Sofia Essaïdi

Sofia Essaidi Officiel

Sofia Essaidi dans le 6/9 sur NRJ
Le 1er mars 2011

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Sofia Essaïdi : Aïcha, Danse avec les stars... retour sur ses nouveaux défis.




Interview de Sofia EssaïdiRien ne résiste à cette ex de la Star Ac’ : après Cléopâtre , la comédie musicale, Sofia Essaïdi est à la fois l’héroïne d’un dramatique de France 2 et la reine du divertissement sur TF1. Entre Aïcha et Danse avec les stars , le grand écart ne lui fait pas peur, comme elle le confie à Emmanuel Ducasse, journaliste à Télé 7 Jours.

Dès l’enfance, Sofia, qui prenait des leçons de piano et de chant, voulait être artiste. En 2003, Star Academy va révéler cette jolie métisse, née à Casablanca d’un père marocain, commandant de bord, et d’une mère française, hôtesse de l’air. Après sa défaite face à la blonde Elodie Frégé , lors de la finale du télé-crochet de TF1, elle renonce à ses études d’économie. Bien lui en a pris, vu le chemin parcouru depuis : un premier album remarqué, Mon cabaret(Mercury), une comédie musicale pharaonique, signée Kamel Ouali, Cléopâtre, la dernière reine d’Egypte et une comédie dramatique à succès, Aïcha, en 2009.

Aujourd’hui, la jeune femme de 26 ans revient en force, avec le concours Danse avec les stars sur TF1 et la suite d’Aïcha sur France 2. Nous retrouvons avec plaisir les Bouamaza, cette famille d’origine algérienne, installée dans une tour de Bobigny (93). SofiAïcha, l’aînée des filles, découvre la dure réalité du travail quand on est enfant d’immigrés.

Après la Vallée des Rois, vous voilà de retour dans le 9-3. Comment se passent ces retrouvailles avec Aïcha ?

J’ai flotté durant les trois premiers jours de tournage. Après le raz-de-marée Cléopâtre, j’avais tellement intégré ce personnage de reine que j’avais des attitudes altières dans mon jeu. Ça n’allait pas du tout avec la simplicité et la douceur d’Aïcha. Mais Yamina Benguigui m’a redonné confiance. Elle est comme une grande soeur pour moi. Vous savez, j’ai l’air d’avoir confiance en moi, alors que je doute à chaque seconde.

Dans ce deuxième épisode, vous abordez un sujet grave : la question du travail pour les minorités issues de l’immigration…

Oui, victimes de discriminations, elles ont du mal à décrocher un emploi. Et quand elles ont un, elles s’accrochent, car les préjugés continuent. Aïcha a quand même réussi à obtenir un stage à Bobigny dans la filiale d’un groupe de luxe, qui veut lancer une gamme de produits capillaires ethniques. Mais elle se retrouve en concurrence avec une autre stagiaire, Gloria, une Espagnole ambitieuse : la direction leur a fait miroiter que seule la meilleure des deux obtiendrait un poste au siège de Paris. Le problème d’Aïcha, c’est qu’elle refuse les coups bas. Elle est un peu l’ Amélie Poulain des banlieues.

Pensez-vous que le succès du premier épisode (5,3 millions de téléspectateurs sur France 2 en 2009) soit lié au fait que cette fiction parle des minorités en évitant les clichés ?

Oui, en partie, mais c’est surtout parce que Yamina a cette façon extraordinaire de parler d’un sujet grave — comment s’intégrer sans pour autant renier ses origines — sur un ton tragi-comique. Devant les péripéties des Bouamaza, on passe sans cesse des larmes aux éclats de rire, et vice-versa.

La banlieue, c’est un peu une découverte pour vous.

Il est vrai que j’ai grandi dans un milieu relativement privilégié à Casablanca. En tout cas, la résonance d’Aïcha auprès du public me touche beaucoup.

C’est-à-dire ?

Eh bien, par exemple Rabia Mokkedem , qui joue ma mère, a reçu un témoignage émouvant. Une jeune fille maghrébine lui a demandé : "Est-ce qu’Aïcha va épouser son petit copain Patrick ? Car moi aussi, j’ai un ami français. Et si la maman d’Aïcha accepte son union avec Patrick, alors sûrement que ma mère acceptera la mienne."

Vous participez actuellement à Danse avec les stars sur TF1. Ne faites-vous pas le grand écart entre ce divertissement à paillettes et Aïcha, un téléfilm engagé ?

Ça ne me gêne pas, j’assume les deux, showgirl et actrice au service d’un message social. C’est enrichissant de passer d’un registre à l’autre.

Etes-vous douée en danse de salon ?

Pas du tout ! Pour mon premier numéro, j’ai découvert le quickstep. Je suis ravie d’apprendre. Mon coach, Maxime, est super. Il a été plusieurs fois champion de France de danse sportive.

D’aucuns vous donnent déjà favorite…

On m’a déjà dit ça pour la Star Ac’, et on a vu le résultat ! Je pense que Rossy de Palma et M. Pokora vont être des concurrents redoutables (Rossy a depuis été éliminée, ndlr).

Etes-vous fière de votre parcours ?

Je suis surtout contente de m’être préservée de pas mal de choses. A ma sortie de la Star Ac’, on m’a proposé tout et n’importe quoi. J’ai préféré dire non, pour construire une carrière sur le long terme.

D’où vous vient cette sagesse ?

De mon éducation. Mes parents m’ont transmis le goût de l’effort et du travail. Quand vous débarquez jeune dans le show-business, c’est très facile de se perdre. Dans les moments de succès comme de gros doutes, je ne suis pas partie en vrille. J’ai su garder les pieds sur terre.

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Sofia Essaïdi- Le grand direct des médias sur Europe1 (02/03/11) by SofiaEssaidiOfficiel

«Aïcha» : le combat de Sofia Essaïdi

Diffusion: Mercredi 02 mars 2011 à 20:35 sur France 2



Devant la caméra de Yamina Benguigui, Sofia Essaïdi retrouve son personnage d’Aïcha, qu’elle surnomme «L’Amélie Poulain des cités» !


En mai 2009, le premier épisode d’Aïcha avait réuni plus de 5 millions de téléspectateurs, un joli succès pour une héroïne pétillante, mais qui aborde aussi des thématiques graves sur les cités. Un monde que ne connaissait pas Sofia Essaïdi, qui se sent néanmoins de plus en plus concernée par le travail de la réalisatrice Yamina Benguigui sur l’intégration.

Alors, ce retour dans les cités ?
L’accueil a été encore meilleur, ils adorent Aïcha. On nous a raconté que le soir du premier épisode, il n’y avait personne dans les rues, comme pour un match de foot !

Pourtant le film véhicule certains stéréotypes…
Yamina a choisi la tragi-comédie, il y a donc des caractères forts, pour créer des situations d’humour. La comédie est le meilleur moyen pour faire passer des pilules difficiles à avaler.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le travail de Yamina Benguigui ?
Son acharnement. Elle sait de quoi elle parle et sait se faire entendre. Dans son combat pour l’intégration, sa réflexion sur l’immigration, la fiction est un maillon de la chaîne.

Et vous aussi !
C’est une responsabilité qui me dépasse. Je ne m’attendais pas à recevoir autant de témoignages de jeunes filles qui s’identifient à Aïcha. L’une d’elles m’a demandé : «Est-ce qu’elle va épouser Patrick, parce que moi aussi je suis amoureuse d’un Français, et si les parents d’Aïcha disent oui, les miens suivront peut-être…» C’est troublant. Je suis derrière Yamina pour ce combat, même si ce n’était pas le mien au départ.

Vous n’avez pas du tout le même vécu qu’Aïcha ?
Non, j’ai grandi au Maroc dans une liberté totale, avec une mère française et un père marocain qui ne m’ont jamais imposé de religion. Et je n’ai pas eu de problème d’intégration en arrivant en France. J’étais étudiante à Paris-Dauphine, j’avais mon appart’… Face à la réalité des cités, j’ai réalisé ma chance.

Vous n’étiez pas comédienne avant Aïcha, comment avezvous appris le métier ?
Sur le tas. D’ailleurs, j’avais dit à Yamina que je ne voulais pas le premier rôle, que j’allais foutre en l’air son film ! Mais je suis assez comédienne dans la vie, c’est toujours ce que j’ai voulu faire. Ma famille est très cinéphile : grâce à mon père, commandant de bord, on prenait l’avion pour aller voir à l’étranger les films qui ne passaient pas au Maroc.

Y aura-t-il un quatrième épisode de Aïcha ?
Son histoire n’est pas finie, il y a une belle ouverture à la fin du troisième épisode, et je suis évidemment partante pour la suite.

En attendant, vous participez à Danse avec les stars sur TF1, malgré deux côtes cassées : comment allez-vous ?
Pas très bien. Grâce à des médicaments puissants, j’ai pu faire le premier numéro, mais le contrecoup a été dur, je n’avais plus d’énergie, j’ai été de nouveau clouée au lit. La douleur ne faiblit pas, j’ai du mal à respirer… Mais j’adore cette émission, alors je vais essayer de gérer l’effort.
Caroline Pouzet-Tronche
Télécâble Sat Hebdo

Sofia Essaïdi : “Le combat d’Aïcha n’est pas le mien”

La comédienne et chanteuse se glisse de nouveau dans la peau d’Aïcha. Une jeune banlieusarde à mille lieues d’elle...



Sofia Essaïdi a plus d’une corde à son arc : lorsqu’elle ne chante pas, elle danse le samedi sur TF1 et elle joue la comédie ce mardi sur France 2. Le premier volet d’Aïcha a été un franc succès en 2010 (5,3 millions de téléspectateurs). Seront-ils aussi nombreux pour la suite de ses aventures ? L’enthousiasme de la comédienne est en tout cas toujours aussi fort.

FRANCE-SOIR A la fin du premier épisode, Aïcha entrait dans le monde du travail. Comment va-t-elle évoluer ?

SOFIA ESSAÏDI Elle devient adulte. J’aime sa façon de résoudre ses problèmes : face aux coups bas de sa collègue Gloria, qui convoîte le même poste, elle garde la tête haute et reste positive. Comme moi !

F.-S. Aïcha ne vous ressemble pas tant que ça, puisque vous êtes issue d’une famille franco-marocaine plutôt aisée… Comment avez-vous fait pour être crédible dans ce rôle ?

S. E. J’ai regardé tous les documentaires de Yamina Benguigui (la réalisatrice, NDLR) pour comprendre ce combat qui n’est pas le mien. Il a fallu que je me plonge dans ce monde. C’était difficile mais j’aime les défis.

F.-S. Connaissez-vous des femmes qui ont vécu des situations similaires à celles des personnages ?

S. E. Oui, l’une de mes amies a attendu quatre ans avant de dire à ses parents que son petit ami n’était pas musulman.

F.-S. Avez-vous un retour sur ce que les filles en banlieue pensent d’Aïcha ? Sur Internet, il y a beaucoup de critiques par rapport aux clichés véhiculés par la série…

S. E. Sur le tournage du premier, elles étaient curieuses de voir comment on allait les représenter. Sur le deuxième, j’ai signé des autographes en plein Bobigny. Elles nous ont remerciés car, au-delà des clichés, il y a un message d’espoir. Ça fait du bien d’entendre parler de la banlieue sans évoquer la violence, les voitures brûlées…

F.-S. Le deuxième épisode parle des femmes qui décident soudain de porter le voile. Cela évoque quoi pour vous ?

S. E. C’est très loin de moi et de mes envies.

F.-S. Que pensez-vous de la situation actuelle dans les pays arabes ?

S. E. Je suis spectatrice de ce moment d’histoire et impressionnée par la volonté de ces peuples qui vont jusqu’au bout de leurs rêves. Ce mouvement de liberté, on l’a toujours souhaité. Mais cela va prendre du temps pour que la place des femmes change.

F.-S. Où en êtes-vous où côté cœur?

S. E. J’ai tellement donné au public lorsque j’ai fait la Star Academy que je veux me préserver. Je suis en couple avec une personne du milieu artistique. Et cela m’apporte un équilibre dans ma vie fofolle de paillettes.

F.-S. Comment vivez-vous votre statut de favorite avec M Pokora dans Danse avec les stars, sur TF1 ?

S. E. Favoris ou pas, on s’amuse, c’est le principal. Il n’y a pas d’enjeu. A la Star Ac', je jouais ma vie.

F.-S. Allez-vous sortir un album bientôt ?

S.E. Oui, dans les prochains mois. Ce sera un album fait pour la scène. Avec des chansons qui bougent.


AÏCHA 2, 20 H 35, FRANCE 2

Bientôt la suite…

Le troisième épisode a déjà été tourné et s’intitule La Grande Débrouille. « Les habitants de la tour se mobilisent face à un problème d’ascenseur », explique Sofia Essaïdi. Quant à Aïcha, elle poursuit son rêve de décrocher un travail dans Paris, le fil directeur de la série. Avec les mêmes armes : positivité et honnêteté. « Mon personnage sera quand même plus nuancé », annonce la comédienne.
http://www.francesoir.fr

Sofia qui illumine tous les samedis Danse avec les Stars voulait remercier ses fans avant la finale.

Sofia Essaidi Officiel

Ca y est!! Enfin en studio!!hihihi!!:) bisous!!!

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Sofia Essaidi rencontre avec Golan Yosef à l'occasion du showcase privé de Dracula - L'amour plus fort que la mort le 24 mars 2011



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