Johnny Hallyday

Johnny Hallyday : démesure technique pour le dieu du stade Bonal




Une scène gigantesque a été installée sur la pelouse du stade Bonal. Photo Michel Schuler


Avec Johnny Hallyday c’est un Dieu du stade qui pénètre ce soir sur la scène de Bonal. Pour un show qui a nécessité des prouesses technologiques et une organisation colossale afin de monter la scène du Tour 66.

Jean-Claude Camus, le producteur de Johnny Hallyday, a fait dans la démesure pour la dernière tournée de l’artiste. Depuis quelques jours, le stade Bonal s’est transformé en une véritable ruche où travaillent près 250 personnes. Des techniciens aux ingénieurs en passant par les musiciens, les backliners, les riggers… Sans compter des renforts spécifiques qui ont déchargé 70 semi-remorques, 1200 tonnes de matériels et 10 km de câbles.
Il faut dire que la scène a de quoi donner le vertige. 280 tonnes, 60 m de longueur, 30 m de hauteur, 30 m de profondeur, 2000 m² d’envergure surmontée d’un aigle géant qui déploie ses ailes.

Affluence record

Techniquement, c’est également de la folie pure puisque huit écrans géants sur bras robotisés, ont été installés (ceux du stade Bonal seront également utilisés), une technologie, paraît-il, inédite sur une scène de spectacle qui se prolongera dans la foule pour une communion parfaite. La pelouse, qui n’a jamais été aussi belle sera protégée au dernier moment par des tapis spécifiques afin d’éviter tout risque de photosynthèse. Car il va faire chaud ce soir au stade Bonal. Une affluence record (25 000 spectateurs) pour saluer la performance scénique d’un artiste hors normes.
À 21h15, Johnny allumera le feu non sans avoir étreint comme il se doit la valeur montante de la chanson française. Un certain Christophe Maé qui se produira en première partie et qui, lui aussi, commence à compter ses fans par milliers. Et comme la météo sera clémente, Bonal va vivre son premier grand show musical. En attendant le retour de la bête de scène sous le toit de l’Axone en octobre prochain.

Michel Schuler

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À Bollaert, les fans de Johnny apprécieront la configuration de la scène, la même qu'au Stade de France fin mai. Détails techniques, production... Voici les préparatifs du concert, côté coulisses.

La production.- Bollaert Développement, filiale à 100 % du Racing-club de Lens consacrée aux spectacles et dirigée par Jean-Marie Bomba, dispose de la licence pour entreprendre des événements de ce genre. Jean-Claude Camus Production a donc laissé Bollaert Développement coproduire le concert de Johnny Hallyday avec Vérone Productions.


Le stade.- Après le dernier match du championnat, les grilles ont été enlevées. « Nous pouvons remercier la Coupe du monde de rugby de 2007, explique Jean-Marie Bomba, car elles sont plus basses que par le passé. En revanche, pour les sièges, cela demande beaucoup de temps et d'énergie. » Deux jours après le concert, Bollaert aura retrouvé son allure habituelle. Les techniciens ne vont pas traîner : le prochain spectacle de Johnny est prévu le vendredi 12 juin au stade Jules-Deschaseaux du Havre.
La sécurité.- Si la vigilance est toujours de mise en cas de concert, police et pompiers ne seront pas mobilisés comme pour un grand match de foot. « Johnny a encore la patate, ses fans aussi, mais cela n'impose pas un dispositif particulier. Notre filiale "protection et sécurité" Agora sera là mais on ne prévoit pas une équipe de gros bras pour gérer les excès. Environs 450 stadiers, contrôleurs et stewards seront là pour guider le public. » Réglages.- Ce lundi seront opérés les nombreux réglages techniques (sonorisation, lumières, prises de vues...) mais Johnny ne sera pas présent à Bollaert pour les balances. D'ailleurs, demain il arrivera très tard au stade : vers 17 h 30 ou 18 heures. En fin de concert, il interprétera Et maintenant, que vais-je faire ? puis retournera dans sa loge avant de partir assez vite sous d'autres cieux.
• F. C.
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Avant de fêter les 66 ans de Johnny Hallyday... sa famille et tous ses potes se sont mis en short !








Hier pour les 66 ans de Johnny Hallyday, nous lui avons souhaité un... BON ANNIVERSAIRE JOHNNY !!!
La star française, qui vient de donner une poignée de concerts de rêve au Stade de France, et dont le dernier film - Vengeance (voir la bande-annonce) - est toujours à l'affiche, était au Parc des Princes la veille, en présence de tous ses proches et de tous ses copains, afin de donner de lui-même pour la bonne cause !
Alors qu'il poursuivra dès demain sa grande tournée "Tour 66", qui passera par le stade de la Beaujoire, à Nantes, le rocker était effectivement dimanche après-midi dans la célèbre enceinte du PSG, où il a donné le coup d'envoi d'un match de football en faveur de deux associations humanitaires qui lui tiennent à coeur.
Celle dont sa femme Laeticia (venue avec leurs deux adorables filles, Jade et Joy) est ambassadrice - l'Unicef -, et Plus fort la vie, l'association de ses amis Jean-Claude Darmon , qui est le parrain de Joy - dont le baptème aura lieu le 5 juillet à Gstaad -et sa compagne Hoda Roche.
Organisé par Jean-Claude Darmon, le match opposait deux équipes de people triés sur le volet. On a ainsi pu croiser les joueurs venus avec leurs familles dont David Hallyday, la mère de ses deux filles Estelle Lefébure était là aussi, Jean-Pierre Castaldi, Paul Belmondo (venu avec son épouse Luana et leurs trois fils), Dominique Rocheteau, Anthony Delon avec une de ses filles Liv, Pascal Elbé, Patrick Bruel, Jean-Roch, Henri Leconte, Bruno Putzulu, Pierre Sarkozy ,Patrick Poivre d'Arvor, Francis Lalanne, Guillaume Durand qui n'était que spectateur, ou encore Gérard Jugnot , Patrick Blondeau l'ex capitaine de l'OM, le boxeur Brahim Asloum , le président de la chaîne Africa 24, Diagna Ndiaye - dont le lancement à Paris a été un rendez-vous incontournable pour les stars - . Dans les tribunes des supporters, Régine (qui vient de lancer son parfum Zoa ), l'homme d'affaires François Bennaceur, Laurence Ferrari membre très actif de l'association Plus Fort la vie, entre autres...
Dans une ambiance très bon enfant, les stars du cinéma et de la musique se sont amusées comme des fous, sous le regard de Johnny, entouré de toute sa famille - David, Laeticia, Joy et Jade -, visiblement très heureux de cette journée idyllique.
On va dire que c'était un match nul pour faire plaisir aux participants, et que Jean-Pierre Castaldi et Francis Lalanne ont été de très bons gardiens de but ! C'est une somme d'environ 100.000 euros qui a été récoltée pour les deux associations. Bravo à tous et merci.
Ce soir, c'est en petit comité, sa famille et ses plus proches amis que Le Taulier fêtera son anniversaire dans un endroit qui a été privatisé pour l'occasion.
Adam Ikx

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Johnny Hallyday : pour son anniversaire, Laeticia, David, Jade... mais aussi Alain Delon et tous les copains étaient là !

Le grand Johnny Hallyday a fêté ses 66 ans avec sa famille et ses amis hier soir dans l'excellent restaurant italien Le Stresa, dans le VIIIe arrondissement, fermé au public pour l'occasion. Autour d'une immense table en "u", les convives étaient réunis pour cet événement de taille : Laetitia, son épouse, David, son fils accompagné de son épouse Alexandra Pastor, l'ex-femme de David Estelle Lefébure était également de la fête avec leurs enfants Ilona et Emma, petites-filles de Johnny. Jade, l'enfant que le rocker a adoptée en 2004, était présente mais pas sa petite soeur Joy, trop jeune pour participer à la fête. Ce n'est pas si grave, elle a pu être avec son papa dimanche au Parc des Princes pour une belle cause !

De nombreux amis se sont également rassemblés pour fêter l'anniversaire de notre rocker, notre star de la chanson française. Mathilde Seigner et son compagnon Mathieu, le Commissaire Moulin, Yves Rénier et son épouse Karin, l'acteur Laurent Olmedo et sa femme, le réalisateur Olivier Dahan (La Môme) et sa femme, sans oublier Jean-Claude Darmon, parrain de la petite Joy, et sa compagne Hoda, le prince Emmanuel Philibert de Savoie et sa princesse Clotilde Courau ainsi que Paul Belmondo et son épouse Luana, la marraine de Jade. Le copain de toujours Claude Bouillon bien sûr ainsi que son photographe préféré et ami Daniel Angeli et son épouse cécile.

La fête n'aurait pas été complète sans la présence d'un invité surprise : Alain Delon ! Avec ce monstre sacré du cinéma, Johnny Hallyday, en très grande forme, a soufflé ses bougies et coupé le gâteau.

Vient le moment des cadeaux... Laeticia lui a offert une paire de santiags noires superbes, faites sur mesure tandis que Jean-Claude Darmon a choisi une veste Dolce & Gabbana, s'il vous plaît. Chacun a donné un cadeau personnalisé et la superstar gâtée était aux anges. Et le repas dans tout ça ? Le menu composé d'antipasti, de cocktail de pâtes et d'un framboisier était simple pour une fête aussi sympathique que conviviale !

A 66 ans, outre une ultime tournée de folie à travers la France, Johnny Hallyday vient également de signer son retour au cinéma avec Vengeance présenté à Cannes en mai dernier. La rockstar est sur tous les fronts avec son énergie légendaire, dont on connaît le secret : passer de bons moments avec sa famille et ses amis intimes !
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Le chanteur Johnny Hallyday, qui vient de fêter ses 66 ans entouré de sa famille et ses amis, va, selon le magazine Challenge, prêter sa voix au film Titeuf, dessin-animé réalisé par Zep et adapté de la bande-dessinée du même nom.
Selon nos informations, la bête de scène - qui a récemment enflammé le Stade de France - a même commencé les enregistrements puisqu'il était en studio lundi dernier afin de mettre en boîte la chanson d'un des personnages, qui lui ressemblerait.
Nous avons hâte d'en savoir un peu plus sur ce projet placé sous le signe de la comédie et qui promet d'être captivant !
L.R
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Johnny Hallyday mettra bien le feu... à la Tour Eiffel le 14 juillet !

Ses adieux ont été époustouflants... Le 29, 30 et 31 mai 2009 resteront pour ceux qui étaient au Stade de France et pour ceux qui étaient postés religieusement devant leur téléviseur pour admirer le "Tour 66" de Johnny Hallyday, des moments inoubliables ! Trois dates, trois performances phénoménales.
Après toutes ces émotions l'interprète d'Allumer le Feu s'est rendu dimanche dernier le 14 juin, au Parc des Princes afin de donner le coup d'envoi d'un match de football caritatif. Après l'effort, le réconfort...
Le 15 juin dernier, notre rockeur préféré a fêter ses 66 ans avec sa famille et ses amis. Un anniversaire très... people ! Laeticia Hallyday était au côté de son mari adoré ainsi que sa petite Jade (Joy n'était pas présente étant encore trop jeune), mais aussi David Hallyday, Estelle Lefébure, Mathilde Seigner, Yves Rénier, le réalisateur Olivier Dahan, Paul et Luana Belmondo, sans oublier Jean-Claude Darmon et sa compagne Hoda (il est le parrain de Joy) et... la liste est encore longue ! L'invité surprise était Alain Delon et Rachida Dati est passée faire un bisou pour le gâteau. Toutes ces personnes étaient présentes pour entourer cet homme si généreux.
Une si grande générosité, que Johnny a décidé de vous offrir de nouveau un concert. Eh oui ! Le plus grand des rockeurs sera le 14 juillet prochain à la Tour Eiffel ou il donnera de nouveau un concert ! C'est Christophe Maé qui en fera la première partie. Son producteur Jean-Claude Camus, nous a confirmé la nouvelle "Ce sera le même spectacle grandiose qu'au Stade de France mais cependant légèrement raccourci de façon à ce que Bertrand Delanoë puisse envoyer le feu d'artifice qu'offre la mairie de Paris à 23h45". Nicolas et Carla fans du rocker seront-ils là ?
Mais avant de faire ce magnifique cadeau à tous ses fans, Johnny continue sa tournée des stades avec une autre jolie date sur son agenda. Il sera auprès de sa petite famille le 5 juillet à Gstaad à l'occasion du baptême de sa dernière petite fille Joy.
Chloé Breen

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Hallyday à Genève - une vie, nos vies




Le Stade de Genève figurait, ce 4 juillet, sur la carte du «Tour 66» de Johnny Hallyday. Après le passage de Christophe Maé, Johnny Hallyday a su, malgré le gigantisme de sa production, toucher chacun. Ses chansons... notre mémoire.

Pour son «Tour 66», Johnny Hallyday s'est payé la Rolls de ses rêves. Ou plutôt la Cadillac, question de cohérence. Un show que ne dédaigneraient ni les Stones, ni Madonna. Fête foraine futuriste. Explosion d'images, de lumières (le toujours formidable Jacques Rouveyrollis), sonorisation brutale et époustouflante à la fois.
Pour Hallyday, le point final - si c'en est vraiment un - de toutes les démesures. Pour son public, l'adieu au dieu vivant, qui quitte la scène en réussissant une sortie parfaite, donnant en trois heures de spectacle, sans aucune baisse de régime, une relecture clinquante et imparable de ses cinquante ans de carrière.
Quoi ma gueule?

Lorsque vous dites à votre entourage que vous allez écouter Johnny, il arrive qu'on vous regarde d'un drôle d'air, entre incrédulité, ironie et compassion. Johnny et ses multiples transfigurations, Johnny et ses spectacles mégalo, Johnny «ah que», Johnny et son chalet de Gstaad, Johnny qui n'a jamais rien inventé et qui aura néanmoins connu une vie de surmédiatisation... Bien sûr, il y a de quoi être lassé.
Bien sûr. Et pourtant, Hallyday, si vous n'êtes pas né au cours des douze derniers mois, aura d'une manière ou l'autre, à un moment ou à un autre, laissé une empreinte dans votre vie. Et quand ce sont 36.000 personnes qui se rassemblent, comme cette nuit à Genève, ce sont autant de vécus qui vibrent au phénomène de la madeleine rock n'roll de Johnny Proust.
Une première preuve? Lorsque le «Patron» ouvre son show par «Ma gueule», silencieux tendu comme un arc, moi, je me souviens de la pochette bleue, Johnny encasquetté façon voyou, qui habillait le 45 Tours: oui, les mômes, un truc rond et noir en vinyle qu'on achetait avec de l'argent dans des magasins...
Vous raconter l'efficacité de «Joue pas de rock 'n'roll pour moi», bonifié par quarante années d'électricité? A quoi bon, cela ne convaincrait que les déjà convaincus. Vous dire l'émotion qui surgit de ce «Diego» somptueux? Idem. Dans Johnny, chacun projette ce qu'il a à projeter. Avec son cœur ou son cerveau. Parfois même les deux. Mais est-ce différent pour n'importe quel autre artiste?
Gabrielle ou Johanna?

Distorsion flamboyante. «Que je t'aime» et son lyrisme de tous les excès. Elle s'appelait Johanna. J'étais au lycée (on disait «gymnase», en Suisse, à l'époque) et elle à l'école secondaire. C'était une vraie fan de Johnny, avec les posters dans sa chambre, et tout et tout. Moi, j'écoutais Dylan ou les Stones et, sûr de mon bon goût, me moquait gentiment de ce Johnny rocker de pacotille. N'empêche... aujourd'hui, Johnny chante «Que je t'aime» et la voici qui traverse ma tête, ses yeux bruns, son parfum, Johanna...
Parmi les 36.000 cœurs qui battent sur ce «Que je t'aime» titanesque, lequel n'a pas sa Johanna ou son Johann dans un coin de sa mémoire? Ou sa «Gabrielle», comme celle que chante Hallyday en faisant toujours semblant d'y croire?
Pénible «Unchained Melody», hurlé en duo avec Amy Keys. Le groupe qui s'éclate sur «Born to Be Wild» : la légende, toujours respecter la légende. «Allumer le feu» tout de rouge, «Requiem pour un fou», tout de bleu, dans une mise en image de jeu vidéo à la fois sombre et psychédélique...
Des chœurs aériens lancent «Le pénitencier», pendant que des scènes mobiles fendent la foule, suivant un Mississipi imaginaire. Dans ma tête, il y a la télévision du samedi soir, les émissions de variété façon Guy Lux ou Maritie & Gilbert Carpentier, ressuscitées il y a peu par Bénabar. Mes parents qui trouvaient que tout de même, ce Johnny transpirait beaucoup.
C'est aussi les premières boum. Et les doigts qui font mal quand on enchaîne des accords de guitare balbutiants, la mineur, do, ré, et puis le fa, ce barré qui paraît impossible. Un autre souvenir télévisuel, fort: ce soir de juin 1974, quand Hallyday chante «Le pénitencier» dans les murs de la prison de Bochuz (la France avait refusé son projet), face à un public de détenus qui ne sont sans doute pas encore revenus de ce qu'ils ont vécu ce jour-là.
Jusqu'à minuit

Medley rock. Et medley rhythm & blues. Attention, pas R&B, on ne va pas mélanger la sueur et la guimauve numérisée. «Les Coups», «Noir c'est noir», «Seul», «Jusqu'a minuit». Ces titres américains, noirs et furieux, intransposables en français et que pourtant Johnny transposa avec plus ou moins de bonheur.
Un autre souvenir déboule. Paris, fin 1983. Ce soir-là, je vais dans une boîte écouter un concert du «Chance Orchestra», le bébé tout neuf d'un copain musicien, Patrick Lannes, fondu de rhythm & blues. Je suis assis sur le bord de la scène. Et soudain Johnny déboule pour «taper le bœuf» avec Patrick et ses potes, la crème des musiciens parisiens. Me voici donc à deux mètres de l'idole dans tous ses états. Paris, show-biz, rock 'n' roll, tout cela. Depuis, Patrick est parti jammer au ciel. Avec Michel Berger peut-être, que Johnny salue ce soir à travers un beau et sobre «Tennessee»?
Cette fois, la nuit est vraiment tombée. Black and blue... «Toute la musique que j'aime». Ridicule, ce frenchy qui chante le delta du Missisipi? Oui. Et non. On a peut-être des racines là où l'on est né, mais personne ne peut interdire à qui que ce soit de s'en faire pousser ailleurs, des racines. Mêmes rêvées. Une autre image me traverse, récente celle-là. Mes enfants écoutent, les yeux rivés sur les somptueuses roches navajo, la voix de Johnny leur dire que «Ici la terre est rouge de tout le sang versé». Pour eux, la bande son de Monument Valley, c'est Hallyday.
Et maintenant

Après «L'Envie», Johnny et son groupe (ne se présente-t-il pas comme «le chanteur du groupe»?) quittent la scène. Puis reviennent pour la chanson des adieux, «Ça ne finira jamais», solide. Le spectacle peut alors se terminer par «Et maintenant», immense Bécaud, comme d'autres spectacles de Johnny se sont terminés par des hymnes de Bref, Piaf, Ferré, Aznavour, histoire d'inscrire un peu plus Hallyday le rocker parmi les géants de la chanson française, même s'il n'a pratiquement jamais écrit la moindre chanson.
Une fois les lumières du stade rallumées, un peu sonné, chacun rentrera chez soi, des décibels plein la tête, et autant de souvenirs. Les nouveaux, forgés pendant le concert, et les autres, ceux que le concert aura ressuscité. Les tiens, les miens, qui ne sont pas les mêmes et qui ont pourtant un dénominateur commun surnommé Johnny Hallyday.

Bernard Léchot, Genève, swissinfo.ch
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La tête de l'aigle s'élève dans les airs. Perchés sur la structure métallique de la scène, cinq techniciens réceptionnent l'oiseau de fer. Avec trente-cinq autres confrères, ils occupent le stade de la Méditerranée, jour et nuit, depuis une semaine.« Les gens ne s'en rendent pas compte, mais c'est une préparation de folie ! », explique Bruno Varlet, le régisseur du site. Un travail de titan a commencé pour ces travailleurs de l'ombre.
Première étape : mettre en place le trackway : de larges plaques métalliques posées sur la pelouse du stade. Cette dernière n'aurait pas survécu au passage des cinquante semi-remorques qui transportent le matériel : poutres, échafaudages, décor... Autre danger pour elle : les pieds du public. Soit, des plaques en plastiques la recouvriront


le 8 juillet (1) .
Deuxième étape : le montage des 20 mètres de scène. Durée : trois jours pleins. Là aussi, les moyens déployés sont colossaux : deux camions plateaux ; six chariots élévateurs de 2 tonnes et un de 5 tonnes ; deux grues de 50 tonnes et une de 80... Face à tels engins, il n'a pas toujours été facile de s'adapter à l'architecture du stade : « On a été obligé de dégonfler les pneus des grues pour entrer et de les regonfler quelques mètres plus loin. Sinon, ça ne passait pas », détaille le régisseur Bruno Varlet.
Tout doit être reconstitué à l'identique du concert du 30 mai au stade de France. Le batteur de Johnny Hallyday sera surélevé sur une scène amovible. Les quatre statues métalliques orneront l'arrière de la scène.
Côté technique, un mur d'images occupera l'arrière-plan. Sans oublier les quatre panneaux robotisés pour les jeux de lumières. Au total, 1 000 câbles électriques sont nécessaires.
Reste à aménager les vestiaires en loges d'artistes car la préparation des coulisses fait partie du travail. On ne pouvait quand même pas laisser Christophe Maé, Johnny Hallyday et la production sans électricité ! Une fois encore, câbles et électriciens sont réquisitionnés. Et pour nourrir tous ces acharnés de boulot, des cuisiniers préparent les repas midi et soir.
Enfin, il a fallu penser au public qui engendre, lui aussi, des moyens techniques. Pour éviter qu'il ne se perde dans les méandres du stade de la Méditerranée, les organisateurs ont pris les devants. Des tours signalétiques vont être disposées un peu partout. Elles indiqueront l'accès aux parkings, aux gradins et aux toilettes. Des grilles compléteront le tableau pour canaliser la foule et éviter les débordements.
Subsiste la question : quand les lieux seront-ils investis par le maître de la soirée et par son équipe ? Si la production est sur place depuis une semaine, les musiciens arriveront le jour même. Histoire de s'imprégner des lieux. « Des réglages de sons avec les instruments sont prévus de 15 h à 16 h environ », précise Bruno Varlet. Quant à la vedette, l'heure de son arrivée n'est pas connue : « On l'apprendra au dernier moment », poursuit le régisseur du site.
Près de 30 000 spectateurs sont attendus le 8 juillet. Johnny Hallyday devrait afficher complet à Béziers. Après le concert, les fans repartiront des étoiles dans les yeux. Les 120 techniciens, eux, retourneront aux échafaudages. Et en une journée, tout sera démonté.

Laurie ZÉNON

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Johnny Hallyday a assuré un show exceptionnel à Genève... avant de baptiser sa petite Joy : et gratuitement, avec ça !

La légende du rock francophone continue d'émouvoir les foules pour sa tournée. Depuis le coup d'envoi de son Tour 66 au Zénith de Saint-Etienne, le 8 mai dernier, Johnny Hallyday continue d'assurer un spectacle sans faute qui ravit, chaque soir où il chante, des milliers de fans exaltés, commepar exemple au Stade de France[/url]. A chaque fois, c'est pareil : l'excitation, l'émotion et la déception. L'excitation de revoir celui qui nous a fait swinguer, l'émotion de voir une telle star sur scène et la déception car décidément, les deux heures et demie de concert sont beaucoup trop courtes...

En ces temps troublés,où les mythes de la musique disparaissent, Johnny reste une référence rassurante pour les accros des yé-yés et autres pyromanes mélomanes désireux d'Allumer le feu. Et comme à chaque fois, Johnny assure le show : samedi soir à Genève, le sexagénaire a revêtu son costume pailleté et a enchanté les suisses de cette voix aussi émouvante que rocailleuse. En quelques mots : du pur Hallyday. Les 36 000 fans ont bravé le fossé intergénérationnel et ont savouré en choeur le spectacle étonnant de leur compatriote suisse qui était "chaud", d'après ses propres termes. Un artiste "chaud" qui n'a pas laissé son sens de l'humour en France : après avoir présenté tous ses musiciens, il a ajouté sourire aux lèvres "Et le chanteur du groupe s'appelle Johnny Hallyday". Comme s'il était utile de préciser l'identité d'une telle légende qui ne peut évidemment pas passer inaperçue, même mélangée à une pléthore de musiciens !

Parmi les nombreux spectateurs animés d'une vive émotion, il était possible de croiser ses proches comme sa délicieuse épouse Laeticia, son fan de la première heure Nikos Aliagas ou encore Estelle Lefébure (ex belle-fille de Jojo) avec ses deux filles. Tous ont assisté au spectacle de Johnny qui a redonné ses lettres de noblesse au rock. Ce show avait d'ailleurs une saveur particulière pour l'artiste : d'une part parce qu'il précédait le baptême de sa petite Joy, d'autre part parce que les fonds récoltés ont été versés à l'UNICEF.

En effet, comme il est interdit d'exercer une activité rapportant de l'argent pour les ressortissants helvétiques, Johnny a été ravi d'utiliser une autre option. Ses attachées de presse Catherine Battner et Vincence Starck nous ont en effet confirmés que Johnny a naturellement choisi de verser son cachet au Fonds des Nations Unis pour l'Enfance. Pourtant, dans un premier temps, il était question que ce soit une organisation caritative comme LittleDreams (association de Phill Collins, qui habite lui aussi en Suisse) qui bénéficie de cet argent, mais l'UNICEF s'est finalement mis sur les rangs. In fine, il apparaît assez naturel que ce soit cette agence de l'ONU qui jouisse de cette somme puisque Laeticia Hallyday en est marraine. Les affaires de générosité restent en famille ! Il en sera de même pour les deux autres concerts en octobre à l'Arena.

La famille, justement. Une valeur fondamentale pour le clan Hallyday qui a été mise en avant lors du baptême tant attendu de l'adorable petite Joy, qui a rejoint Johnny et Laeticia le 24 décembre 2008, à l'âge de 5 mois. D'origine viêtnamienne, l'adorable petite princesse a tout de suite émue ses parents... et sa grande soeur, la ravissante Jade qui fêtera ses 5 ans en août prochain (un anniversaire sûrement aussi festif que ses 4 ans !). C'est donc pour la petite poupée Hallyday que la famille et les amis se sont déplacés. Et quels amis ! Constatez plutôt.

Si David Hallyday était malheureusement absent lors de ces festivités pour des raisons professionnelles, sa femme Alexandra Pastor et leur fils Cameron (4 ans et demi) étaient, eux, bien présents. Ils ont pu saluer le célèbre cuisinier à chapeau Marc Veyrat, Nikos, Bruno Putzulu et sa fiancée (ils devraient bientôt se marier), la réalisatrice Dominique Cantien (qui va bientôt épouser le comédien et réalisateur Stéphane Ferrara), Jean-Claude Darmon (le parrain de Joy) et sa compagne Hoda Roche, la chef Hélène Darroze (marraine de Joy) ou encore Christophe Maé (qui assurera - comme pour les autres dates de la tournée - la première partie de Johnny au pied de la Tour Eiffel le 14 juillet) et sa compagne Nadège (parents d'un petit Jules, un an) et bien sûr Estelle Lefébure venue avec ses deux filles nées de l'union avec David (Ilona et Emma, âgées de 14 et 12 ans).

Que du beau monde !

Comme pour la récente partie de foot donnée en faveur de l'UNICEF où toute la famille et les amis de notre Johnny national étaient réunis, tout le monde était présent à Gstaad pour ce tendre moment. Et bien sûr, nous y étions aussi ! Si vous êtes sages, nous vous dévoilerons très prochainement les coulisses de ce petit moment au cours duquel Joy était la star !

C'est une affaire de famille chez les Hallyday !

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