Stanislas

A la fin de l’année 2007, le public français découvre un chanteur pas comme les autres : Stanislas. Avec son titre « Le Manège », cet artiste emmène son public dans un univers fantasmagorique. Entre pop sophistiquée et musique classique, le mélange de l'album Equilibre Instable est subtil et enchanteur.
Stanislas, de son vrai nom Louis Stanislas Renoult, a vu le jour à Fontainebleau (Seine-et-Marne) le 29 mai 1972. Il grandit dans une famille où la musique tient une grande importance. Son père François Renoult, qui est ami avec le chanteur Antoine, a co-écrit entre autre « Les Elucubrations ». Le grand-père de Stanislas veut que son petit-fils devienne ingénieur mais ce dernier ne voit pas les choses de la même façon.

L’apprentissage de Stanislas

Le petit Stanislas est vite mis au pupitre puisqu’il apprend la musique dès l’âge de 3 ans, mais il préfère le solfège à l’instrument. Le solfège et la théorie musicale deviennent donc ses passions. A l’âge de 11 ans, il intègre la chorale des solistes de l’Opéra de Paris. Il se produit sur la scène de l’Opéra Garnier où il joue dans MacBeth de Verdi et La Tosca de Puccini, au côté de Luciano Pavarotti. Ce dernier le surnomme « le petit ténor ». A côté de cela, il chante dans un groupe de rock, Lacrima. C’est à l’âge de 15 ans, qu’il commence à composer ses premières chansons.

Adolescent, Stanislas suit ses études supérieures à l’Ecole Normale de Musique et devient major de sa promotion à l’obtention de son diplôme de direction d’orchestre. En toute logique, il devient chef d’orchestre de l’Opéra de Massy et professeur de direction d’orchestre à l’Ecole Normale de Musique de Paris.

De l’arrangement à la composition, du collectif au solo

Il devient ensuite arrangeur de cordes pour des artistes comme Céline Dion, Charles Azanavour, Kool Shen (NTM), Calogero… et compositeur pour Natasha St-Pier, Daniel Lévi… puis se lie d’amitié avec Calogero qui va lui permettre de faire évoluer sa musique.

En 2000, il fonde un groupe electro-dance, Pure Orchestra, avec Gioacchino, le frère de Calogero. Ayant signé chez Atletico Records, le label de Pascal Obispo, ils enregistrent un album dont le single « U & I » connaît un certain succès en radio. Ils montent même sur la scène de l’Olympia en première partie de Calogero. Le groupe se sépare en 2005. Stanislas ne souhaite pas arrêter pour autant et continue avec la collaboration de son frère Thibaud, devenu producteur et artiste. Ils sortent l’album de Thibaud Renoult, Les Pas Perdus.

En 2006, Stanislas revient avec la création d’un nouvel orchestre, Paris Pop Orchestra. C’est en novembre 2007 qu’il sort enfin son premier album solo, L’équilibre Instable, avec la complicité de son frère Thibaud mais aussi d’artistes comme Calogero, Philippe Uminski, Michel Aymé, Christophe Deschamps ainsi que l’Orchestre de Massy et le Paris Pop Orchestra. Le premier single « Le Manège », avec ses arrangements de cordes et ses airs romantiques, est un véritable succès. Le deuxième single, quant à lui, sort en 2008 : il s’agit de « La Belle de mai ». Fidèle à ses racines et à ce qu’il aime, Stanislas propose un mélange très subtil de variété pop et de musique classique.

]Stanislas est complètement "Fou d'elle"... C'est si beau, écoutez !

Fourre-tout ? Non, virtuose. Si le grand public a pu découvrir les talents hors norme de maestro-arrangeur de Stanislas avec Le Manège étourdissant de son album L'équilibre instable, il devrait à nouveau vivre les montagnes russes en découvrant un extrait de son second opus, annoncé pour le 16 novembre prochain.

C'est en effet un funambule de l'harmonie, artisan aussi méticuleux qu'audacieux de l'instrumentation et de l'orchestration, qui s'illustre sur Fou d'elle, premier extrait de l'album Carnets de vigie, dont 80 secondes sont disponibles à l'écoute sur le MySpace, où vous retrouverez également les nombreuses dates de sa tournée 2010, de Stan.

Un tour du monde en 80 secondes. Introduction-ritournelle flûtière simili-médiévale (rappelant l'intro de son Manège ou la partition du Prince William qu'il a composé pour Marie-Amélie Seigner) soutenue par une basse électrique, irruption d'une ryhtmique et d'une épaisseur hymnique digne de U2 et dans la lignée de La Débâcle des sentiments, sanglots névralgiques d'une guitare électrique sur toile de fond symhonique, modulations osées en modes majeur et mineur... et la voix haut perchée du barde : nul autre que lui n'aurait pu oser un tel conte merveilleux musical.

Ecoutez donc, en cliquant ici...

De très bon augure. Purepeople est posté à la vigie pour apercevoir les détails de cet album qui abordera dans les brumes de novembre...

Guillaume Joffroy

http://www.purepeople.com

L’événement annuel de l'association « Make a wish », le concert "Des Rêves et des Etoiles" se déroulera le 27 novembre pour la quatrième année consécutive. De nombreux artistes seront présents.



Kad Merad, François Pirette, Stanislas, Nolwenn Leroy, Adamo, Vaya Con Dios, Pep’s, Stromae, Tina Arena, Wendy Nazaré et le Ballet Joëlle Morane ont répondu à l’appel de l’association « Make a wish » dont la marraine n’est autre que Maurane.

La soirée – captée par la RTBF – sera aussi l’occasion de découvrir au quotidien le travail de l’association et de suivre les vœux de certains enfants comme celui de Manon qui rêvait de jouer au basket avec Tony Parker, l’époux d’Eva Longoria.

Vous pouvez également contribuer à la réalisation de certains vœux. Comment ? En assistant au concert, vous soutenez « Make a Wish ». Le prix des places varie entre 25 € et 70 €. Si vous ne pouvez pas assister au concert, vous pouvez toujours faire un don au compte ING 310-1122615-23 de l’association Make a wish. Pour tout don égal ou supérieur à 30 €, une attestation fiscale vous sera délivrée.

Enfin, vous pouvez aussi participer à un concours sur le site de Make a Wish pour remporter un assortiment de chocolats d’une valeur de 500 euros.

Pour réserver votre place, cliquez ici

Fabrice Staal