Natasha St Pier

Jolie interview,merci Virginie

Natasha St-Pier : elle veut plus que de l’amour



RE
Pour son quatrième album, la Canadienne change de disque mais ne renonce pas pour autant à nous bercer d’émotions.

FRANCESCA CASERI

Trois ans qu’on n’avait pas entendu parler d’elle. Pourtant, le précédent opus de Natasha
St-Pier, tout comme le single “Un ange frappe à ma porte”, avait fait un carton. Alors, la raison de cette (trop) longue absence ? Un épisode de “Vis ma vie”, au cours duquel la jeune femme emprunte la vie d’une infirmière. Elle ne sort pas indemne de l’expérience et, un moment, va jusqu’à envisager de laisser tomber sa carrière de chanteuse. Pendant plus d’un an, elle avoue n’avoir pas chanté. Pas une note. Et puis, quand même, l’envie lui revient de faire un disque. Mais autrement. Pour affirmer ce changement survenu en elle, elle décide de ne plus faire appel à l’équipe qui l’avait accompagnée jusque-là. Exit Pascal Obispo, qui avait signé la plupart de ses succès précédents, dont “ Tu trouveras” et “Si on devait mourir demain”. Pourtant, au bout de quelques mois, Obispo l’appelle. Bien qu’il sache qu’elle est décidée à travailler avec d’autres que lui, il lui dit qu’il a quelques chansons qu’il voudrait qu’elle écoute, comme ça. Au final, c’est son mentor retrouvé qui concoctera ce nouvel opus baptisé, tout simplement, Natasha St-Pier. Parce qu’après six albums, la jeune femme de 27 ans s’est rendu compte que son public ne savait pas trop bien qui elle était vraiment. Un excès de pudeur auquel elle entend bien remédier, avec cet opus qui bénéficie d’un petit supplément d’âme qui fera – peut-être – toute la différence.
Cœur de Pier

Fil rouge de ce nouvel album, l’amour, toujours l’amour… Mais pas seulement ce sentiment brûlant qu’elle chante dans “Embrasse-moi”, le premier extrait du disque. La jeune femme évoque à plusieurs reprises ses liens familiaux, qu’elle fasse référence à sa famille de sang ou à celle d’adoption qu’elle s’est choisie ces dernières années. Des potes chanteurs, musiciens, artistes, devenus incontournables dans la vie de la jeune femme. « Une famille que je me suis construite, loin de chez moi, mais qui m’est chère. Qui me pardonne mes erreurs comme le ferait ma vraie famille. » Parce que si l’amour est une responsabilité, les gens qui vous aiment sont là aussi pour vous aider à surmonter les obstacles, « à aller vers ses rêves ». Comme le raconte la chanteuse : « Dans ma famille, le truc, ça n’a jamais été d’être médecin de père en fils. Ce qu’on nous demande, c’est d’être heureux de père en fils. » À propos de bonheurs partagés, elle évoque son frère et “John”, une chanson dédiée qui lui est dédiée. Ce complice de toujours, elle se reproche de l’avoir “délaissé”, au tout début de sa carrière. « J’étais tellement emballée par tout ce qui m’arrivait. Quand je suis partie en France, je n’ai pas trop pensé au fait qu’il allait se retrouver tout seul. Ce n’est pas qu’aujourd’hui, il m’en veuille. C’est plutôt moi
qui me dis que je ne me suis pas bien conduite. C’est important de pouvoir dire aux gens qui comptent pour vous : j’aurais pu faire mieux. De reconnaître qu’on n’a pas été à la hauteur. » Et d’ajouter : « Quand on aime vraiment quelqu’un, il faut lui donner ce dont il a vraiment besoin et non pas ce dont nous, on aurait besoin dans la même situation. Trop souvent, on aime comme on voudrait être aimé. »
Embrassez-la

À propos de ce nouvel opus, Natasha fait preuve de la même décapante lucidité. « Cet album, il me plaît bien. Même s’il n’est peut-être pas complètement construit pour le marché tel qu’il est aujourd’hui. » Téméraire, elle ajoute : « En ce moment, il y a une crise du disque. Je n’ai pas envie de “subir” tout ça mais plutôt de vivre avec. Si l’époque n’est plus à vendre des millions d’albums alors, raison de plus, pour faire ce dont on a vraiment envie. » On la sent déterminée à aller de l’avant, quoi qu’il en coûte. D’ailleurs, elle accorde que pour elle, « L’essentiel n’est pas tant de trouver des réponses mais, plutôt, de continuer à se poser des questions. » Et d’épiloguer à propos de son métier de chanteuse, en particulier, et de la vie, en général : « Une fois que tu penses que tout est acquis, tu es foutue. Même si c’est beaucoup de boulot de ne jamais prendre les choses pour acquises. Ça demande une énergie folle. En même temps, je sais bien que je suis incapable de me laisser aller. Si j’ai un gros défaut, c’est bien celui-là. Parfois, c’est mal vu. On me trouve trop combative. On dit que j’ai les dents qui rayent le parquet. Pourtant, je ne suis pas une conquérante. Je cherche mon bonheur avant tout. » Ce qui l’empêche de témoigner, un peu plus loin, des “tourments” que lui ont valus sa collaboration
avec Obispo : « C’est un homme qui vit avec ses souffrances. C’est son moteur. Moi, je ne veux pas souffrir et c’est ça qui me pousse en avant. Il connaît mes faiblesses et il ne se gêne pas pour appuyer là où ça fait mal. Il peut même aller jusqu’à me dire des méchancetés, parce qu’il sait que c’est comme ça que j’avance. C’est dingue mais, au final, c’est aussi très rassurant. Il fait partie de ma famille, il m’a vue grandir. Bien sûr, c’est douloureux mais je sais aussi que je n’ai pas à jouer la fière. Avec lui, je peux être complètement moi-même. »
http://soirmag.lesoir.be

merci!

merci de l'info!

Merci pour l'info sur les rediffusions Virginie.
Les vidéos des passages de Natasha sont d'ailleurs disponibles sur Nabbox :)

ah tiens salut bertrand :P

Merci pour l'info et les jolies photos virginie

Natasha sur Mona FM génial,merci pour l'info.

Ouiiii merci pour l'info, du coup je serai dans les studios de Mona FM lundi :) :)

Merci pour ces précisions virginie.
J'ai hâte de voir ça.

merci

Merci Amandine pour les jolies photos.
Merci virginie pour le scan.

C'est super ça,j'ai vraiment hâte de voir.
Merci super admin pour toutes ces infos.