Patricia Kaas

Patricia Kaas représentante de la France à L'Eurovision : c'est oui !

Alors que nous vous avions annoncé que Patricia Kaas serait la représentante de la France à L'Eurovision, l'information avait été démentie par l'un de ses producteurs... avant d'être confirmée par un autre de ses producteurs.

L'information vient d'être confirmée par la principale intéressée. Hier, lors de l'enregistrement de l'émission de Michel Drucker Vivement Dimanche, qui se tenait au Pavillon Gabriel (dans le 8e arrondissement de Paris), et qui sera diffusée mi-février, Patricia Kaas a confirmé qu'elle représenterait bien la France au prochain concours de L'Eurovision, révèle musicblockinfo.com.

Ce qui est un peu étonnant dans cette information, c'est que France 3 ne devait officialiser son choix qu'aujourd'hui. Ce communiqué ne sera donc qu'une simple formalité, puisque la chanteuse est déjà au courant...

Malheureusement pour elle, cette bonne nouvelle va la forcer à rompre sa promesse. En effet, la chanteuse a toujours refusé de chanter les 16 mai, date anniversaire de la mort de sa maman. Pourtant, l'Eurovision se tiendra un 16 mai à Moscou, et Patricia n'aura d'autre choix que de rompre cette promesse...

Le choix de Patricia Kaas pour représenter la France à l'Eurovision sera cependant une très bonne chose. Depuis des années, nos candidats sont pénalisés par les votes des pays de l'Est, qui les ignorent complètement. Cette année, les choses devraient être un peu différentes. Patricia Kaas y est déjà une star, qui remplit les salles et vend ses disques en quantité. Alors, Patricia Kaas parviendra-t-elle a détrôner Marie Myriam, dernière gagnante française de l'Eurovision (avec son tube L'oiseau et l'enfant)... en 1977 !
On ne connait pas encore le nom de la chanson... à suivre
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Patricia Kaas, confidence pour confidence

lundi 2 février 2009

Son retour était attendu et n’a fait aucun déçu. Alors qu’elle triomphe au Casino de Paris et s’apprête à repartir sur les routes, Patricia Kaas a pris le temps de répondre à nos questions. Avec enthousiasme, elle décrit la naissance de Kabaret, un album atypique, et son retour dans l’actualité française. Confidences.



Cela faisait longtemps qu’on ne vous avait pas vue en France, on vous retrouve avec plaisir. Comment avez-vous commencé cette nouvelle aventure baptisée Kabaret ?
En fait, c’est un hasard. J’ai commencé par écouter des chansons et une des premières que j’ai voulu faire a été La chance jamais ne dure, une adaptation d’une chanson allemande, dans un genre jazz, un peu "cabaret berlinois". Avec l’équipe, on s’est rendu compte que dans les années 1930 il y avait le jazz à Saint-Germain, le Tango à Buenos Aires et que ça nous permettait d’élargir ce voyage dans le passé avec des ambiances un peu différentes. Mais, au début, je ne savais vraiment pas ce que je voulais. A aucun moment je ne me suis dit "Qu’est-ce qu’on attend de moi ? C’est quoi le truc du moment ?" Je me suis dit, peut-être égoïstement, "T’as 40 ans, 20 ans de carrière. Fais et tu verras".

C’est ce nouveau challenge qui vous a fait sortir de votre pause ?
Ce sont plutôt les hasards de la vie, les personnes qu’on rencontre. Mes amis et les gens qui s’occupent de moi me disaient "Pat, quand est-ce que tu recommences à écouter de la musique ?" Mais je sortais de deux ans de tournée entre 2003 et 2005 avec au moins 160 concerts, donc t’as pas tout de suite envie d’aller sur scène. T’as surtout envie de te reposer. Au début, les albums, la promo, le spectacle, tout ça ne me manquait pas beaucoup. Mais au bout d’un moment, je me suis dit qu’il allait falloir s’y remettre.

C’est un album plein de nostalgie, de mélancolie. Aviez-vous des thèmes que vous souhaitiez particulièrement aborder ?
Pas vraiment… Je n’ai pas demandé des textes plus directs, ou des paroles plus érotiques… Il y a des chansons comme Et s’il fallait le faire où le texte est arrivé comme ça et on n’y a pas touché. Une dernière fois parle du décès de ma maman. Mais il n’y avait pas de commande spéciale. J’ai cosigné une chanson pour la première fois et c’est vrai que j’ai passé du temps avec les auteurs. D’habitude, Cyril et Richard sont là dès le début pour m’aider à choisir des chansons. Là, pour la première fois j’ai demandé qu’on me laisse faire. C’est en cela qu’il est plus personnel.
Quand on voit la réaction des gens, on a l’impression que vous n’êtes jamais partie…
C’est sûr qu’on a beaucoup moins parlé de moi ces dernières années. Mais je croisais des gens qui me demandaient ce qu’il se passait, si je continuais ou pas. C’était plutôt sympa de sentir que les gens étaient un peu en manque.

Comme une preuve que vous faîtes aujourd’hui partie du patrimoine de la chanson française ?
Je ne sais pas. Mais il y a des moments où on parle moins de quelqu’un. Parfois aussi en fonction du succès d’un album. Certains ont plus de succès que d’autres parce que c’est aussi une question de mode, de génération. Là, je suis ravie qu’on en parle autant… même après 20 ans de carrière on a les pétoches !

Votre spectacle est un vrai travail d’orfèvre, avec une forte dimension physique et chorégraphique. Est-ce plus dur qu’un tour de chant classique ?
Ce n’est pas seulement chorégraphié mais il y a en effet de la danse contemporaine. J’avais mis la barre très haut et j’ai fait plus de 100 heures de danse. Alors les gens qui viennent me voir sont contents car ils ont autre chose en plus de ma voix. Parfois, ils sont très surpris.

Vous allez repartir pour une tournée mondiale. Comment abordez-vous cette centaine de nouvelles dates ?
En fait, on a commencé avec la Russie avec une trentaine de dates. Là on fait Paris où on a toujours une certaine pression : beaucoup de promo, des after-shows qui durent longtemps... La semaine dernière, j’ai fait cinq concerts d’affilée, alors finalement je dis "vive la tournée" ! Les gens vous donnent beaucoup d’énergie, il y a moins de promo, on vous emmène d’une ville à l’autre... Et puis là, j’ai hâte car on part en Allemagne, en Suisse et en Hollande et, comme c’est un spectacle qui a des références de cabaret berlinois, je suis assez curieuse de voir comment il y sera perçu.



J’ai lu que vous aviez quelques soucis de diffusion avec les radios. Comment vous expliquez qu’une artiste comme vous ait des difficultés à être programmée ?
Il y a des radios qui me disent qu’une chanson est trop lente, par exemple. C’est embêtant d’entendre ça car, même si ce n’était pas moi qui la chantais, je la trouverais quand même sublime et je ne comprendrais pas que la radio ne puisse pas la passer. C’est un peu dommage car on a besoin des radios. Mais on a notre spectacle, les gens en parlent…

Et pour cette rumeur d’une participation à l’Eurovision, où en êtes-vous ?
Oui, je me suis décidée et je vais le faire. J’ai beaucoup réfléchi car ce n’était pas une décision facile à prendre. Au début, j’ai hésité car pour moi, l’Eurovision c’était plus en début de carrière. Mais c’est vrai que dans ma jeunesse j’ai adoré l’Eurovision, même si en France on a tendance à ne pas le voir comme à l’étranger. Il y avait aussi le fait que ce soit le 16 mai, date du décès de ma maman. Cela fait 20 ans que je ne fais rien ce jour-là, comme le jour du décès de mon papa, le 7 juin. Mais je me suis dit "Tiens, c’est le 16 mai, ça fait 20 ans exactement". Je l’ai pris peut-être comme un porte-chance. C’est une lourde responsabilité, mais je ne me suis pas demandé si c’était bien ou non pour ma carrière. Mais bon, c’est sûr que je me mets une grosse pression ! Pour le titre, ce sera Et s’il fallait le faire.

Vous êtes une ambassadrice de la chanson française, alors ce concours vous correspond assez bien…
Si dans les écoles russes on étudie le français sur mes paroles, c’est génial. Mais j’y allais parce que je voulais partager ma musique, présenter mes chansons. Après, si je suis l’ambassadrice de la chanson française, tant mieux.

En parlant des pays de l’Est, les Français sont assez étonnés de découvrir que vous êtes une immense star en Russie !
Je suis assez étonnée qu’on en parle autant en ce moment. C’est vrai que j’ai commencé ma tournée là-bas mais ça fait quand même des années et des années que j’ai du succès en Russie ! Les médias français ont toujours été moins intéressés par ce qui se passe à l’étranger. Mais en même temps, tant mieux si on le sait maintenant.

Comment trouvez-vous votre place dans la chanson française aujourd’hui ?
Parmi les jeunes artistes il y en a que j’aime bien, comme Camille ou Zazie. Il en faut pour tout le monde... Le fait que les gens disent que ce que je fais est moderne, c’est plutôt flatteur. Parce qu’après 22 ans de carrière, c’est là que tu peux prendre un coup. J’en suis fière.
Avec Kabaret, tout se passe plutôt très bien, mais je suis toujours dans le doute. J’ai mis la barre très haute, physiquement aussi d’ailleurs ! Je tiens, même si j’ai des bleus aux genoux ! Mais je suis tellement contente de présenter ce spectacle et j’ai toujours peur de ne pas me donner assez sur scène, alors…

Propos recueillis par Carole Bouchard
http://www.evous.fr

Nous vous en avons déjà parlé, Patricia Kaas représentera la France à l'Eurovision qui se tiendra à Moscou le 16 mai prochain. Le titre qu'elle interprétera à cette occasion s'intitule Et s'il fallait le faire, et sera issu de Kabaret, son nouvel album.

Dans une interview accordée à TV Grandes Chaînes, Patricia Kaas confie qu'elle a déjà présenté son nouveau spectacle Kabaret, en décembre dernier à Moscou. L'album, qui n'est dans les bacs que depuis le 20 janvier, s'est déjà vendu à 30 000 exemplaires grâce à une vente en avant-première sur internet. Patricia Kaas est très populaire en Russie, pays d'accueil de l'Eurovision cette année. Toujours dans l'interview, elle déclare ainsi : "C'est sans doute pourquoi on m'a contactée. Je suis aussi l'égérie d'une chaîne russe de magasins de cosmétiques. "

Elle avoue également avoir d'abord refusé la proposition (d'où les nombreuses rumeurs), pensant que l'Eurovision devait être un tremplin aux nouveaux talents. Stress de défendre son pays, mais aussi risque de se retrouver derrière des artistes de secondes zones au classement, la décision de participer à l'Eurovision n'a pas été facile à prendre. Finalement, Patricia Kaas a décidé qu'elle n'avait pas grand-chose à perdre, mais peut-être tout à gagner...

Patricia Kaas très sexy... fait son Kabaret !




Bien accompagnée par son "band", son mini groupe de musique, la chanteuse Patricia Kaas a offert à son public, un concert éblouissant !

Au Casino de Paris, le 20 janvier dernier, elle a présenté avec plaisir et puissance quelques-unes de ses nouvelles chansons. En 2008, Patricia Kaas sort son huitième opus qui se veut un retour aux sources : Kabaret...

Avec bonheur et mystère (c'est sa marque de fabrique) elle a interprété son tube Et s'il fallait le faire, qu'elle chantera d'ailleurs à l'Eurovision 2009, dont la finale sera disputée à Moscou le 16 mai prochain...

Ses cheveux coupés courts, son corps musclé, tout était fait pour que chavirent les fans et les autres... Patricia Kaas, un show qu'elle rôde depuis le 6 janvier et qui la transporte à travers toute l'Europe...

Un come-back réussi !
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«Je n’irais pas jusqu’à mourir pour un homme»

par Pascal Pellegrino

En tournée aux Pays-Bas, la chanteuse était interviewée jeudi par «20 minutes» dans «Les patriotes» sur Rouge FM.


Les concerts romands de Patricia Kaas sont déjà complets.

– «20 minutes».  Patricia Kaas, dans votre dernier clip, «Kabaret», vous vous révélez très sensuelle, vêtue d’un corset. Peut-on dire qu’un des mots-clés de votre dernier album est la sensualité?
– Patricia Kaas.  Il n’y avait pas de mot-clé, pas de directive. Et puis, au final, tout dépend de celui qui écoute l’album. On peut le trouver mélancolique, feutré ou – pourquoi pas – sensuel. Mais moi, quand j’entends ma propre voix, je ne la trouve pas forcément sensuelle.
– Vous possédez un corps de rêve, des jambes splendides. Est-ce à dire que vous vous soumettez à une séance quotidienne de fitness?
– Avant une tournée, je fais effectivement pas mal de sport. Dans mon nouveau spectacle, il y a une danseuse contemporaine. Avec elle j’ai fait énormément de travail. Maintenant, j’ai la chance d’être assez fine. Je ne fais pas trop attention à ce que je mange. Je prends de tout mais raisonnablement. Je sais qu’en disant cela, des femmes vont me détester!
– Madonna a récemment été la cible de moqueries parce qu’à 50 ans elle se fait photographier dans des tenues jugées trop sexy pour son âge. Est-ce à dire qu’il y a un âge limite autorisé pour qu’une femme puisse être sexy?
– Je suis une fan de Madonna. C’est sûr qu’elle n’a pas besoin de mettre un juste-au-corps pour que l’on constate qu’elle est toujours superbe pour son âge. Pour moi, une femme peut être sexy ou sensuelle jusqu’à 70 ans ou même plus. Sensuelle et sexy ne veut pas dire forcément dénudée. C’est un état d’esprit, un comportement.
– Votre tournée va passer par la Suisse, le 26 février à Genève et le 6 mars à Montreux, ainsi que le 1er mars à Lucerne et le 3 mars à Zurich. Lorsque vous avez vécu à Zurich, avez-vous cédé à la tentation d’une spécialité suisse?
– Oui, la fondue. Je savais faire la moitié-moitié, mais elle était moins bonne que dans certains restos où j’allais!
– Le 16 mai, vous représenterez la France à l’Eurovision de la chanson avec un titre de votre dernier album: «Et s’il fallait le faire». C’est une chanson d’amour qui inverse les codes établis, puisque c’est une femme qui est prête à tout pour être aimée d’un homme. Est-ce que cette femme vous ressemble?
– Quand j’ai reçu ce texte, j’ai trouvé très fort qu’une femme se déclare prête à mourir pour l’amour d’un homme. Est-ce que je suis prête à en faire de même? Non, je n’irais pas jusqu’à mourir pour un homme! Mais dans la force de caractère de cette femme, oui, elle me ressemble.
– Tout récemment, vous avez confié: «C’est moi qui quitte les hommes...»
– Je confirme. Dans mes précédentes relations, c’est toujours moi qui suis partie la première. Mais on ne sait jamais ce que la vie vous réserve. Là, pour le moment, je n’ai pas du tout envie d’être quittée!
– L’amour impossible fait naître de très belles chansons. Un artiste peut-il vivre dans sa vie personnelle un amour tout simple, ou est-il condamné à vivre des amours compliquées?
– On dit souvent qu’un artiste a besoin de chagrins pour pouvoir mieux interpréter ou écrire une chanson. Maintenant, j’ai eu d’autres blessures dans ma vie: j’ai perdu mes parents très jeunes. Ce sont des émotions qui, certes, sont encore des cicatrices, même si j’ai appris depuis à vivre heureuse sans eux. Cette douleur, je l’ai en moi; c’est pour cela que je n’ai peut-être pas besoin de vivre un chagrin d’amour pour le ressentir quand je chante.
– Vous possédez un ange gardien en la personne d’un ours en peluche. A-t-il un nom et vous accompagne-t-il vraiment chaque soir avant d’entrer en scène?
– Il s’appelle Nono, et effectivement je le tiens dans mes bras avant de monter sur scène ainsi qu’après le spectacle. S’il n’est pas là, il me manque quelque chose. Il fait partie de ma vie depuis que ma mère n’est plus là. Il me donne confiance et c’est une protection.
– Sur votre dernier album plane l’ombre de Marlene Dietrich, une femme qui a traversé les étapes de votre vie. Dietrich disait que les seuls amis dignes d’intérêt sont ceux qu’on peut appeler à 4 h du matin. En avez-vous des amis comme ceux-ci, et parmi eux y a-t-il d’autres artistes de renom?
– Oui, j’en ai, mais pas beaucoup! Parmi eux, aucun artiste que vous pourriez connaître.
– 2009, c’est pour vous une année de tournée avec, je crois, plus de 150 dates de concerts. Est-ce à dire que vous mettez votre vie privée en stand-by?
– Non, il faut juste s’adapter. Certes, je suis beaucoup en tournée, mais l’homme avec qui je vis a aussi un métier qui lui prend énormément de temps. Pour l’instant, tout se passe bien. On s’est rencontrés à un moment très difficile par rapport à mes disponibilités – soit la sortie d’un album et la préparation d’une tournée. Ce moment-là est derrière nous, et j’ai presque envie de dire que c’est plus facile de se voir maintenant que je suis en tournée. C’est juste une question d’organisation: j’essaie de rentrer au moins une fois par semaine. Pour l’instant, ça fonctionne!

"Mon Kabaret", le nouveau clip de Patricia Kaas