Isabelle Boulay
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Re: Isabelle Boulay
Virginie a écrit:Merci Maud pour ces dates, c'est gentil de nous tenir au courant.
Corinne j'espère que tu pourras y assister, d'ici 2012 on sait jamais tu pourrais gagner au lotto .
Finalement j'ai pris mes places aujourd'hui. Je suis au 4e rang pile poil au milieu. Le gars du Géant a été super adorable avec moi pour que je sois bien placé !!!
coco82- Nombre de messages : 3154
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Re: Isabelle Boulay
Le MP3 de la future chanson extraite de l'émission "Peneope" du 21/07/2011 (Canada) :
http://www.megaupload.com/?d=NA4WM1VC
L'album "Les grands espaces" paraîtra le 8 novembre au Canada et le 21 novembre en Europe. Ce nouveau disque, est réalisé par Benjamin Biolay.
http://www.megaupload.com/?d=NA4WM1VC
L'album "Les grands espaces" paraîtra le 8 novembre au Canada et le 21 novembre en Europe. Ce nouveau disque, est réalisé par Benjamin Biolay.
coco82- Nombre de messages : 3154
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Re: Isabelle Boulay
Merci beaucoup Corinne
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Re: Isabelle Boulay
Avec grand plaisir !!!
coco82- Nombre de messages : 3154
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Charts in France - Isabelle Boulay reprend "True Blue" avec Dolly Parton
Isabelle Boulay reprend "True Blue" avec Dolly Parton.
Sur son prochain album "Les grands espaces", réalisé par Benjamin Biolay, Isabelle Boulay reprendra "True Blue" en duo avec Dolly Parton. Un disque qui sera disponible en bacs en France, à partir du 14 novembre prochain. La chanteuse viendra par ailleurs défendre sa nouvelle pièce sur le plancher parisien avec quelques concerts au Casino de Paris du 1er au 4 décembre prochain.
Isabelle Boulay et Benjamin Biolay dévoileront leur travail sur l'album "Les grands espaces" à partir du 8 novembre au Canada et du 14 novembre en Europe. Ce nouveau disque comprendra notamment la pièce "True Blue", enregistrée à Nashville en duo avec Dolly Parton. Une pièce - comme on dit au Canada, écrite par Dolly Parton et James Newton Howard. Dolly Rebecca Parton est une chanteuse de country et de pop, compositrice, actrice, productrice et scénariste américaine, née le 19 janvier 1946 à Sevierville dans le Tennessee aux États-Unis. En un demi siècle elle est devenue la Reine de la Country (« Queen of Country Music »).
C'est donc une troisième collaboration qui unira les deux artistes, puisque déjà en 2000, l'interprète de "La superbe" avait réalisé l'album "Mieux qu'ici-bas", et en 2004 celle de "Tout un jour". "Chansons pour les mois d'hiver", la dernière production de la séduisante Isabelle Boulay n’avait par ailleurs pas brillé dans les charts français. En effet, l'album n’est resté qu’une semaine dans le Top Albums, occupant la 173ème place. Étrange pour Isabelle Boulay qui, il y a tout juste quelques années, enchainait les tubes. C’est notamment avec l’opus "Mieux qu’ici bas" (2000), dont tous les singles sont devenus des hits, que sa carrière décolle en France : "Parle-moi", "Un jour ou l’autre" et "Quelques pleurs" entre autres. Classé au Top Albums pendant 105 semaines, il a dépassé le million d’exemplaires vendu et lui permet le titre d’artiste féminine de l’année aux Victoires de la musique. Après une très longue tournée, paraît une nouvelle production en 2004 : "Tout un jour". Porté par le titre "C’est quoi, c’est l’habitude", l’opus est encensé par la critique et séduit à nouveau le public. On y retrouve notamment le duo avec Johnny Hallyday "Tout au bout de nos peines". En 2007, paraît "De retour à la source" dont le succès est plus que confidentiel, suivi l’année suivante de "Nos lendemains" (Top Albums 7 en 2008) qui reçoit également les éloges des médias.
Par ailleurs, Isabelle Boulay sera au FestiBlues International de Montréal au parc Ahuntsic le dimanche 14 août, avec ses invités Michel Rivard, Steve Marin et l'harmoniciste Guy Bélanger. Puis au Casino de Paris du 1er au 4 décembre prochain.
http://www.chartsinfrance.net
Sur son prochain album "Les grands espaces", réalisé par Benjamin Biolay, Isabelle Boulay reprendra "True Blue" en duo avec Dolly Parton. Un disque qui sera disponible en bacs en France, à partir du 14 novembre prochain. La chanteuse viendra par ailleurs défendre sa nouvelle pièce sur le plancher parisien avec quelques concerts au Casino de Paris du 1er au 4 décembre prochain.
Isabelle Boulay et Benjamin Biolay dévoileront leur travail sur l'album "Les grands espaces" à partir du 8 novembre au Canada et du 14 novembre en Europe. Ce nouveau disque comprendra notamment la pièce "True Blue", enregistrée à Nashville en duo avec Dolly Parton. Une pièce - comme on dit au Canada, écrite par Dolly Parton et James Newton Howard. Dolly Rebecca Parton est une chanteuse de country et de pop, compositrice, actrice, productrice et scénariste américaine, née le 19 janvier 1946 à Sevierville dans le Tennessee aux États-Unis. En un demi siècle elle est devenue la Reine de la Country (« Queen of Country Music »).
C'est donc une troisième collaboration qui unira les deux artistes, puisque déjà en 2000, l'interprète de "La superbe" avait réalisé l'album "Mieux qu'ici-bas", et en 2004 celle de "Tout un jour". "Chansons pour les mois d'hiver", la dernière production de la séduisante Isabelle Boulay n’avait par ailleurs pas brillé dans les charts français. En effet, l'album n’est resté qu’une semaine dans le Top Albums, occupant la 173ème place. Étrange pour Isabelle Boulay qui, il y a tout juste quelques années, enchainait les tubes. C’est notamment avec l’opus "Mieux qu’ici bas" (2000), dont tous les singles sont devenus des hits, que sa carrière décolle en France : "Parle-moi", "Un jour ou l’autre" et "Quelques pleurs" entre autres. Classé au Top Albums pendant 105 semaines, il a dépassé le million d’exemplaires vendu et lui permet le titre d’artiste féminine de l’année aux Victoires de la musique. Après une très longue tournée, paraît une nouvelle production en 2004 : "Tout un jour". Porté par le titre "C’est quoi, c’est l’habitude", l’opus est encensé par la critique et séduit à nouveau le public. On y retrouve notamment le duo avec Johnny Hallyday "Tout au bout de nos peines". En 2007, paraît "De retour à la source" dont le succès est plus que confidentiel, suivi l’année suivante de "Nos lendemains" (Top Albums 7 en 2008) qui reçoit également les éloges des médias.
Par ailleurs, Isabelle Boulay sera au FestiBlues International de Montréal au parc Ahuntsic le dimanche 14 août, avec ses invités Michel Rivard, Steve Marin et l'harmoniciste Guy Bélanger. Puis au Casino de Paris du 1er au 4 décembre prochain.
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Re: Isabelle Boulay
Merci pour l'info Virginie !!!
coco82- Nombre de messages : 3154
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ActuaMusic - Isabelle Boulay de retour avec Benjamin Biolay…
Isabelle Boulay de retour avec Benjamin Biolay…
La douceur venue du froid Canadien, va faire son apparition dès Novembre prochain, puisqu’Isabelle Boulay sera de retour dans les bacs et c’est accompagnée de l’un des meilleurs artistes de la scène Française que la chanteuse revient pour nous offrir un véritable flot de bonheur…
photo_crédits_Maxyme-G.-Delisle
Les grands espaces, Isabelle Boulay la québécoise internationale, les a embrassés toute sa vie. Après « Nos lendemains», son opus précédent, intime et chaleureux, la voilà qui revient aux sources de la musique qui l’a vu grandir : un disque à la country-folk limpide et mélodique, réalisé par Benjamin Biolay, un disque dont les chansons virevoltent entre Europe et Nouveau Monde, ballades et rêveries, reprises et surprises. À côté d’inédits signés Jean-Louis Murat, Benjamin Biolay, Michel Rivard ou Steve Marin, qui d’autre qu’Isabelle Boulay pouvait revisiter avec autant de bonheur Phil Spector et Daniel Lanois, Lee Hazlewood et Julien Clerc, Etta James, Françoise Hardy ou Hubert Mounier ? Sans oublier un exclusif et rare duo avec Dolly Parton, la légende de la country music...
« Les grands Espaces », inaugurés par le single « Fin Octobre, Début Novembre », chanson d’amour réaliste et ode enchantée à Montréal, marque le retour d’une artiste unique, amoureuse de la vie et de la musique. Un grand et beau voyage dans des espaces infinis.
Alors rendez vous dès le 15 Septembre pour découvrir ce que nous réserve la divine Isabelle…
Francois Bertin
http://www.actuamusic.fr
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Ecoutez le nouveau single d'Isabelle Boulay : "Fin octobre, début novembre"
Ecoutez le nouveau single d'Isabelle Boulay : "Fin octobre, début novembre"
Elle n'a pas pu attendre le début du mois de novembre, ni même la fin du mois d'octobre pour dévoiler son tout nouveau single, premier extrait de l'album "Les grands espaces", attendu dans les bacs le 14 novembre. La collaboration avec Benjamin Biolay a encore une fois été fructueuse : découvrez ce nouveau titre sur Pure Charts !
Après son album de "Chansons pour les mois d'hiver" qui n'a guère convaincu en 2009, Isabelle Boulay s'est dit qu'elle aurait peut-être plus de chance avec l'automne. Son nouveau single "Fin octobre, début novembre" est en effet de bien meilleure facture que ses dernières productions plus sombres, ayant perdu de leur saveur et devenues trop lisses. Avec ce premier extrait de l'album "Les grands espaces", dont la parution est programmée le 14 novembre, Isabelle Boulay renoue avec Benjamin Biolay qui a une nouvelle fois mis à contribution ses talents de compositeur, lui qui s'était déjà brillamment illustré sur les précédents "Mieux qu'ici bas" (2000) et "Tout un jour" (2004). Un disque qui donnera lieu à une nouvelle tournée puisque la chanteuse foulera le sol français avant l'hiver : le Casino de Paris est d'ores et déjà réservé du 1 au 4 décembre.
C’est notamment avec l’opus "Mieux qu’ici bas" (2000), dont tous les singles sont devenus des hits, que la carrière d'Isabelle Boulay décolle véritablement en France : "Parle-moi", "Un jour ou l’autre" et "Quelques pleurs", entre autres. Classé au Top Albums pendant 105 semaines, il a dépassé le million d’exemplaires vendu et lui permet de remporter le prix d’"Artiste féminine de l’année" aux Victoires de la musique. Après une très longue tournée, paraît son successeur en 2004 : "Tout un jour". Porté par le titre "C’est quoi, c’est l’habitude", l’opus est encensé par la critique et séduit à nouveau le public. On y retrouve notamment le duo avec Johnny Hallyday "Tout au bout de nos peines" et un texte adressé à toutes les futures mamans intitulé "En t'attendant". En 2007, paraît "De retour à la source" dont le succès est plus que confidentiel, suivi l’année suivante de "Nos lendemains" (Top Albums 7 en 2008) qui reçoit également les éloges des médias. Elle entame une nouvelle tournée d’une trentaine de dates en 2008 (dont trois à l’Olympia) qui reste à ce jour la dernière qu’elle ait produite en France.
Jonathan HAMARD
http://www.chartsinfrance.net
Elle n'a pas pu attendre le début du mois de novembre, ni même la fin du mois d'octobre pour dévoiler son tout nouveau single, premier extrait de l'album "Les grands espaces", attendu dans les bacs le 14 novembre. La collaboration avec Benjamin Biolay a encore une fois été fructueuse : découvrez ce nouveau titre sur Pure Charts !
Après son album de "Chansons pour les mois d'hiver" qui n'a guère convaincu en 2009, Isabelle Boulay s'est dit qu'elle aurait peut-être plus de chance avec l'automne. Son nouveau single "Fin octobre, début novembre" est en effet de bien meilleure facture que ses dernières productions plus sombres, ayant perdu de leur saveur et devenues trop lisses. Avec ce premier extrait de l'album "Les grands espaces", dont la parution est programmée le 14 novembre, Isabelle Boulay renoue avec Benjamin Biolay qui a une nouvelle fois mis à contribution ses talents de compositeur, lui qui s'était déjà brillamment illustré sur les précédents "Mieux qu'ici bas" (2000) et "Tout un jour" (2004). Un disque qui donnera lieu à une nouvelle tournée puisque la chanteuse foulera le sol français avant l'hiver : le Casino de Paris est d'ores et déjà réservé du 1 au 4 décembre.
C’est notamment avec l’opus "Mieux qu’ici bas" (2000), dont tous les singles sont devenus des hits, que la carrière d'Isabelle Boulay décolle véritablement en France : "Parle-moi", "Un jour ou l’autre" et "Quelques pleurs", entre autres. Classé au Top Albums pendant 105 semaines, il a dépassé le million d’exemplaires vendu et lui permet de remporter le prix d’"Artiste féminine de l’année" aux Victoires de la musique. Après une très longue tournée, paraît son successeur en 2004 : "Tout un jour". Porté par le titre "C’est quoi, c’est l’habitude", l’opus est encensé par la critique et séduit à nouveau le public. On y retrouve notamment le duo avec Johnny Hallyday "Tout au bout de nos peines" et un texte adressé à toutes les futures mamans intitulé "En t'attendant". En 2007, paraît "De retour à la source" dont le succès est plus que confidentiel, suivi l’année suivante de "Nos lendemains" (Top Albums 7 en 2008) qui reçoit également les éloges des médias. Elle entame une nouvelle tournée d’une trentaine de dates en 2008 (dont trois à l’Olympia) qui reste à ce jour la dernière qu’elle ait produite en France.
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Re: Isabelle Boulay
Merci beaucoup Corinne
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Isabelle Boulay - Teaser "souffrir pour toi n'est pas souffrir"
Teaser "Souffrir par toi n'est pas souffrir". Extrait du nouvel album d'Isabelle Boulay "Les Grands Espaces" à paraître le 14 novembre 2011.
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Re: Isabelle Boulay
J'adore !!! Vivement la sortie de l'album !!!
coco82- Nombre de messages : 3154
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Dans les coulisses du show, avec Olivier Minne : liste des artistes invités.
Dans les coulisses du show, avec Olivier Minne : liste des artistes invités.
Fiction-variété produite par Be Aware (Cauet), l'émission Dans les coulisses du show sera diffusée samedi 12 novembre à 20h35 sur France 2. Olivier Minne animant ce divertissement.
Les téléspectateurs verront l’envers du décor et seront témoins du déroulement (vrai ou faux) d’une émission de télévision : les artistes invités joueront leur propre rôle et les comédiens incarneront les équipes de production qui travaillent dans les coulisses d'une émission.
Une émission, qui mélange la prestation scénique et la frénésie des coulisses, fictionnée sur un ton délibérément drôle, promet le diffuseur.
Seront présents :
Gérard Lenorman & Tina Arena,
Christophe Maé,
Chimène Badi,
Dany Brillant,
Roberto Alagna,
Zaz,
Julien Clerc,
Seal,
Isabelle Boulay,
Michaël Miro,
la troupe 1789 les amants de la Bastille,
Florent Pagny,
Inna Modja,
Nolwenn Leroy,
Laurent Voulzy,
Merwan Rim,
la troupe Dracula,
Elisa Tovati,
Dave,
Kamel Ouali,
Lisa Angell,
Benabar,
la troupe Adam et Eve.
Par Pascal
http://www.leblogtvnews.com/article-dans-les-coulisses-du-show-avec-olivier-minne-liste-des-artistes-invites-87360591.html
Fiction-variété produite par Be Aware (Cauet), l'émission Dans les coulisses du show sera diffusée samedi 12 novembre à 20h35 sur France 2. Olivier Minne animant ce divertissement.
Les téléspectateurs verront l’envers du décor et seront témoins du déroulement (vrai ou faux) d’une émission de télévision : les artistes invités joueront leur propre rôle et les comédiens incarneront les équipes de production qui travaillent dans les coulisses d'une émission.
Une émission, qui mélange la prestation scénique et la frénésie des coulisses, fictionnée sur un ton délibérément drôle, promet le diffuseur.
Seront présents :
Gérard Lenorman & Tina Arena,
Christophe Maé,
Chimène Badi,
Dany Brillant,
Roberto Alagna,
Zaz,
Julien Clerc,
Seal,
Isabelle Boulay,
Michaël Miro,
la troupe 1789 les amants de la Bastille,
Florent Pagny,
Inna Modja,
Nolwenn Leroy,
Laurent Voulzy,
Merwan Rim,
la troupe Dracula,
Elisa Tovati,
Dave,
Kamel Ouali,
Lisa Angell,
Benabar,
la troupe Adam et Eve.
Par Pascal
http://www.leblogtvnews.com/article-dans-les-coulisses-du-show-avec-olivier-minne-liste-des-artistes-invites-87360591.html
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Mona FM Gagnez vos places pour Isabelle Boulay
Gagnez vos places pour Isabelle Boulay à partir de la semaine prochaine.
Mona FM vous invite au concert d'Isabelle Boulay
Le samedi 26 novembre à 20h30 - Casino Barrière de Lille
www.monafm.fr
Marie Rose- Modérateur
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Canoe - Isabelle Boulay lance son album libre
Isabelle Boulay lance
son album libre
Après quatre ans d’absence dans la grande francophonie, Isabelle Boulay arrive avec son nouvel album Les grands espaces, un opus qui compte un bel amalgame de reprises, de pièces originales, de chansons en français comme en anglais.
«Quand on a commencé à imaginer l’album, explique Isabelle, on ne s’est pas dit qu’on allait faire tant de reprises, de chansons originales, en anglais ou en français. On a voulu faire un album sans interférences. On voulait juste faire un beau disque, cohérent avec des chansons qui se tiennent.
Comme on avait envie d’un album qui rallie la musique nord-américaine à celle de la grande variété française avec un souffle un peu plus folk country, de poursuivre la chanteuse, les chansons se sont imposées d’elles-mêmes.»
Cet album colle à la peau d’Isabelle.
«C’est ce qu’il y a de plus prêt de ma nature profonde de Québécoise, dit-elle, telle que je me sens au cœur de ma vie, là où je me définis, entre l’Amérique, la terre de mes influences et la France, la terre de mes aspirations. Ma place est là. Cet album est un album libre, affranchi, comme Benjamin et moi.»
COMME DE LA HAUTE COUTURE
Ce Benjamin, c’est son complice de longue date, Benjamin Biolay qui a réalisé l’album. Il est venu de France, à Montréal pour guider Isabelle en studio. Ensemble ils ont créé un magnifique album.
«On a voulu le son intemporel, une sonorité assez vintage, pour que dans vingt ans, il soit encore actuel comme un manteau de Christian Lacroix. On a voulu faire de la haute couture, avec les meilleures étoffes et les meilleures "petites mains", qui sont les musiciens et les sonorisateurs.»
Intitulé Les grands espaces, ce nouvel album d’Isabelle sortira sur les deux continents - Europe et Amérique - à une semaine d’intervalle, soit le 8 novembre au Québec et le 14 à Paris.
La chanteuse a choisi ce titre parce qu’il enveloppe bien toutes les chansons.
«J’avais demandé à Steve Marin des chansons qui évoquent la route et les grands espaces, et c’était resté dans un coin de sa tête, dit-elle. Il m’a écrit Les grands espaces et j’ai trouvé que c’était la chanson la plus emblématique du disque. Elle porte toutes les autres en elle. Elle raconte le message de l’album.
Les grands espaces, ce ne sont pas que des horizons, mais des espaces intérieurs en nous qui s’agrandissent - on le souhaite - avec le temps qui passe. C’est aussi l’espace du rêve, l’espace du cœur et de l’âme humaine.»
UN CADEAU DU CIEL
La chanteuse n’est qu’éloges à l’égard de l’auteur-compositeur québécois qu’est Steve Marin, lui qui avait fait pour Isabelle Chanson pour les mois d’hiver, un des seuls à qui elle fait des commandes de chansons.
«Il a un talent d’écriture exceptionnel, dit-elle, et je me sens assez proche de lui pour lui demander des chansons.»
Un autre proche de longue date est Mario Leblanc, son ancien directeur de tournée, alors qu’Isabelle était âgée dans la vingtaine. Ce dernier lui a fait parvenir la chanson Fin octobre début novembre, premier extrait et déjà un succès radio.
«Je ne savais même pas qu’il écrivait des chansons, raconte Isabelle. Ç’a été une surprise totale. On venait de commencer à travailler en studio quand on l’a reçue et on en est tout de suite tombés amoureux. Cette chanson-là, c’est un cadeau du ciel!»
AVEC GÉRANT ET ENFANT
Il y a près de quatre ans que la chanteuse n’avait pas produit un album pour la grande francophonie, son dernier opus, Chansons pour les mois d’hiver, ayant été exclusivement lancé au Québec. Tout de suite après son lancement et la promotion au Québec, Isabelle s’envolera pour Paris, lancer son album, très attendu, en France. Suivra une tournée de spectacles qui débutera le 24 novembre. La chanteuse sera notamment au Casino de Paris du 1er au 4 décembre. Son conjoint et gérant Marc-André Chicoine sera auprès d’elle et leur fils Marcus, 4 ans, viendra les rejoindre.
«Le spectacle est déjà monté, dit-elle. On a répété ici à Montréal. La mise en scène est d’Yves Desgagnés, et les éclairages de Jacques Rouveyrollis, qui a éclairé les plus grands - Hallyday, Barbara, France Gall - et avec qui je voulais travailler depuis longtemps. Ces deux-là réunis, c’est une super grande rencontre. Je serai entouré des mêmes musiciens, dont le chef d’orchestre Martin Bachand.»
Pour les spectacles au Québec, il faudra attendre au début du mois de mars. La tournée de la chanteuse débutera à l’Olympia de Montréal. Isabelle reviendra entre-temps pour la période des fêtes.
Un duo touchant avec Dolly Parton
Sur ce nouvel album, il y a vraiment de tout pour plaire, dont le fameux duo qu’Isabelle a enregistré avec la reine du country américain Dolly Parton.
Les voix d’Isabelle et de Dolly Parton réunies, c’est du bonbon. Sur Les grands espaces, elles reprennent ensemble en duo la pièce True Blue, un succès de la vedette américaine. La chanson qui raconte l’amour d’une femme pour l’homme de sa vie, est touchante. L’enregistrement l’avait été tout autant.
«Quand je l’ai entendu chanter sur ma voix, je n’étais pas émue, mais ébranlée, se souvient Isabelle. Ma grand-mère Boulay regardait peu la télévision. Elle l’ouvrait seulement pour écouter le pape et... Dolly Parton. Me retrouver avec elle en studio, je n’en revenais juste pas. Il y a des moments dans la vie où on mesure le chemin parcouru. C’en était un.
Me retrouver avec cette grande dame-là, m’a beaucoup impressionné. Cette femme est spectaculaire, mais aussi très spirituelle. Elle possède une intelligence de la vie.»
DE WILLIE À MURAT
Les grands espaces comptent cinq pièces en anglais, dont quatre reprises, y compris True Blue avec Dolly Parton, Summer Wine qu’elle chante en duo avec Benjamin Biolay et At last, popularisée par Etha James.
«On avait enregistré cette pièce pour se détendre et s’amuser, raconte Isabelle, dans un seul souffle, mais je ne voulais pas la mettre sur l’album, par pudeur, parce qu’elle n’était pas parfaite. Mais Benjamin (Biolay) a beaucoup insisté. Il l’a fait écouter à Pascal Nègre, le patron de ma compagnie de disques, Universal, et même à son ex belle-mère, Catherine Deneuve, qui étaient d’accord avec lui. Alors, j’ai cédé.»
Isabelle a aussi enregistré Partir au loin, une chanson originale de Michel Rivard (et Ève Déziel) qui lui avait donné le succès Entre Matane et Bâton Rouge. Elle a repris un succès de Françoise Hardy, Où va la chance, celui de Julien Clerc, Souffrir par toi n’est pas souffrir, et celui de Willie Lamothe Mille après mille. Elle a aussi enregistré une pièce originale de Benjamin Biolay, Voulez-vous l’amour, ainsi que Amour aime aussi nous voir tomber, de l’auteur-compositeur français Jean-Louis Murat (Bergheaud).
Ce dernier qui se tient loin des grands centres dans ses montagnes en Auvergne, lui a d’ailleurs signifié sa satisfaction, après avoir entendu la chanson.
POUR LES HOMMES
La chanteuse reprend également Jolie Louise de Daniel Lanois, une pièce que son père, décédé en 1994, aimait particulièrement.
«Après son accident de la route en 1980, et neuf mois aux soins intensifs, mon père qui souffrait déjà d’insuffisance cardiaque et pulmonaire, était parti vivre en forêt, raconte Isabelle. Il s’était retiré de la vie conventionnelle. Il avait le courant par génératrice, et il écoutait beaucoup la radio de Radio-Canada. Un jour, il m’avait demandé de lui acheter une cassette de ce gars qui chantait Jolie Louise. Il l’écoutait beaucoup.
Des gars, comme le personnage de la chanson, j’en ai connu beaucoup, de poursuivre la chanteuse. Ils arrêtaient à notre restaurant familial (avant l’accident), comme à un refuge, quand ils revenaient du chantier, après trois ou quatre mois d’ouvrage. Je l’ai enregistrée pour mon père et pour tous les hommes qui travaillent fort à la Baie James et ailleurs. C’est la réalité de beaucoup d’hommes de mon village, et ça le sera encore plus avec le plan d’exploitation du Grand Nord.»
L’album Les grands espaces sort au Québec le 8 novembre. Il y aura deux versions, dont une en édition limitée qui compte trois pièces supplémentaires.
Agnès Gaudet
http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2011/11/03/18919546-jdm.html
Après quatre ans d’absence dans la grande francophonie, Isabelle Boulay arrive avec son nouvel album Les grands espaces, un opus qui compte un bel amalgame de reprises, de pièces originales, de chansons en français comme en anglais.
«Quand on a commencé à imaginer l’album, explique Isabelle, on ne s’est pas dit qu’on allait faire tant de reprises, de chansons originales, en anglais ou en français. On a voulu faire un album sans interférences. On voulait juste faire un beau disque, cohérent avec des chansons qui se tiennent.
Comme on avait envie d’un album qui rallie la musique nord-américaine à celle de la grande variété française avec un souffle un peu plus folk country, de poursuivre la chanteuse, les chansons se sont imposées d’elles-mêmes.»
Cet album colle à la peau d’Isabelle.
«C’est ce qu’il y a de plus prêt de ma nature profonde de Québécoise, dit-elle, telle que je me sens au cœur de ma vie, là où je me définis, entre l’Amérique, la terre de mes influences et la France, la terre de mes aspirations. Ma place est là. Cet album est un album libre, affranchi, comme Benjamin et moi.»
COMME DE LA HAUTE COUTURE
Ce Benjamin, c’est son complice de longue date, Benjamin Biolay qui a réalisé l’album. Il est venu de France, à Montréal pour guider Isabelle en studio. Ensemble ils ont créé un magnifique album.
«On a voulu le son intemporel, une sonorité assez vintage, pour que dans vingt ans, il soit encore actuel comme un manteau de Christian Lacroix. On a voulu faire de la haute couture, avec les meilleures étoffes et les meilleures "petites mains", qui sont les musiciens et les sonorisateurs.»
Intitulé Les grands espaces, ce nouvel album d’Isabelle sortira sur les deux continents - Europe et Amérique - à une semaine d’intervalle, soit le 8 novembre au Québec et le 14 à Paris.
La chanteuse a choisi ce titre parce qu’il enveloppe bien toutes les chansons.
«J’avais demandé à Steve Marin des chansons qui évoquent la route et les grands espaces, et c’était resté dans un coin de sa tête, dit-elle. Il m’a écrit Les grands espaces et j’ai trouvé que c’était la chanson la plus emblématique du disque. Elle porte toutes les autres en elle. Elle raconte le message de l’album.
Les grands espaces, ce ne sont pas que des horizons, mais des espaces intérieurs en nous qui s’agrandissent - on le souhaite - avec le temps qui passe. C’est aussi l’espace du rêve, l’espace du cœur et de l’âme humaine.»
UN CADEAU DU CIEL
La chanteuse n’est qu’éloges à l’égard de l’auteur-compositeur québécois qu’est Steve Marin, lui qui avait fait pour Isabelle Chanson pour les mois d’hiver, un des seuls à qui elle fait des commandes de chansons.
«Il a un talent d’écriture exceptionnel, dit-elle, et je me sens assez proche de lui pour lui demander des chansons.»
Un autre proche de longue date est Mario Leblanc, son ancien directeur de tournée, alors qu’Isabelle était âgée dans la vingtaine. Ce dernier lui a fait parvenir la chanson Fin octobre début novembre, premier extrait et déjà un succès radio.
«Je ne savais même pas qu’il écrivait des chansons, raconte Isabelle. Ç’a été une surprise totale. On venait de commencer à travailler en studio quand on l’a reçue et on en est tout de suite tombés amoureux. Cette chanson-là, c’est un cadeau du ciel!»
AVEC GÉRANT ET ENFANT
Il y a près de quatre ans que la chanteuse n’avait pas produit un album pour la grande francophonie, son dernier opus, Chansons pour les mois d’hiver, ayant été exclusivement lancé au Québec. Tout de suite après son lancement et la promotion au Québec, Isabelle s’envolera pour Paris, lancer son album, très attendu, en France. Suivra une tournée de spectacles qui débutera le 24 novembre. La chanteuse sera notamment au Casino de Paris du 1er au 4 décembre. Son conjoint et gérant Marc-André Chicoine sera auprès d’elle et leur fils Marcus, 4 ans, viendra les rejoindre.
«Le spectacle est déjà monté, dit-elle. On a répété ici à Montréal. La mise en scène est d’Yves Desgagnés, et les éclairages de Jacques Rouveyrollis, qui a éclairé les plus grands - Hallyday, Barbara, France Gall - et avec qui je voulais travailler depuis longtemps. Ces deux-là réunis, c’est une super grande rencontre. Je serai entouré des mêmes musiciens, dont le chef d’orchestre Martin Bachand.»
Pour les spectacles au Québec, il faudra attendre au début du mois de mars. La tournée de la chanteuse débutera à l’Olympia de Montréal. Isabelle reviendra entre-temps pour la période des fêtes.
Un duo touchant avec Dolly Parton
Sur ce nouvel album, il y a vraiment de tout pour plaire, dont le fameux duo qu’Isabelle a enregistré avec la reine du country américain Dolly Parton.
Les voix d’Isabelle et de Dolly Parton réunies, c’est du bonbon. Sur Les grands espaces, elles reprennent ensemble en duo la pièce True Blue, un succès de la vedette américaine. La chanson qui raconte l’amour d’une femme pour l’homme de sa vie, est touchante. L’enregistrement l’avait été tout autant.
«Quand je l’ai entendu chanter sur ma voix, je n’étais pas émue, mais ébranlée, se souvient Isabelle. Ma grand-mère Boulay regardait peu la télévision. Elle l’ouvrait seulement pour écouter le pape et... Dolly Parton. Me retrouver avec elle en studio, je n’en revenais juste pas. Il y a des moments dans la vie où on mesure le chemin parcouru. C’en était un.
Me retrouver avec cette grande dame-là, m’a beaucoup impressionné. Cette femme est spectaculaire, mais aussi très spirituelle. Elle possède une intelligence de la vie.»
DE WILLIE À MURAT
Les grands espaces comptent cinq pièces en anglais, dont quatre reprises, y compris True Blue avec Dolly Parton, Summer Wine qu’elle chante en duo avec Benjamin Biolay et At last, popularisée par Etha James.
«On avait enregistré cette pièce pour se détendre et s’amuser, raconte Isabelle, dans un seul souffle, mais je ne voulais pas la mettre sur l’album, par pudeur, parce qu’elle n’était pas parfaite. Mais Benjamin (Biolay) a beaucoup insisté. Il l’a fait écouter à Pascal Nègre, le patron de ma compagnie de disques, Universal, et même à son ex belle-mère, Catherine Deneuve, qui étaient d’accord avec lui. Alors, j’ai cédé.»
Isabelle a aussi enregistré Partir au loin, une chanson originale de Michel Rivard (et Ève Déziel) qui lui avait donné le succès Entre Matane et Bâton Rouge. Elle a repris un succès de Françoise Hardy, Où va la chance, celui de Julien Clerc, Souffrir par toi n’est pas souffrir, et celui de Willie Lamothe Mille après mille. Elle a aussi enregistré une pièce originale de Benjamin Biolay, Voulez-vous l’amour, ainsi que Amour aime aussi nous voir tomber, de l’auteur-compositeur français Jean-Louis Murat (Bergheaud).
Ce dernier qui se tient loin des grands centres dans ses montagnes en Auvergne, lui a d’ailleurs signifié sa satisfaction, après avoir entendu la chanson.
POUR LES HOMMES
La chanteuse reprend également Jolie Louise de Daniel Lanois, une pièce que son père, décédé en 1994, aimait particulièrement.
«Après son accident de la route en 1980, et neuf mois aux soins intensifs, mon père qui souffrait déjà d’insuffisance cardiaque et pulmonaire, était parti vivre en forêt, raconte Isabelle. Il s’était retiré de la vie conventionnelle. Il avait le courant par génératrice, et il écoutait beaucoup la radio de Radio-Canada. Un jour, il m’avait demandé de lui acheter une cassette de ce gars qui chantait Jolie Louise. Il l’écoutait beaucoup.
Des gars, comme le personnage de la chanson, j’en ai connu beaucoup, de poursuivre la chanteuse. Ils arrêtaient à notre restaurant familial (avant l’accident), comme à un refuge, quand ils revenaient du chantier, après trois ou quatre mois d’ouvrage. Je l’ai enregistrée pour mon père et pour tous les hommes qui travaillent fort à la Baie James et ailleurs. C’est la réalité de beaucoup d’hommes de mon village, et ça le sera encore plus avec le plan d’exploitation du Grand Nord.»
L’album Les grands espaces sort au Québec le 8 novembre. Il y aura deux versions, dont une en édition limitée qui compte trois pièces supplémentaires.
Agnès Gaudet
http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2011/11/03/18919546-jdm.html
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Re: Isabelle Boulay
Merci
krystel- Nombre de messages : 1185
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Re: Isabelle Boulay
Merci
coco82- Nombre de messages : 3154
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Métro - Isabelle Boulay: de Biolay à Dolly
Isabelle Boulay: de Biolay à Dolly
Isabelle Boulay renoue avec les sonorités country folk sur Les grands espaces, un album entièrement réalisé par Benjamin Biolay L’opus compte aussi un duo avec Dolly Parton
Isabelle Boulay chante pour la première fois Montréal sur Les grands espaces. Cette chanson-là me rappelle quand j’ai emménagé ici, dit-elle à propos de Fin octobre, début novembre. À l’époque, je vivais seule au coin de Beaubien et de Saint-Denis, et je sortais la nuit pour me promener sur le boulevard Saint Laurent.»
Avec Benjamin Biolay, on ne badine pas. Parlez-en à Isabelle Boulay et à ses musiciens, qui ont goûté à la médecine «douce» du chanteur français cet été, durant l’enregistrement des Grands espaces, le nouvel album de la Québécoise. En studio, Biolay exigeait de la part de ses collaborateurs une attention de tous les instants. «On ne pouvait pas avoir la tête ailleurs parce qu’il le voyait tout de suite, confie l’interprète. Johnny Hallyday est comme ça : si tu chantes avec lui et que tu décroches pendant un huitième de seconde parce que tu as pensé au cadeau que tu dois acheter à ta mère, il s’en rend compte. Ça m’est arrivé une fois quand je faisais la tournée avec lui. Après le show, il m’avait dit : “Mais qu’est-ce qui s’est passé, Isabelle?” J’avais compris le message!»
Isabelle Boulay tenait mordicus à confier la réalisation de son huitième opus à Benjamin Biolay. Aux dires de la chanteuse, il était le seul à pouvoir l’aider à charmer le public français avec les sonorités country folk qu’elle affectionne tant, mais dont les Européens ne raffolent guère. «Je voulais faire résonner le souffle de l’Amérique profonde dans mes chansons... et pour y arriver, j’avais besoin de Benjamin, note-t-elle. Parce qu’en plus de connaître la variété française, il possède une grande culture de la musique country.»
Benjamin Biolay a porté plusieurs chapeaux durant l’enregistrement du CD : réalisateur, musicien (il joue du piano, de la guitare et de l’orgue), auteur (il signe la pièce Voulez-vous l’amour?) et chanteur (Summer Wine, une reprise d’une chanson interprétée à l’origine par Lee Hazlewood et Nancy Sinatra).
«Il a été d’une générosité absolue, affirme Isabelle. Il ne m’a jamais lâchée.»
L’histoire d’amour – professionnelle – entre Isabelle Boulay et Benjamin Biolay est née au tournant du siècle dernier, à l’époque de Mieux qu’ici-bas. Leurs chemins se sont par la suite croisés sur Tout un jour (2004) et Nos lendemains (2008), des opus couronnés de succès des deux côtés de l’Atlantique. Avec le temps, le tandem a développé une complicité que la chanteuse qualifie de «tacite».
«Dans la création, c’est le meilleur alter ego que j’ai connu, déclare-t-elle. Pour se comprendre, on n’a pas besoin de beaucoup se parler.»
Benjamin Biolay n’est pas le seul artiste de renom à avoir participé à l’aventure des Grands espaces. Isabelle Boulay s’est notamment entourée de Michel Rivard (Partir au loin), Mario «Luigi» Leblanc (Fin octobre, début novembre), Jean-Louis Murat (Amour aime aussi nous voir tomber) et Dolly Parton. Cette dernière joint sa voix à celle de la Québécoise sur True Blue, que la paire a enregistrée à Nashville.
Initiée par l’ingénieur de son Gary Pacsoza, cette rencontre restera à jamais gravée dans la mémoire d’Isabelle Boulay. «Des fois, dans la vie, tu mesures le chemin que tu as parcouru et tu te demandes comment tu as fait pour te rendre jusque-là. C’était un de ces moments-là», souligne-t-elle.
Car Dolly Parton n’est pas qu’une simple chanteuse aux yeux d’Isabelle. «Je l’ai découverte grâce à ma grand-mère, qui regardait la télé pour trois raisons : les nouvelles, le pape et Dolly Parton, raconte-t-elle. Pour nous, elle représentait l’ascension d’une femme de la classe ouvrière. Elle était une source d’inspiration, la preuve vivante que c’est possible d’atteindre les plus hauts sommets quand tu viens d’un milieu modeste.»
L’hiver 2011-2012 sera fort occupé pour Isabelle Boulay. À la fin novembre, elle entame une tournée européenne d’une durée de trois mois qui la mènera entre autres au Casino de Paris. Elle reviendra par la suite au Québec pour une autre série de concerts, avec des représentations prévues à l’Olympia de Montréal les 7 et 8 mars 2012.
Isabelle in english
On compte plusieurs titres en anglais sur Les grands espaces : des reprises (At Last, To Know Him Is to Love Him, True Blue, Summer Wine), mais aussi une pièce originale, All I Want Is Love.
Composée expressément pour Isabelle par les paroliers américains Ross Copperman et Alyssa Bonagura, cette chanson devait à l’origine figurer sur un projet d’album en anglais de la diva québécoise.«Ça n’aura pas lieu maintenant, mais je garde espoir que ce disque soit créé qu’un jour», dit l’interprète.
Les grands espaces
En magasin dès mardi
http://www.journalmetro.com/culture/article/1018345--isabelle-boulay-de-biolay-a-dolly--page0
Isabelle Boulay renoue avec les sonorités country folk sur Les grands espaces, un album entièrement réalisé par Benjamin Biolay L’opus compte aussi un duo avec Dolly Parton
Isabelle Boulay chante pour la première fois Montréal sur Les grands espaces. Cette chanson-là me rappelle quand j’ai emménagé ici, dit-elle à propos de Fin octobre, début novembre. À l’époque, je vivais seule au coin de Beaubien et de Saint-Denis, et je sortais la nuit pour me promener sur le boulevard Saint Laurent.»
Avec Benjamin Biolay, on ne badine pas. Parlez-en à Isabelle Boulay et à ses musiciens, qui ont goûté à la médecine «douce» du chanteur français cet été, durant l’enregistrement des Grands espaces, le nouvel album de la Québécoise. En studio, Biolay exigeait de la part de ses collaborateurs une attention de tous les instants. «On ne pouvait pas avoir la tête ailleurs parce qu’il le voyait tout de suite, confie l’interprète. Johnny Hallyday est comme ça : si tu chantes avec lui et que tu décroches pendant un huitième de seconde parce que tu as pensé au cadeau que tu dois acheter à ta mère, il s’en rend compte. Ça m’est arrivé une fois quand je faisais la tournée avec lui. Après le show, il m’avait dit : “Mais qu’est-ce qui s’est passé, Isabelle?” J’avais compris le message!»
Isabelle Boulay tenait mordicus à confier la réalisation de son huitième opus à Benjamin Biolay. Aux dires de la chanteuse, il était le seul à pouvoir l’aider à charmer le public français avec les sonorités country folk qu’elle affectionne tant, mais dont les Européens ne raffolent guère. «Je voulais faire résonner le souffle de l’Amérique profonde dans mes chansons... et pour y arriver, j’avais besoin de Benjamin, note-t-elle. Parce qu’en plus de connaître la variété française, il possède une grande culture de la musique country.»
Benjamin Biolay a porté plusieurs chapeaux durant l’enregistrement du CD : réalisateur, musicien (il joue du piano, de la guitare et de l’orgue), auteur (il signe la pièce Voulez-vous l’amour?) et chanteur (Summer Wine, une reprise d’une chanson interprétée à l’origine par Lee Hazlewood et Nancy Sinatra).
«Il a été d’une générosité absolue, affirme Isabelle. Il ne m’a jamais lâchée.»
L’histoire d’amour – professionnelle – entre Isabelle Boulay et Benjamin Biolay est née au tournant du siècle dernier, à l’époque de Mieux qu’ici-bas. Leurs chemins se sont par la suite croisés sur Tout un jour (2004) et Nos lendemains (2008), des opus couronnés de succès des deux côtés de l’Atlantique. Avec le temps, le tandem a développé une complicité que la chanteuse qualifie de «tacite».
«Dans la création, c’est le meilleur alter ego que j’ai connu, déclare-t-elle. Pour se comprendre, on n’a pas besoin de beaucoup se parler.»
Benjamin Biolay n’est pas le seul artiste de renom à avoir participé à l’aventure des Grands espaces. Isabelle Boulay s’est notamment entourée de Michel Rivard (Partir au loin), Mario «Luigi» Leblanc (Fin octobre, début novembre), Jean-Louis Murat (Amour aime aussi nous voir tomber) et Dolly Parton. Cette dernière joint sa voix à celle de la Québécoise sur True Blue, que la paire a enregistrée à Nashville.
Initiée par l’ingénieur de son Gary Pacsoza, cette rencontre restera à jamais gravée dans la mémoire d’Isabelle Boulay. «Des fois, dans la vie, tu mesures le chemin que tu as parcouru et tu te demandes comment tu as fait pour te rendre jusque-là. C’était un de ces moments-là», souligne-t-elle.
Car Dolly Parton n’est pas qu’une simple chanteuse aux yeux d’Isabelle. «Je l’ai découverte grâce à ma grand-mère, qui regardait la télé pour trois raisons : les nouvelles, le pape et Dolly Parton, raconte-t-elle. Pour nous, elle représentait l’ascension d’une femme de la classe ouvrière. Elle était une source d’inspiration, la preuve vivante que c’est possible d’atteindre les plus hauts sommets quand tu viens d’un milieu modeste.»
L’hiver 2011-2012 sera fort occupé pour Isabelle Boulay. À la fin novembre, elle entame une tournée européenne d’une durée de trois mois qui la mènera entre autres au Casino de Paris. Elle reviendra par la suite au Québec pour une autre série de concerts, avec des représentations prévues à l’Olympia de Montréal les 7 et 8 mars 2012.
Isabelle in english
On compte plusieurs titres en anglais sur Les grands espaces : des reprises (At Last, To Know Him Is to Love Him, True Blue, Summer Wine), mais aussi une pièce originale, All I Want Is Love.
Composée expressément pour Isabelle par les paroliers américains Ross Copperman et Alyssa Bonagura, cette chanson devait à l’origine figurer sur un projet d’album en anglais de la diva québécoise.«Ça n’aura pas lieu maintenant, mais je garde espoir que ce disque soit créé qu’un jour», dit l’interprète.
Les grands espaces
En magasin dès mardi
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Isabelle Boulay : 'Je suis dévorée par l'amour, par mon fils, par mon métier...'
Isabelle Boulay : 'Je suis dévorée par l'amour, par mon fils, par mon métier...'
Isabelle Boulay dévoile ce mardi dans les bacs un nouvel album. Intitulé Les Grands Espaces, ce beau projet, orchestré et enregistré à Montréal par son vieux complice Benjamin Biolay, propose des titres inédits écrits par ce dernier ou Jean-Louis Murat, ainsi que des reprises et un duo avec l'idole country Dolly Parton. Ce bel album, annoncé par le single Fin octobre, début novembre, fait suite à Chansons pour les mois d'hiver, paru en 2009 seulement au Québec. Si la chanteuse s'est fait plus rare chez nous, c'est aussi pour rester près de son bébé, né il y a trois ans :
"Lorsque je m'éloigne de lui, il reste toujours avec son père, ma mère, mes beaux-parents... Je m'organise pour qu'il soit entouré. Malgré tout, il ressent mon absence, même si j'ai été très présente ces trois dernières années. C'est pour lui que j'ai tourné seulement au Québec", confie l'artiste dans une belle interview pour le magazine Platine.
Isabelle Boulay et le producteur Marc-André Chicoine ont accueilli ce petit Marcus le 20 octobre 2008. Pour Platine, la chanteuse évoque les bouleversements provoqués par l'arrivée du petit garçon : "Il y avait des choses en moi que je ne n'acceptais pas, mais sa présence m'a permis de mieux vivre avec, de me dire que rien ne sera jamais parfait. Par exemple, j'ai souvent besoin d'être seule. J'ai réalisé grâce à mon fils que j'avais un droit légitime de me retrouver seule de temps en temps. Je vis dans une maison avec ma famille, mais j'ai aussi un petit endroit juste en face. C'est une chambre pour soi, comme l'appelait Virginia Woolf." Forcément sollicitée pour montrer la bouille de son bébé, Isabelle Boulay l'a fait à sa manière : "Je sais que le public a envie de voir Marcus (...) Mais je ne voulais pas de photos posées. Je voulais qu'on le voit en mouvement, que son image ne soit pas figée... Du coup, quand il était bébé, je l'ai montré dans le vidéo-clip de Chanson pour les mois d'hiver."
Désormais assez grand pour suivre sa maman sur le Vieux Continent, peut-être Marcus aura-t-il l'occasion de l'applaudir du 1er au 4 décembre au Casino de Paris ? Des concerts marquant le retour d'Isabelle Boulay vers chez nous, avant sans doute d'agrandir sa famille : "J'aimerais beaucoup, surtout quand je vois des bébés autour de moi. Mon frère a quatre enfants, par exemple. Mais ce ne sera pas pour un avenir proche. J'ai également pensé à adopter, d'autant que j'approche la quarantaine [Isabelle vient de fêter ses 39 ans, ndlr], mais a priori tout est encore possible. Le problème essentiel reste de concilier une vie de famille avec une vie d'artiste, faite d'éloignement et de voyages. Il faut être bien entouré, mais heureusement c'est mon cas !" Un équilibre où la passion est un moteur : "Je suis dévorée par l'amour, par mon fils, par mon métier... J'appartiens à tout le monde et c'est magnifique !"
Isabelle Boulay, Les Grands espaces (Polydor), attendu le 8 novembre 2011.
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le magazine Platine, déjà en kiosques.
Le 16 novembre à 17h30, la chanteuse inaugurera les décorations de Noël du BHV Paris Rivoli, qui met cette année le Québec à l'honneur
http://www.purepeople.com/article/isabelle-boulay-je-suis-devoree-par-l-amour-par-mon-fils-par-mon-metier_a90759/1#scrolldown
Isabelle Boulay dévoile ce mardi dans les bacs un nouvel album. Intitulé Les Grands Espaces, ce beau projet, orchestré et enregistré à Montréal par son vieux complice Benjamin Biolay, propose des titres inédits écrits par ce dernier ou Jean-Louis Murat, ainsi que des reprises et un duo avec l'idole country Dolly Parton. Ce bel album, annoncé par le single Fin octobre, début novembre, fait suite à Chansons pour les mois d'hiver, paru en 2009 seulement au Québec. Si la chanteuse s'est fait plus rare chez nous, c'est aussi pour rester près de son bébé, né il y a trois ans :
"Lorsque je m'éloigne de lui, il reste toujours avec son père, ma mère, mes beaux-parents... Je m'organise pour qu'il soit entouré. Malgré tout, il ressent mon absence, même si j'ai été très présente ces trois dernières années. C'est pour lui que j'ai tourné seulement au Québec", confie l'artiste dans une belle interview pour le magazine Platine.
Isabelle Boulay et le producteur Marc-André Chicoine ont accueilli ce petit Marcus le 20 octobre 2008. Pour Platine, la chanteuse évoque les bouleversements provoqués par l'arrivée du petit garçon : "Il y avait des choses en moi que je ne n'acceptais pas, mais sa présence m'a permis de mieux vivre avec, de me dire que rien ne sera jamais parfait. Par exemple, j'ai souvent besoin d'être seule. J'ai réalisé grâce à mon fils que j'avais un droit légitime de me retrouver seule de temps en temps. Je vis dans une maison avec ma famille, mais j'ai aussi un petit endroit juste en face. C'est une chambre pour soi, comme l'appelait Virginia Woolf." Forcément sollicitée pour montrer la bouille de son bébé, Isabelle Boulay l'a fait à sa manière : "Je sais que le public a envie de voir Marcus (...) Mais je ne voulais pas de photos posées. Je voulais qu'on le voit en mouvement, que son image ne soit pas figée... Du coup, quand il était bébé, je l'ai montré dans le vidéo-clip de Chanson pour les mois d'hiver."
Désormais assez grand pour suivre sa maman sur le Vieux Continent, peut-être Marcus aura-t-il l'occasion de l'applaudir du 1er au 4 décembre au Casino de Paris ? Des concerts marquant le retour d'Isabelle Boulay vers chez nous, avant sans doute d'agrandir sa famille : "J'aimerais beaucoup, surtout quand je vois des bébés autour de moi. Mon frère a quatre enfants, par exemple. Mais ce ne sera pas pour un avenir proche. J'ai également pensé à adopter, d'autant que j'approche la quarantaine [Isabelle vient de fêter ses 39 ans, ndlr], mais a priori tout est encore possible. Le problème essentiel reste de concilier une vie de famille avec une vie d'artiste, faite d'éloignement et de voyages. Il faut être bien entouré, mais heureusement c'est mon cas !" Un équilibre où la passion est un moteur : "Je suis dévorée par l'amour, par mon fils, par mon métier... J'appartiens à tout le monde et c'est magnifique !"
Isabelle Boulay, Les Grands espaces (Polydor), attendu le 8 novembre 2011.
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le magazine Platine, déjà en kiosques.
Le 16 novembre à 17h30, la chanteuse inaugurera les décorations de Noël du BHV Paris Rivoli, qui met cette année le Québec à l'honneur
http://www.purepeople.com/article/isabelle-boulay-je-suis-devoree-par-l-amour-par-mon-fils-par-mon-metier_a90759/1#scrolldown
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Charts in france - Isabelle Boulay en interview
Isabelle Boulay en interview
Trois ans après "Nos lendemains", Isabelle Boulay est de retour avec un (excellent) nouvel album "Les Grands Espaces". Elle a sorti entre-temps - au Québec seulement - "Chansons pour les mois d'hiver". Ce nouvel opus mélange subtilement six nouvelles chansons à neuf reprises, le tout sous la houlette de Benjamin Biolay. Un disque où Isabelle Boulay apparait métamorphosée. La voix est plus discrète, les arrangements country-folk. L'occasion d'aborder cette nouvelle tonalité, sa collaboration avec Benjamin Biolay, son amour pour Montréal, son désintérêt de l'été... Rencontre.
Pour ce nouvel album "Les Grands Espaces", vous avez "embauché" Benjamin Biolay. Ça n'est pas la première fois que vous travaillez ensemble. Vous êtes même l'une des premières artistes à avoir fait appel à ses talents d'auteur-compositeur. Cette fois, Benjamin Biolay est directeur musical, réalisateur, arrangeur. Pourquoi lui ? (Steven Bellery, journaliste)
Isabelle Boulay : J'ai travaillé dans le passé avec Benjamin sur deux disques où il a été co-réalisateur ("Mieux qu'ici-bas" et "Tout un jour"). Et, sur l'album "Nos lendemains", il m'a offert une chanson originale pour la première fois. Mais, là j'avais envie d'un album où allaient se côtoyer la grande variété, la variété grand luxe et à la fois la musique – à laquelle je suis très attachée – qu'est la musique country-folk. C'est la musique de mes racines, une musique dans laquelle j'ai passé une bonne partie de mon enfance. Je voulais allier mes racines nord-américaines à la culture de la grande chanson française. Comme je sais que Benjamin est un grand admirateur et un grand connaisseur de la folk américaine, il m'apparaissait que c'était l'alchimiste idéal pour faire ce disque-là.
Comment vous lui avez proposé cette collaboration ?
« J'aime la chanson de variété. Mais je tiens à faire de la belle variété »
C'était au mois de mai 2010, dans les coulisses du Casino de Paris. J'étais venue spécialement de Montréal pour venir le voir sur scène. Je lui ai parlé de mes envies après son concert. Je croisais les doigts pour qu'il accepte. Il m'a dit : « Je suis ton homme, je veux le faire, la country ça me plait ». A partir de là, on a commencé à faire des allers retours. On est entré en studio en mars dernier.
Benjamin Biolay évolue tout de même dans un univers assez lointain de la pure variété. Vous vouliez prendre vos distances par rapport à vos précédents disques ?
J'aime la chanson de variété. Mais je tiens à faire de la belle variété. Je voulais faire de la chanson réaliste française et arriver à quelque chose de fin.
"Les grands espaces". On pense évidemment à l'Amérique du Nord et pourtant, musicalement, c'est probablement votre album le moins "québécois", vous êtes beaucoup plus posée. Vous utilisez moins votre voix.
C'est un album que j'ai fait dans un état d'abandon dans le sens où je me sentais totalement libre. Je voulais le faire dans cette ambiance-là. Je connaissais les dons de Benjamin, son goût et son élégance. Je me suis laissée faire. C'est un album proche de ma nature profonde. Les Français me connaissent surtout comme une chanteuse à voix. Alors que je me considère plus comme une diseuse qu'une chanteuse. Je suis capable de donner de la voix, mais je n'ai pas un très grand registre vocal ! C'est vrai, j'ai suivi une mode. Mais là, on est plus près de ma vraie nature. Des chanteuses phénoménales comme Adele ou Amy Winehouse ont trouvé de suite leur "genre". Moi ça m'a pris plus d'années pour affiner mon travail.
Aviez-vous envie de changements ? De faire différent de vos précédents albums ?
Je n'ai pas eu l'impression de faire une volte-face. Tout s'est fait naturellement, subtilement et sur la longueur du temps. J'ai fait deux albums qui ne sont pas sortis en France et qui amorçaient cette évolution. C'est peut-être pour cela que vous entendez plus la différence !
Vous dîtes dans le livret de cet album : « Je suis une femme qui chante. A la fois avec son cœur d'ouvrière et de conquérante ». C'est une bataille la musique ?
La musique m'a aidé à tenir debout. Ça n'est pas une bataille, c'est un cheval de bataille.
Dans cet album, vous avez mélangé des titres inédits (six dans l'album) avec des reprises (neuf). Vous n'aviez pas assez de nouvelles chansons ?
Ah non non ! On n'a jamais voulu faire un disque en se disant "On va faire comme-ci ou comme ça". On voulait juste faire un album cohérent. On a traité les reprises comme s'il s'agissait de chansons originales. Même si les reprises sont d'une autre époque, qu'elles ont été chantées par d'autres, elles font partie de l'histoire de l'album. Je produis mes disques alors si je n'ai pas le courage de ma liberté, ça n'est pas la peine !
Vous reprenez par exemple "Souffrir par toi n'est pas souffrir". Un sublime texte d'Etienne Roda-Gil mis en musique et interprété par Julien Clerc. Pourquoi ?
C'est apparu comme une évidence. Ça fait des années que je veux la reprendre mais je ne trouvais pas le contexte. Un soir, Benjamin me l'a fait réécouter. Etienne Roda-Gil avait ce talent de faire sonner les mots, c'est comme s'il y avait déjà de la musique dans ses mots. C'est la déclaration d'amour ultime : "Souffrir par toi n'est pas souffrir"... Elle me fait beaucoup penser à "Tu ne me dois rien", une chanson de Philippe Dijan pour Stéphane Eicher. C'est une chanson de maturité amoureuse, elle n'est pas triste, elle est juste très très vraie, c'est une chanson réaliste où on ne se raconte pas d'histoires...
Julien Clerc va partir en tournée symphonique au début de l'année... Vous aimeriez la chanter en duo avec lui ?
Je ne sais pas s'il a prévu de la chanter ! Mais je suis toujours partante pour chanter avec Julien ! (rires). C'est quelqu'un avec qui c'est tellement agréable de partager une chanson. Il a beaucoup de goût. Il est comme le bon vin, il mûrit tellement bien...
Autre reprise : "Jolie Louise" de Daniel Lanois. Un titre où vous chantez en anglais ! Une première !
Je suis une francophone qui chante en anglais ! Mais je ne pouvais pas me passer – sur cet album – de chanter en anglais ! Ça m'amène à chanter différemment : c’est un autre phrasé, une autre musicalité que j'apprécie beaucoup. J'aime beaucoup chanter en anglais. Il y a d'ailleurs "All I Want Is Love", une chanson originale totalement en anglais sur ce disque...
Vous aimeriez faire un disque intégralement en anglais ?
Oui ! Si j'en fais un, je voudrais le faire avec T-Bone Burnett (producteur et musicien américain, il a joué avec Bob Dylan et réalisé de nombreux disques dont le dernier album d'Elton John – The Union, NDLR). C'est une grande ambition...
Mon titre préféré "Voulez-vous l'amour" est une chanson de Benjamin Biolay, il en signe les paroles et la musique. Joli cadeau non ?
C'est un cadeau inattendu ! Je savais qu'il allait avoir beaucoup de travail alors je n'avais pas osé lui demander une chanson en plus... Un soir, il m'a demandé s'il pouvait m'emprunter une guitare. Je n'avais qu'une petite guitare rose que je garde pour ma nièce ! Il est rentré avec. Le lendemain il est revenu avec la maquette de ce titre. Imaginez ma joie !
L'album s'ouvre par "Fin octobre, début novembre". Ce titre c'est une déclaration d'amour à Montréal ?
C'est un hymne à l'amour à Montréal. J'y suis arrivé à 19 ans. Je vivais une histoire d'amour à distance au même moment. Je marchais dans cette ville tous les jours et je me suis mis à l'aimer et à la connaître. Montréal c'est devenu chez moi, même si je n'y ai pas grandi. Je pourrais peut-être envisager de vivre en France un jour mais mon fils a eu trois ans, il va à l'école. Il a besoin de bases solides et d'équilibre. Donc pas tout de suite !
Vous reprenez "Mille après Mille". Elle vous tenez à cœur cette reprise je crois ?
Oui c'est une grande fierté. C'est une chanson qui a été écrite par un québécois, Gérald Joly, interprété par Willy Lamothe, le chanteur québécois country le plus illustre. C'est une chanson sur l'exil, la solitude, le manque amoureux. C'est la chanson des gens qui partent sur la route et qui parfois s'ennuient des leurs. Je connais très bien la teneur évidemment. J'ai grandi dans un bar-restaurant. J'ai vu beaucoup de chanteurs country en tournée, des routiers qui étaient en manque des leurs. "Mille après mille, je suis triste et je m'ennuie..." (elle chante)
« Je pense que je serai une chanteuse toute ma vie »Dans la même chanson vous dîtes « La vie est long chemin sans fin. Un jour quand mes voyages auront pris fin, à ce moment je pourrai m'arrêter ». Vous avez déjà pensé à ce jour où vous déciderez de vous arrêter ?
Je pense que je vais voyager jusqu'à mon dernier souffle. C'est en tout cas ce que j'espère. Je pense que je serai une chanteuse toute ma vie. A moins qu'un jour ma voix me quitte. Ou que l'envie me quitte. Je pense que la flamme est toujours vive alors c'est difficile à imaginer pour moi. Je ne sais pas si on finit par trouver la paix ? Peut-être qu'un jour je n'aurai plus besoin de chanter non plus. Mais pour l'instant j'ai encore envie et besoin de le faire.
Vous parlez de voyages... Pour reprendre le titre d'une des chansons de cet album, savez-vous "Voyager léger" ?
Seulement quand c'est un voyage personnel ! "Voyager léger", c'est un état d'être. Donc je voyage déjà léger... Je ne veux être prisonnière de rien, ni personne. Il n'y a que mon fils (Marcus, 3 ans, NDLR) dont je me sens responsable. Je m'engage à être là pour lui. Mais sinon je suis capable de m'échapper quand je sens que je n'ai plus ma place...
Vous reprenez "Summer Wine" (Lee Hazelwood/ Nancy Sinatra) en duo avec Benjamin Biolay. De quoi est fait votre été ? Vous aimez cette saison ?
(rires) Je n'aime ni la chaleur, ni l'humidité ! C'est contre ma nature. Cette chanson est presque lubrique... Elle a quelque chose de très espiègle. Pour moi, l'été idéal c'est quand il y a du vent. Je suis quelqu'un qui aime beaucoup travailler. La chaleur m'accable. Je n'aime pas l'été. C'est rare que quelqu'un dise cela mais c'est pas du tout ma saison préférée.
Autre duo. Cette fois-ci avec Dolly Parton. Je crois que c'était un rêve de chanter avec elle, non ?
J'avais l'impression d'être avec quelqu'un de ma famille. C'est le triomphe de la dignité humaine. Elle a grandi dans la pauvreté. Elle a embrassé ses rêves. A force de travail, elle est arrivée à être l'une des plus grandes "songwriter" américaines.
Alors "Où va la chance ?" (un des titres de l'album, reprise de Françoise Hardy) ? Vous considérez-vous comme chanceuse ?
C'est une très bonne question. (gros blanc). Je me considère plus comme privilégiée que comme chanceuse. La chance c'est quelque chose qu'on n'attend pas. Tout ceux à quoi j'ai travaillé, j'ai fini par le rencontrer un jour. Je me trouve privilégiée mais je travaille fort ! Chanceuse c'est la loterie. C'est avoir quelque chose qu'on n'a même pas demandé. Je préfère désirer quelque chose et l'obtenir que d'avoir quelque chose que je n'ai pas souhaité !
Est-ce qu'après l'enregistrement d'un disque, la promo, les tournées, vous avez besoin de "Partir au loin" (un des titres de l'album), de vous mettre au vert ?
« C'est au bord de la mer où je retrouve de l'énergie »
Tout à fait ! Ce que j'aime par-dessus tout, c'est marcher très longtemps. Sur les plages, avec la mer et le vent... Ça me vient de l'enfance. J'ai l'impression que ça me lave de tout, que le vent remet les compteurs à zéro, que je peux repartir... C'est au bord de la mer où je retrouve de l'énergie et de la force vitale. Marquer des pauses entre les projets, c'est important pour se donner à fond ensuite.
Votre album se referme par la reprise d'"At Last" d'Etta James, reprise environ mille fois. Qu'aviez-vous envie de lui apporter ?
(rires). C'est donc la 1001ème fois ! C'est très drôle. C'est sous l'insistance de Benjamin (Biolay, NDLR) que j'ai accepté qu'elle soit sur l'album. On était en studio. Et parfois, le soir on jouait des chansons avec les musiciens, simplement pour se détendre. On a repris un soir "At Last" et Benjamin a demandé à l'ingénieur du son de nous enregistrer pendant qu'on la faisait. Et il a gardé la piste ! Et quand il a fait le tracklisting de l'album, il a gardé cette chanson-là. Je lui ai dit : « Pourquoi ? On n'avait pas prévu de la mettre ". Il m'a répondu : « Il faut la mettre, fais-moi confiance ». Il est rentré en France en faisant écouter l'album à Pascal Nègre, le PDG d'Universal France et à son ex-belle-mère Catherine Deneuve. Puis, il m'a dit : « Maintenant, les gens connaissent ton album comme ça, tu ne peux plus rien changer ». Benjamin était très attaché à ce que l'on garde "At Last" sur l'album. Comme je ne fais pas de disques pour moi-même, j'ai cédé à la demande générale (rires).
On vous avait-vu il y a quelques années dans "Le cœur a ses raisons" au Québec (feuilleton télé parodique). Est-ce qu'on vous reverra à la télé ou au cinéma un jour ?
Ça ne fait pas partie de mes inspirations profondes mais bon pourquoi pas ! J'avais très envie de faire ce feuilleton pour plusieurs raisons. C'est mon beau-frère qui réalisait la série. Maintenant, pourquoi pas le refaire. Mais j'ai besoin d'être dirigée ! Les acteurs sont des gens très patients, ils peuvent attendre des heures avant de tourner une scène. J'ai plus une nature qui a besoin de faire les choses dans l'immédiat. Si, par exemple, Jean-Marc Vallée, Pedro Almodóvar ou Lars Von Trier me le demandait (elle éclate de rire). Je pense qu'il me faudrait une grande pointure pour me diriger.
A quoi va ressembler votre prochaine tournée ?
On a déjà monté le spectacle. C'est Jacques Rouveyrollis a fait la conception des éclairages. Ce sera un spectacle de proximité, simple, qui raconte une histoire. Ça ne sera pas un enchaînement de chansons. J’interpréterai évidemment "Parle-moi", "Mieux qu'ici-bas", "Je t'oublierai". Ce sont des chansons qui m'ont fait connaître. Mes nouvelles reprises seront aussi connues du public.
Vous inviterez Benjamin sur scène ?
Avec plaisir !
http://www.chartsinfrance.net/actualite/interview-49365.html
Trois ans après "Nos lendemains", Isabelle Boulay est de retour avec un (excellent) nouvel album "Les Grands Espaces". Elle a sorti entre-temps - au Québec seulement - "Chansons pour les mois d'hiver". Ce nouvel opus mélange subtilement six nouvelles chansons à neuf reprises, le tout sous la houlette de Benjamin Biolay. Un disque où Isabelle Boulay apparait métamorphosée. La voix est plus discrète, les arrangements country-folk. L'occasion d'aborder cette nouvelle tonalité, sa collaboration avec Benjamin Biolay, son amour pour Montréal, son désintérêt de l'été... Rencontre.
Pour ce nouvel album "Les Grands Espaces", vous avez "embauché" Benjamin Biolay. Ça n'est pas la première fois que vous travaillez ensemble. Vous êtes même l'une des premières artistes à avoir fait appel à ses talents d'auteur-compositeur. Cette fois, Benjamin Biolay est directeur musical, réalisateur, arrangeur. Pourquoi lui ? (Steven Bellery, journaliste)
Isabelle Boulay : J'ai travaillé dans le passé avec Benjamin sur deux disques où il a été co-réalisateur ("Mieux qu'ici-bas" et "Tout un jour"). Et, sur l'album "Nos lendemains", il m'a offert une chanson originale pour la première fois. Mais, là j'avais envie d'un album où allaient se côtoyer la grande variété, la variété grand luxe et à la fois la musique – à laquelle je suis très attachée – qu'est la musique country-folk. C'est la musique de mes racines, une musique dans laquelle j'ai passé une bonne partie de mon enfance. Je voulais allier mes racines nord-américaines à la culture de la grande chanson française. Comme je sais que Benjamin est un grand admirateur et un grand connaisseur de la folk américaine, il m'apparaissait que c'était l'alchimiste idéal pour faire ce disque-là.
Comment vous lui avez proposé cette collaboration ?
« J'aime la chanson de variété. Mais je tiens à faire de la belle variété »
C'était au mois de mai 2010, dans les coulisses du Casino de Paris. J'étais venue spécialement de Montréal pour venir le voir sur scène. Je lui ai parlé de mes envies après son concert. Je croisais les doigts pour qu'il accepte. Il m'a dit : « Je suis ton homme, je veux le faire, la country ça me plait ». A partir de là, on a commencé à faire des allers retours. On est entré en studio en mars dernier.
Benjamin Biolay évolue tout de même dans un univers assez lointain de la pure variété. Vous vouliez prendre vos distances par rapport à vos précédents disques ?
J'aime la chanson de variété. Mais je tiens à faire de la belle variété. Je voulais faire de la chanson réaliste française et arriver à quelque chose de fin.
"Les grands espaces". On pense évidemment à l'Amérique du Nord et pourtant, musicalement, c'est probablement votre album le moins "québécois", vous êtes beaucoup plus posée. Vous utilisez moins votre voix.
C'est un album que j'ai fait dans un état d'abandon dans le sens où je me sentais totalement libre. Je voulais le faire dans cette ambiance-là. Je connaissais les dons de Benjamin, son goût et son élégance. Je me suis laissée faire. C'est un album proche de ma nature profonde. Les Français me connaissent surtout comme une chanteuse à voix. Alors que je me considère plus comme une diseuse qu'une chanteuse. Je suis capable de donner de la voix, mais je n'ai pas un très grand registre vocal ! C'est vrai, j'ai suivi une mode. Mais là, on est plus près de ma vraie nature. Des chanteuses phénoménales comme Adele ou Amy Winehouse ont trouvé de suite leur "genre". Moi ça m'a pris plus d'années pour affiner mon travail.
Aviez-vous envie de changements ? De faire différent de vos précédents albums ?
Je n'ai pas eu l'impression de faire une volte-face. Tout s'est fait naturellement, subtilement et sur la longueur du temps. J'ai fait deux albums qui ne sont pas sortis en France et qui amorçaient cette évolution. C'est peut-être pour cela que vous entendez plus la différence !
Vous dîtes dans le livret de cet album : « Je suis une femme qui chante. A la fois avec son cœur d'ouvrière et de conquérante ». C'est une bataille la musique ?
La musique m'a aidé à tenir debout. Ça n'est pas une bataille, c'est un cheval de bataille.
Dans cet album, vous avez mélangé des titres inédits (six dans l'album) avec des reprises (neuf). Vous n'aviez pas assez de nouvelles chansons ?
Ah non non ! On n'a jamais voulu faire un disque en se disant "On va faire comme-ci ou comme ça". On voulait juste faire un album cohérent. On a traité les reprises comme s'il s'agissait de chansons originales. Même si les reprises sont d'une autre époque, qu'elles ont été chantées par d'autres, elles font partie de l'histoire de l'album. Je produis mes disques alors si je n'ai pas le courage de ma liberté, ça n'est pas la peine !
Vous reprenez par exemple "Souffrir par toi n'est pas souffrir". Un sublime texte d'Etienne Roda-Gil mis en musique et interprété par Julien Clerc. Pourquoi ?
C'est apparu comme une évidence. Ça fait des années que je veux la reprendre mais je ne trouvais pas le contexte. Un soir, Benjamin me l'a fait réécouter. Etienne Roda-Gil avait ce talent de faire sonner les mots, c'est comme s'il y avait déjà de la musique dans ses mots. C'est la déclaration d'amour ultime : "Souffrir par toi n'est pas souffrir"... Elle me fait beaucoup penser à "Tu ne me dois rien", une chanson de Philippe Dijan pour Stéphane Eicher. C'est une chanson de maturité amoureuse, elle n'est pas triste, elle est juste très très vraie, c'est une chanson réaliste où on ne se raconte pas d'histoires...
Julien Clerc va partir en tournée symphonique au début de l'année... Vous aimeriez la chanter en duo avec lui ?
Je ne sais pas s'il a prévu de la chanter ! Mais je suis toujours partante pour chanter avec Julien ! (rires). C'est quelqu'un avec qui c'est tellement agréable de partager une chanson. Il a beaucoup de goût. Il est comme le bon vin, il mûrit tellement bien...
Autre reprise : "Jolie Louise" de Daniel Lanois. Un titre où vous chantez en anglais ! Une première !
Je suis une francophone qui chante en anglais ! Mais je ne pouvais pas me passer – sur cet album – de chanter en anglais ! Ça m'amène à chanter différemment : c’est un autre phrasé, une autre musicalité que j'apprécie beaucoup. J'aime beaucoup chanter en anglais. Il y a d'ailleurs "All I Want Is Love", une chanson originale totalement en anglais sur ce disque...
Vous aimeriez faire un disque intégralement en anglais ?
Oui ! Si j'en fais un, je voudrais le faire avec T-Bone Burnett (producteur et musicien américain, il a joué avec Bob Dylan et réalisé de nombreux disques dont le dernier album d'Elton John – The Union, NDLR). C'est une grande ambition...
Mon titre préféré "Voulez-vous l'amour" est une chanson de Benjamin Biolay, il en signe les paroles et la musique. Joli cadeau non ?
C'est un cadeau inattendu ! Je savais qu'il allait avoir beaucoup de travail alors je n'avais pas osé lui demander une chanson en plus... Un soir, il m'a demandé s'il pouvait m'emprunter une guitare. Je n'avais qu'une petite guitare rose que je garde pour ma nièce ! Il est rentré avec. Le lendemain il est revenu avec la maquette de ce titre. Imaginez ma joie !
L'album s'ouvre par "Fin octobre, début novembre". Ce titre c'est une déclaration d'amour à Montréal ?
C'est un hymne à l'amour à Montréal. J'y suis arrivé à 19 ans. Je vivais une histoire d'amour à distance au même moment. Je marchais dans cette ville tous les jours et je me suis mis à l'aimer et à la connaître. Montréal c'est devenu chez moi, même si je n'y ai pas grandi. Je pourrais peut-être envisager de vivre en France un jour mais mon fils a eu trois ans, il va à l'école. Il a besoin de bases solides et d'équilibre. Donc pas tout de suite !
Vous reprenez "Mille après Mille". Elle vous tenez à cœur cette reprise je crois ?
Oui c'est une grande fierté. C'est une chanson qui a été écrite par un québécois, Gérald Joly, interprété par Willy Lamothe, le chanteur québécois country le plus illustre. C'est une chanson sur l'exil, la solitude, le manque amoureux. C'est la chanson des gens qui partent sur la route et qui parfois s'ennuient des leurs. Je connais très bien la teneur évidemment. J'ai grandi dans un bar-restaurant. J'ai vu beaucoup de chanteurs country en tournée, des routiers qui étaient en manque des leurs. "Mille après mille, je suis triste et je m'ennuie..." (elle chante)
« Je pense que je serai une chanteuse toute ma vie »Dans la même chanson vous dîtes « La vie est long chemin sans fin. Un jour quand mes voyages auront pris fin, à ce moment je pourrai m'arrêter ». Vous avez déjà pensé à ce jour où vous déciderez de vous arrêter ?
Je pense que je vais voyager jusqu'à mon dernier souffle. C'est en tout cas ce que j'espère. Je pense que je serai une chanteuse toute ma vie. A moins qu'un jour ma voix me quitte. Ou que l'envie me quitte. Je pense que la flamme est toujours vive alors c'est difficile à imaginer pour moi. Je ne sais pas si on finit par trouver la paix ? Peut-être qu'un jour je n'aurai plus besoin de chanter non plus. Mais pour l'instant j'ai encore envie et besoin de le faire.
Vous parlez de voyages... Pour reprendre le titre d'une des chansons de cet album, savez-vous "Voyager léger" ?
Seulement quand c'est un voyage personnel ! "Voyager léger", c'est un état d'être. Donc je voyage déjà léger... Je ne veux être prisonnière de rien, ni personne. Il n'y a que mon fils (Marcus, 3 ans, NDLR) dont je me sens responsable. Je m'engage à être là pour lui. Mais sinon je suis capable de m'échapper quand je sens que je n'ai plus ma place...
Vous reprenez "Summer Wine" (Lee Hazelwood/ Nancy Sinatra) en duo avec Benjamin Biolay. De quoi est fait votre été ? Vous aimez cette saison ?
(rires) Je n'aime ni la chaleur, ni l'humidité ! C'est contre ma nature. Cette chanson est presque lubrique... Elle a quelque chose de très espiègle. Pour moi, l'été idéal c'est quand il y a du vent. Je suis quelqu'un qui aime beaucoup travailler. La chaleur m'accable. Je n'aime pas l'été. C'est rare que quelqu'un dise cela mais c'est pas du tout ma saison préférée.
Autre duo. Cette fois-ci avec Dolly Parton. Je crois que c'était un rêve de chanter avec elle, non ?
J'avais l'impression d'être avec quelqu'un de ma famille. C'est le triomphe de la dignité humaine. Elle a grandi dans la pauvreté. Elle a embrassé ses rêves. A force de travail, elle est arrivée à être l'une des plus grandes "songwriter" américaines.
Alors "Où va la chance ?" (un des titres de l'album, reprise de Françoise Hardy) ? Vous considérez-vous comme chanceuse ?
C'est une très bonne question. (gros blanc). Je me considère plus comme privilégiée que comme chanceuse. La chance c'est quelque chose qu'on n'attend pas. Tout ceux à quoi j'ai travaillé, j'ai fini par le rencontrer un jour. Je me trouve privilégiée mais je travaille fort ! Chanceuse c'est la loterie. C'est avoir quelque chose qu'on n'a même pas demandé. Je préfère désirer quelque chose et l'obtenir que d'avoir quelque chose que je n'ai pas souhaité !
Est-ce qu'après l'enregistrement d'un disque, la promo, les tournées, vous avez besoin de "Partir au loin" (un des titres de l'album), de vous mettre au vert ?
« C'est au bord de la mer où je retrouve de l'énergie »
Tout à fait ! Ce que j'aime par-dessus tout, c'est marcher très longtemps. Sur les plages, avec la mer et le vent... Ça me vient de l'enfance. J'ai l'impression que ça me lave de tout, que le vent remet les compteurs à zéro, que je peux repartir... C'est au bord de la mer où je retrouve de l'énergie et de la force vitale. Marquer des pauses entre les projets, c'est important pour se donner à fond ensuite.
Votre album se referme par la reprise d'"At Last" d'Etta James, reprise environ mille fois. Qu'aviez-vous envie de lui apporter ?
(rires). C'est donc la 1001ème fois ! C'est très drôle. C'est sous l'insistance de Benjamin (Biolay, NDLR) que j'ai accepté qu'elle soit sur l'album. On était en studio. Et parfois, le soir on jouait des chansons avec les musiciens, simplement pour se détendre. On a repris un soir "At Last" et Benjamin a demandé à l'ingénieur du son de nous enregistrer pendant qu'on la faisait. Et il a gardé la piste ! Et quand il a fait le tracklisting de l'album, il a gardé cette chanson-là. Je lui ai dit : « Pourquoi ? On n'avait pas prévu de la mettre ". Il m'a répondu : « Il faut la mettre, fais-moi confiance ». Il est rentré en France en faisant écouter l'album à Pascal Nègre, le PDG d'Universal France et à son ex-belle-mère Catherine Deneuve. Puis, il m'a dit : « Maintenant, les gens connaissent ton album comme ça, tu ne peux plus rien changer ». Benjamin était très attaché à ce que l'on garde "At Last" sur l'album. Comme je ne fais pas de disques pour moi-même, j'ai cédé à la demande générale (rires).
On vous avait-vu il y a quelques années dans "Le cœur a ses raisons" au Québec (feuilleton télé parodique). Est-ce qu'on vous reverra à la télé ou au cinéma un jour ?
Ça ne fait pas partie de mes inspirations profondes mais bon pourquoi pas ! J'avais très envie de faire ce feuilleton pour plusieurs raisons. C'est mon beau-frère qui réalisait la série. Maintenant, pourquoi pas le refaire. Mais j'ai besoin d'être dirigée ! Les acteurs sont des gens très patients, ils peuvent attendre des heures avant de tourner une scène. J'ai plus une nature qui a besoin de faire les choses dans l'immédiat. Si, par exemple, Jean-Marc Vallée, Pedro Almodóvar ou Lars Von Trier me le demandait (elle éclate de rire). Je pense qu'il me faudrait une grande pointure pour me diriger.
A quoi va ressembler votre prochaine tournée ?
On a déjà monté le spectacle. C'est Jacques Rouveyrollis a fait la conception des éclairages. Ce sera un spectacle de proximité, simple, qui raconte une histoire. Ça ne sera pas un enchaînement de chansons. J’interpréterai évidemment "Parle-moi", "Mieux qu'ici-bas", "Je t'oublierai". Ce sont des chansons qui m'ont fait connaître. Mes nouvelles reprises seront aussi connues du public.
Vous inviterez Benjamin sur scène ?
Avec plaisir !
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