous demande pardon avec le couteau sous la gorge, ça ne marche pas. Si on vous demande pardon parce que l’on en a vraiment envie, alors ça ira. J’aimerais juste que tout cela soit réparé. Là, j’irai chanter en Turquie.
Quel bilan faites-vous de vos quinze années de carrière ?
C’est un métier où il faut se battre, ce n’est pas facile de durer, d’autant que ce n’est plus la période d’“Il y a trop de gens qui t’aiment” ou “Elle, tu l’aimes”. Certains jours, je me demande sérieusement si je pourrai continuer ce métier. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais je ne veux plus être une guerrière
http://www.parismatch.com/Culture-Match/Musique/Actu/Le-dernier-tour-d-Helene-Segara-382575/
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Hélène Ségara annonce un concert "plein de surprises"
Hélène Ségara annonce un concert "plein de surprises"
Hélène Ségara sera en concert le vendredi 23 mars, à 20 h 30, à la salle Marcillet. La Semaine des Ardennes l'a interviewée pour l'occasion.
Hélène Ségara, après dix années de carrière et plus de dix millions de disques vendus, est actuellement en tournée pour faire la promotion de son dernier album Parmi la foule, sorti en avril 2011. Emmanuel Da Silva a beaucoup travaillé avec la chanteuse pour cet album, notamment sur la rédaction des textes. D’autres artistes y ont participé comme Frédéric Château ou Mathieu Lecat. Parmi la foule est un recueil de chansons d’amour. Après avoir sortie un premier single La vie avec toi, Hélène Ségara signe son tout premier duo avec son fils Raphaël intitulé Le monde à l’envers.
-La Semaine des Ardennes : «Pendant le concert du 23 mars, vous allez interpréter beaucoup de morceaux de votre dernier album, Parmi la foule ou privilégier les tubes de vos albums précédents et qui sont attendus par le public ?»
-Hélène Ségara : «J’interpréterai beaucoup de nouveautés mais aussi des vieux tubes. Ils seront d’ailleurs revisités, avec des sonorités différentes de ce que les gens ont l’habitude d’entendre. Ce sera un concert plus dynamique que les autres, je vais proposer quelque chose d’assez nouveau.»
-S.A. : «Vous avez revisité quel tube par exemple?»
-H.S. : «Ça, je ne peux pas vous le dire. Je vous laisse la surprise mais je pense que les gens retrouveront tous les tubes qu’ils ont aimés.»
-S.A. : «Est-ce que vous connaissez bien les Ardennes ? Est-ce que vous y avez fait beaucoup de concerts? Et, surtout, qu’en pensez-vous ?»
-H.S. : «J’en ai fait quelques-uns dans les Ardennes oui. Ce que je retiens, c’est que j’y ai un joli public. Les gens sont très expressifs. Il y a plutôt une bonne ambiance. C’est un public de fidèles et la preuve en est : le concert a été complet très rapidement.»
Par Orianne Roger le 18/03/2012 00:00:00
http://www.lasemainedesardennes.fr/Helene-Segara-annonce-un-concert-plein-de-surprises--Ardennes--Sedan--salle-Marcillet,5772.media?a=3359
Hélène Ségara sera en concert le vendredi 23 mars, à 20 h 30, à la salle Marcillet. La Semaine des Ardennes l'a interviewée pour l'occasion.
Hélène Ségara, après dix années de carrière et plus de dix millions de disques vendus, est actuellement en tournée pour faire la promotion de son dernier album Parmi la foule, sorti en avril 2011. Emmanuel Da Silva a beaucoup travaillé avec la chanteuse pour cet album, notamment sur la rédaction des textes. D’autres artistes y ont participé comme Frédéric Château ou Mathieu Lecat. Parmi la foule est un recueil de chansons d’amour. Après avoir sortie un premier single La vie avec toi, Hélène Ségara signe son tout premier duo avec son fils Raphaël intitulé Le monde à l’envers.
-La Semaine des Ardennes : «Pendant le concert du 23 mars, vous allez interpréter beaucoup de morceaux de votre dernier album, Parmi la foule ou privilégier les tubes de vos albums précédents et qui sont attendus par le public ?»
-Hélène Ségara : «J’interpréterai beaucoup de nouveautés mais aussi des vieux tubes. Ils seront d’ailleurs revisités, avec des sonorités différentes de ce que les gens ont l’habitude d’entendre. Ce sera un concert plus dynamique que les autres, je vais proposer quelque chose d’assez nouveau.»
-S.A. : «Vous avez revisité quel tube par exemple?»
-H.S. : «Ça, je ne peux pas vous le dire. Je vous laisse la surprise mais je pense que les gens retrouveront tous les tubes qu’ils ont aimés.»
-S.A. : «Est-ce que vous connaissez bien les Ardennes ? Est-ce que vous y avez fait beaucoup de concerts? Et, surtout, qu’en pensez-vous ?»
-H.S. : «J’en ai fait quelques-uns dans les Ardennes oui. Ce que je retiens, c’est que j’y ai un joli public. Les gens sont très expressifs. Il y a plutôt une bonne ambiance. C’est un public de fidèles et la preuve en est : le concert a été complet très rapidement.»
Par Orianne Roger le 18/03/2012 00:00:00
http://www.lasemainedesardennes.fr/Helene-Segara-annonce-un-concert-plein-de-surprises--Ardennes--Sedan--salle-Marcillet,5772.media?a=3359
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Hélène Segara « Je ne suis pas une bourgeoise »
« Je ne suis pas une bourgeoise »
Est-ce que vous connaissiez Sedan ?
« Je connais très bien les Ardennes où je suis souvent venue chanter mais pas encore Sedan. C'est une première ! »
Avec le nombre de fans qui voulaient vous écouter, la salle Marcillet aurait pu être remplie une seconde fois. Être populaire, ça compte pour vous ?
« Populaire, on dirait qu'il s'agit d'un gros mot aujourd'hui alors que cela désigne un mélange de classes, de cultures et d'âges. Parmi mes fans, se trouve une dame d'une soixantaine d'années. Il s'est tissé un lien particulier entre elle et moi. Ce soir elle m'attendait avec un petit pot de confiture. Nous l'avons surnommée Mamie Confiote. Elle est notre mascotte. Je suis heureuse et fière d'avoir ce public tendre et chaleureux. »
Dans vos chansons, il est souvent question d'amour blessé, de peines de cœurs. D'où vous vient cette mélancolie ?
« Mes chansons ne sont pas toujours mélancoliques. Dans « Si tu savais qui je suis », c'est une femme forte qui s'exprime et prévient qu'elle ne va pas subir. En 25 ans de chansons, j'ai évolué et mes fans aussi d'ailleurs. Mais c'est vrai que je puise mon inspiration dans mon vécu et qu'il m'est arrivé de rencontrer de sales bonshommes. Aujourd'hui, j'ai un mari, trois enfants et j'ai trouvé l'harmonie. J'ai sans doute dû aussi faire ma thérapie en chansons ! »
Il paraît que vous être drôle, que vous aimez rire. Pourquoi ne pas montrer cette facette de votre personnalité ?
« C'est vrai mais il y a une grosse part autobiographique dans mes titres et ma vie n'a pas toujours été rose. « Quand l'éternité » a été composé je sortais de deux deuils consécutifs. Cette année-là je ne pouvais pas parler d'autre chose. Et aujourd'hui encore, il m'est impossible de chanter en public la chanson « Father », inspirée par le décès de mon beau-père. Je l'ai retirée de mon tour de chant. »
Récemment, sur France 2 puis Europe 1, vos propos contre les assistés et en faveur des capitalistes ont déclenché la polémique. Vous assumez ?
« Je viens de trop bas pour penser cela et je fais la différence entre des multinationales comme Total et des petits patrons de PME. Mais relever le taux d'imposition à 75 % comme le propose François Hollande va faire fuir tout le monde. Si le système social existe c'est parce qu'il y a plein de gens qui paient des impôts. Il faut arrêter de faire des promesses en l'air. Si on flingue le capitalisme il n'y aura plus de retraite ni de sécurité sociale. Moi je n'oublie pas d'où je viens sinon je ferais des places à 100 € et je ne viendrais pas chanter dans les petites villes. Quand j'étais à Montmartre et que je voyais des SDF fouiller les poubelles, il m'est arrivé de leur proposer un plat chaud chez moi. J'ai hébergé l'un d'eux pendant deux mois et demi. Je n'ai pas de chauffeur et je fais toujours mes courses moi-même. Je ne suis pas une bourgeoise mais je crois en la valeur travail et je dis chapeau à ceux qui sont partis de rien et qui s'en sortent. »
Vos engagements humanitaires sont nombreux. Vous le vivez comme un dû ?
« J'ai envie de donner. Maintenant, les artistes sont très sollicités et je ne dis pas oui à toutes les demandes. Je ne veux pas être une marraine virtuelle. Mais l'aide à l'enfance défavorisée et pour la recherche en faveur de la mucoviscidose me tient à cœur. Quand je vois que les fonds levés améliorent la vie de ces malades, cela me motive encore plus. »
Quels sont vos projets actuellement ?
Déjà faire vivre ce nouveau spectacle et profiter pleinement de cette tournée qui va se prolonger pendant un an et demi. Parallèlement, nous tournons aussi avec l'équipe d'origine de Notre-Dame de Paris, avec des dates prévues au Liban, en Russie. C'est une belle aventure humaine et artistique. »
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/je-ne-suis-pas-une-bourgeoise
Est-ce que vous connaissiez Sedan ?
« Je connais très bien les Ardennes où je suis souvent venue chanter mais pas encore Sedan. C'est une première ! »
Avec le nombre de fans qui voulaient vous écouter, la salle Marcillet aurait pu être remplie une seconde fois. Être populaire, ça compte pour vous ?
« Populaire, on dirait qu'il s'agit d'un gros mot aujourd'hui alors que cela désigne un mélange de classes, de cultures et d'âges. Parmi mes fans, se trouve une dame d'une soixantaine d'années. Il s'est tissé un lien particulier entre elle et moi. Ce soir elle m'attendait avec un petit pot de confiture. Nous l'avons surnommée Mamie Confiote. Elle est notre mascotte. Je suis heureuse et fière d'avoir ce public tendre et chaleureux. »
Dans vos chansons, il est souvent question d'amour blessé, de peines de cœurs. D'où vous vient cette mélancolie ?
« Mes chansons ne sont pas toujours mélancoliques. Dans « Si tu savais qui je suis », c'est une femme forte qui s'exprime et prévient qu'elle ne va pas subir. En 25 ans de chansons, j'ai évolué et mes fans aussi d'ailleurs. Mais c'est vrai que je puise mon inspiration dans mon vécu et qu'il m'est arrivé de rencontrer de sales bonshommes. Aujourd'hui, j'ai un mari, trois enfants et j'ai trouvé l'harmonie. J'ai sans doute dû aussi faire ma thérapie en chansons ! »
Il paraît que vous être drôle, que vous aimez rire. Pourquoi ne pas montrer cette facette de votre personnalité ?
« C'est vrai mais il y a une grosse part autobiographique dans mes titres et ma vie n'a pas toujours été rose. « Quand l'éternité » a été composé je sortais de deux deuils consécutifs. Cette année-là je ne pouvais pas parler d'autre chose. Et aujourd'hui encore, il m'est impossible de chanter en public la chanson « Father », inspirée par le décès de mon beau-père. Je l'ai retirée de mon tour de chant. »
Récemment, sur France 2 puis Europe 1, vos propos contre les assistés et en faveur des capitalistes ont déclenché la polémique. Vous assumez ?
« Je viens de trop bas pour penser cela et je fais la différence entre des multinationales comme Total et des petits patrons de PME. Mais relever le taux d'imposition à 75 % comme le propose François Hollande va faire fuir tout le monde. Si le système social existe c'est parce qu'il y a plein de gens qui paient des impôts. Il faut arrêter de faire des promesses en l'air. Si on flingue le capitalisme il n'y aura plus de retraite ni de sécurité sociale. Moi je n'oublie pas d'où je viens sinon je ferais des places à 100 € et je ne viendrais pas chanter dans les petites villes. Quand j'étais à Montmartre et que je voyais des SDF fouiller les poubelles, il m'est arrivé de leur proposer un plat chaud chez moi. J'ai hébergé l'un d'eux pendant deux mois et demi. Je n'ai pas de chauffeur et je fais toujours mes courses moi-même. Je ne suis pas une bourgeoise mais je crois en la valeur travail et je dis chapeau à ceux qui sont partis de rien et qui s'en sortent. »
Vos engagements humanitaires sont nombreux. Vous le vivez comme un dû ?
« J'ai envie de donner. Maintenant, les artistes sont très sollicités et je ne dis pas oui à toutes les demandes. Je ne veux pas être une marraine virtuelle. Mais l'aide à l'enfance défavorisée et pour la recherche en faveur de la mucoviscidose me tient à cœur. Quand je vois que les fonds levés améliorent la vie de ces malades, cela me motive encore plus. »
Quels sont vos projets actuellement ?
Déjà faire vivre ce nouveau spectacle et profiter pleinement de cette tournée qui va se prolonger pendant un an et demi. Parallèlement, nous tournons aussi avec l'équipe d'origine de Notre-Dame de Paris, avec des dates prévues au Liban, en Russie. C'est une belle aventure humaine et artistique. »
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/je-ne-suis-pas-une-bourgeoise
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Hélène Ségara : « Parmi la foule, c'est à la fois le partage et la solitude »
Hélène Ségara : « Parmi la foule, c'est à la fois le partage et la solitude »
La Voix du Nord
Hélène Ségara chante depuis quinze ans. Son concert mêle succès d'hier et titres de l'opus «Parmi la foule». Ph. Klaus Roethlisberger
| • LE VISAGE DE L'ACTUALITÉLA CHANTEUSE SERA |
Dimanche après-midi, Hélène Ségara chantera au centre culturel d'Haubourdin. Hier, par téléphone, elle a répondu avec simplicité et sincérité à nos questions. Elle a également joué le jeu du portrait chinois.
PAR CHRISTIAN FURLING
- Dimanche, vous allez chanter avec votre fils Raphaël (22 ans). Qu'est-ce que ça représente pour vous ?
« Je n'ai jamais poussé mon fils vers la musique, bien au contraire, c'est une vie faite d'inconnu. Mais les chats ne font pas des chiens. Chanter avec lui, c'est une très belle émotion. J'ai un trac fou pour lui, je sens son trac, il se rajoute au mien. Si je n'étais pas là, il serait dix fois plus libéré. Je sais quand il ne chante pas comme il le pourrait. J'ai une vraie tendresse, c'est un joli moment, et il plaît au public. » - Qui a eu l'idée de ce duo ?
« Mon mari l'a composé. Mon fils, qui a un groupe de rock où il chante et joue de la guitare, a découvert ce duo et fait une voix. » - Justement, votre spectacle est plus rock...
« Non, il est plus dynamique, mais pas rock. Beaucoup de personnes nous avaient dit que mon précédent spectacle comportait beaucoup de ballades, qui cassaient le rythme. » - Plusieurs personnes ont collaboré à votre dernier album, « Parmi la foule » (avril 2011). Quelle est la part de chacun ?
« Da Silva a coécrit tous les textes avec moi. La musique, c'est surtout mon époux (Mathieu Lecat), mais il y a plein de signatures, dont celle de Frédéric Château. Ce n'est jamais bien de travailler seule (elle est auteur compositeur), j'avais envie de faire des choses différentes. » - Cet album, par les paroles, est mélancolique...
« Non, pas mélancolique, mais plus distancié. Il montre qu'on a toujours un peu de force. » - Dans « Onze Septembre » et dans « À la renverse », il y a un effondrement intérieur...
« Le texte de Onze Septembre était déjà écrit, ce n'est pas mon préféré. Être capable de s'autodétruire, oui, je ressens vraiment ça face à la nature humaine. J'aimais beaucoup le rythme, mais le parallèle avec le Onze-Septembre, je le trouve risqué, quand même.
Dans À la renverse, ce n'est pas du tout un effondrement intérieur. C'est le constat d'un ami qu'on voit malheureux et qu'on emmène danser pour lui faire oublier. La chanson fait d'ailleurs danser le public. » - C'est un peu le « Non Jef t'es pas tout seul » de Brel...
« Exactement, même si Brel le dit avec beaucoup plus de force. » - Dans « Le Monde à l'envers » et « La Vie avec toi », il y a une blessure cachée, qui ne peut être dite.
« Dans Le Monde à l'envers, oui. La chanson a été écrite pour Raphaël. Elle parle de ce que ressentent les jeunes, de la manière dont ils se perdent pour trouver des repères. Je suis la maman qui dit qu'il ne faut jamais se détruire. Cette jeunesse, il faut qu'on l'aide à relativiser.
La Vie avec toi, c'est très autobiographique, c'est toute la route que j'ai parcourue, les quinze ans de carrière, mon mariage, mes enfants... J'ai fait tout ça, et pourtant je n'étais pas ambitieuse ! J'en reviens pas des gens qui sont encore là, du chemin parcouru. » - La chanson « Parmi la foule », elle, pose le repère de l'amour...
« Je l'ai écrite sur le périph' à Paris. Il y avait un énorme bouchon, un bonhomme était assis sur une chaise pliante, avec une pancarte pour demander des sous. Personne ne le regardait, alors qu'on le voyait tous. Il était seul parmi la foule. Parmi la foule, c'est tout ce qu'on peut partager et tout ce qu'on ne peut pas dire, le partage et la solitude. Dans la foule d'un concert, je ressens énormément d'amour, mais le public ignore que je peux ressentir un deuil. L'inverse est vrai ; des gens peuvent me donner beaucoup de joie, de bravos, alors que, ce soir-là, ils étaient tristes au fond d'eux. » •
La Voix du Nord
Hélène Ségara chante depuis quinze ans. Son concert mêle succès d'hier et titres de l'opus «Parmi la foule». Ph. Klaus Roethlisberger
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Dimanche après-midi, Hélène Ségara chantera au centre culturel d'Haubourdin. Hier, par téléphone, elle a répondu avec simplicité et sincérité à nos questions. Elle a également joué le jeu du portrait chinois.
PAR CHRISTIAN FURLING
- Dimanche, vous allez chanter avec votre fils Raphaël (22 ans). Qu'est-ce que ça représente pour vous ?
« Je n'ai jamais poussé mon fils vers la musique, bien au contraire, c'est une vie faite d'inconnu. Mais les chats ne font pas des chiens. Chanter avec lui, c'est une très belle émotion. J'ai un trac fou pour lui, je sens son trac, il se rajoute au mien. Si je n'étais pas là, il serait dix fois plus libéré. Je sais quand il ne chante pas comme il le pourrait. J'ai une vraie tendresse, c'est un joli moment, et il plaît au public. » - Qui a eu l'idée de ce duo ?
« Mon mari l'a composé. Mon fils, qui a un groupe de rock où il chante et joue de la guitare, a découvert ce duo et fait une voix. » - Justement, votre spectacle est plus rock...
« Non, il est plus dynamique, mais pas rock. Beaucoup de personnes nous avaient dit que mon précédent spectacle comportait beaucoup de ballades, qui cassaient le rythme. » - Plusieurs personnes ont collaboré à votre dernier album, « Parmi la foule » (avril 2011). Quelle est la part de chacun ?
« Da Silva a coécrit tous les textes avec moi. La musique, c'est surtout mon époux (Mathieu Lecat), mais il y a plein de signatures, dont celle de Frédéric Château. Ce n'est jamais bien de travailler seule (elle est auteur compositeur), j'avais envie de faire des choses différentes. » - Cet album, par les paroles, est mélancolique...
« Non, pas mélancolique, mais plus distancié. Il montre qu'on a toujours un peu de force. » - Dans « Onze Septembre » et dans « À la renverse », il y a un effondrement intérieur...
« Le texte de Onze Septembre était déjà écrit, ce n'est pas mon préféré. Être capable de s'autodétruire, oui, je ressens vraiment ça face à la nature humaine. J'aimais beaucoup le rythme, mais le parallèle avec le Onze-Septembre, je le trouve risqué, quand même.
Dans À la renverse, ce n'est pas du tout un effondrement intérieur. C'est le constat d'un ami qu'on voit malheureux et qu'on emmène danser pour lui faire oublier. La chanson fait d'ailleurs danser le public. » - C'est un peu le « Non Jef t'es pas tout seul » de Brel...
« Exactement, même si Brel le dit avec beaucoup plus de force. » - Dans « Le Monde à l'envers » et « La Vie avec toi », il y a une blessure cachée, qui ne peut être dite.
« Dans Le Monde à l'envers, oui. La chanson a été écrite pour Raphaël. Elle parle de ce que ressentent les jeunes, de la manière dont ils se perdent pour trouver des repères. Je suis la maman qui dit qu'il ne faut jamais se détruire. Cette jeunesse, il faut qu'on l'aide à relativiser.
La Vie avec toi, c'est très autobiographique, c'est toute la route que j'ai parcourue, les quinze ans de carrière, mon mariage, mes enfants... J'ai fait tout ça, et pourtant je n'étais pas ambitieuse ! J'en reviens pas des gens qui sont encore là, du chemin parcouru. » - La chanson « Parmi la foule », elle, pose le repère de l'amour...
« Je l'ai écrite sur le périph' à Paris. Il y avait un énorme bouchon, un bonhomme était assis sur une chaise pliante, avec une pancarte pour demander des sous. Personne ne le regardait, alors qu'on le voyait tous. Il était seul parmi la foule. Parmi la foule, c'est tout ce qu'on peut partager et tout ce qu'on ne peut pas dire, le partage et la solitude. Dans la foule d'un concert, je ressens énormément d'amour, mais le public ignore que je peux ressentir un deuil. L'inverse est vrai ; des gens peuvent me donner beaucoup de joie, de bravos, alors que, ce soir-là, ils étaient tristes au fond d'eux. » •
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Re: Hélène Segara
Hélène Ségara « parmi la foule » au centre Lequimme
mardi 17.04.2012, 05:02 - La Voix du Nord
La chanteuse n'a pas oublié de revisiter ses succès de la fin des années 90 et a fait chanter le public.
C'est un public de tout âge qui est venu applaudir Hélène Ségara, dimanche après-midi, au centre culturel d'Haubourdin. La salle était pleine, 500 personnes exactement,
en majorité féminines. Le concert a permis de découvrir les chansons de son dernier album Parmi la foule, mais également son fils Raphaël, qui l'a rejointe à deux reprises sur scène. La chanteuse n'a pas oublié de revisiter ses succès de la fin des années 90, comme Tu vas me quitter ou encore Elle, tu l'aimes, en version acoustique, et ce pour le plus grand plaisir du public. La reprise de Vivo per lei, version franco-italienne, en duo avec le chanteur Amaury Vassili, a suscité l'acclamation de la salle. Hélène Ségara a donc su pendant une heure et demie créer une certaine dynamique, qui n'a laissé aucun répit à ses fans. En effet, cela s'en est ressenti au niveau de l'ambiance, avec des personnes qui n'hésitaient pas à se lever, mais aussi à danser. De plus, cette dernière a communiqué de façon continue avec le public - toujours avec humour - et a fait monter plusieurs fois des personnes sur scène.
Suite à deux rappels, Hélène Ségara a conclu son spectacle par Il y a trop de gens qui t'aiment, avec un public qui chantait pour elle. Une rencontre entre Hélène Ségara et ses fans (une dizaine) a eu lieu juste après le concert, ce qui a permis de réaliser une séance de dédicaces et de photos plus intimes. • ANNE-CÉLINE CALONNE (CLP)
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Loos/actualite/Loos/2012/04/17/article_helene-segara-parmi-la-foule-au-centre-l.shtml[/url]
mardi 17.04.2012, 05:02 - La Voix du Nord
La chanteuse n'a pas oublié de revisiter ses succès de la fin des années 90 et a fait chanter le public.
C'est un public de tout âge qui est venu applaudir Hélène Ségara, dimanche après-midi, au centre culturel d'Haubourdin. La salle était pleine, 500 personnes exactement,
en majorité féminines. Le concert a permis de découvrir les chansons de son dernier album Parmi la foule, mais également son fils Raphaël, qui l'a rejointe à deux reprises sur scène. La chanteuse n'a pas oublié de revisiter ses succès de la fin des années 90, comme Tu vas me quitter ou encore Elle, tu l'aimes, en version acoustique, et ce pour le plus grand plaisir du public. La reprise de Vivo per lei, version franco-italienne, en duo avec le chanteur Amaury Vassili, a suscité l'acclamation de la salle. Hélène Ségara a donc su pendant une heure et demie créer une certaine dynamique, qui n'a laissé aucun répit à ses fans. En effet, cela s'en est ressenti au niveau de l'ambiance, avec des personnes qui n'hésitaient pas à se lever, mais aussi à danser. De plus, cette dernière a communiqué de façon continue avec le public - toujours avec humour - et a fait monter plusieurs fois des personnes sur scène.
Suite à deux rappels, Hélène Ségara a conclu son spectacle par Il y a trop de gens qui t'aiment, avec un public qui chantait pour elle. Une rencontre entre Hélène Ségara et ses fans (une dizaine) a eu lieu juste après le concert, ce qui a permis de réaliser une séance de dédicaces et de photos plus intimes. • ANNE-CÉLINE CALONNE (CLP)
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