Comptes-rendus du concert Tout le monde chante contre le cancer à l'Olympia le 17/03/2011

Plus de 400 enfants et adolescents malades de Bordeaux, Toulouse, Nantes, Paris et Limoges étaient présents dans la salle, avec leurs familles, dans le cadre de trois jours de fête (Visites de Paris, journée complète dans les coulisses de l'Olympia à la rencontre des artistes, journée au parc Disneyland Resort Paris), et ont reçu l'ovation d'un public touché par les mots justes - et les traits d'humour - de Nicolas Rossignol, un président qui fait passer tout le monde avant sa propre personne, en particulier les enfants malades, leur famille, les 250 bénévoles, depuis 7 ans, de l'association TLMC, ou encore les partenaires importants, à l'instar du Crédit Mutuel.

Du côté des performeurs, ils étaient plus de 50 à apporter de l'eau au moulin, pour certains volontiers à contre-emploi : nombreux sont en effet les animateurs qui nous ont surpris à pousser la chansonnette avec talent, ou, à défaut, générosité, comme Laurence Boccolini, Frédéric Lopez, Bruno Guillon, Bruce Toussaint, Benjamin Castaldi, Christophe Beaugrand... Auxquels on ajoute les interventions au plateau de Jean-Pierre Pernaut (avec sa Nathalie), Christophe Dechavanne (et son p'tit pépère, quia eu beaucoup de succès), Anne-Sophie Lapix (qui a excellé dans ce contexte de divertissement), Stéphane Plaza (très drôle mais privé de chanson par Mathieu Gonet), Laurie Cholewa, Ariane Brodier, Karine Ferri, Patrice Carmouze...

Les artistes étaient nombreux à jouer le jeu également, de Jermaine Jackson à M. Pokora, en passant par Grégoire, meneur pour la clôture du spectacle au son de son Toi+Moi repris en choeur par les enfants, et la jeune maman Julie Zenatti, Hélène Ségara, Amaury Vassili, Sheryfa Luna, Quentin Mosimann, Dave, Shy'm, Christelle Cholet... Vous voulez savoir qui a fait quoi ? On vous le dit bientôt (voir ci-après), mais, avant, le bilan de la soirée - et il est très positif. A l'entracte, une bonne partie des stars du PAF et du showbiz ont sillonné la salle pour récolter des promesses de dons. Montant du butin : 25 000 euros, qui viennent s'ajouter aux 4 000 cadeaux offerts aux enfants par les partenaires et aux 160 000 euros rapporté par le gala pour financer les actions de l'association : réalisation de rêves d'enfants, financement d'équipements pour les hôpitaux et maisons de parents, etc.

Allez, une sorte de setlist, c'est parti :

Julie Zenatti (encore très en forme après son accouchement en janvier !) et Hélène Ségara se sont attaqué dans un duo intense et puissant au standard No more tears (enough is enough) de Donna Summer.
M. Pokora a proposé une reprise (son truc du moment, puisqu'il reprend également un tube de Goldman) en douceur de Talking about a revolution de Tracy Chapman, rejoint par un Christophe Beaugrand perruqué, et a honoré le nom du gala en faisant chanter toute la salle.
Jermaine Jackson, ange gardien superstar, a interprété son tube Do what you do.
Nikos Aliagas, jouant la voix éraillée, et Bruce Toussaint, étonnant et pas ridicule, ont joué les tontons de la soul avec le Soulman de Ben l'oncle soul !
Gilbert Montagné a fait frissonner l'Olympia avec sa passion et avec sa version surpuissante de L'Hymne à l'amour de Piaf.
Nikos Aliagas a offert une étonnante version gréco-française de Toi et moi, le tube de Guillaume Grand, avec une Shy'm caressante.
Frédéric Lopez a fait la paire avec une China Moses (fille de Dee Dee Bridgewater et voix de la Princesse Tiana dans La Princesse et la grenouille) à la voix émaillée pour se souvenir des Mistral gagnant, avant que Shy'm revienne avec ses danseuses et son single Prendre l'air.
Après un medley par une chorale de parents sur le thème "il en faut peu pour être heureux", un moment dansant animé par des personnages Disney (Mickey, Baloo et King Louis), Nikos Aliagas et Nicolas Rossignol annonce l'entracte (où l'animation se déplace dans la salle) sur un numéro aussi émouvant que délirant. Une belle complicité.
2e partie :
Dave fait chanter à tue-tête tout le public et récolte une vibrante ovation avec Du côté de chez Swann.
Julie Zenatti revient pour faire, malgré sa silhouette encore plantureux, sa Princesse, rock, lascive, folle !
Grand moment : Cyril Hanouna nous fait une semi-imitation de Patrick Bruel pour chanter/danser avec Bruno Guillon Au café des délices.
Une brochette de jeunes comédiens de la série à succès Plus Belle La Vie envahit la scène et se lance dans une version en goguette du standard I Got a woman de Ray Charles.
On reste dans la Great black music avec l'interprétation magistrale et explosive du Superstition de Stevie Wonder par China Moses, au sommet de son art.
Après le duo-sketch des Vieilles Canailles Aliagas et Castaldi, Amaury Vassili emplit le volume de la salle de sa voix sur le mythique Caruso. Un échauffement avant l'Eurovision.
Frédéric Lopez et Sheryfa Luna font équipe sur J'irai où tu iras, Grégoire enchaîne avec son Soleil, Christelle Cholet fait chavirer son monde avec sa voix impressionnante pour le Pas de Boogie Woogie d'Eddy, puis attend Laurence Boccolini pour un coup d'Abba (Dancing Queen). Quentin Mosimann surprend et séduit avec sa reprise acoustique déchirante du Alors on danse de Stromae, qui vire au déluge jazzy irrésistible.
Tout le monde revient enfin pour Aimer à perdre la raison du regretté Ferrat, et, avec enfants et bénévoles, Toi+Moi de Grégoire

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