Les Enfoirés 2011 " Dans l'oeil des Enfoirés" à l'Arena de Montpellier

Exclu! TV Magazine au coeur des Enfoirés

Dans l'oeil des Enfoirés

À voir le 11/03/2011 à 20h45 sur TF1





Le dimanche est une journée pas comme les autres pour les Enfoirés. Il est 18 heures. Les 42 artistes sortent à peine de scène. D'ici deux heures, un nouveau spectacle les attend. En coulisses, le renfort arrive. Yannick Noah salue. Christophe Willem rejoint les loges. A chaque représentation, l'affiche change. L'ambiance « backstage » aussi.
Jean-Louis Aubert met le feu aux poudres
Pas une minute à perdre. Derrière l'immense scène de l'Arena de Montpellier, la cantine se transforme rapidement en QG. Kad arrive le premier. Il a déjà quatre heures de spectacle dans les jambes. Sans compter sa « folle nuit » de la veille : l'hôtel qui héberge la troupe, à La Grande-Motte, a résonné de ses performances à la batterie ! C'est Jean-Louis Aubert qui a mis le feu aux poudres en enfilant sa guitare, suivi de près par Thomas Dutronc. Le temps d'un « entracte », l'espiègle Amel Bent (qui surnomme Mimie, Liane et Maurane les Taties !) s'est improvisée DJ. Dire que MC Solaar veut nous faire croire que « les soirées sont studieuses »...

Bref, ce soir, c'est sucres lents pour tout le monde. Et ce ne sont pas les nageurs Camille Lacourt, Amaury Leveaux et Fabien Gilot, guests de l'édition 2011, qui s'en plaindront. En coulisses, les fiancés sont là. Les compagnes aussi. Parfois même les enfants. Jenifer a carrément gardé ses pinces à cranter dans les cheveux pour emmener son fils déjeuner le midi à la cantine. Tous savent six mois à l'avance qu'ils en seront et reçoivent leurs textes début janvier. Le jour J, pas de dispense. Patrick Bruel est arrivé malade. Jean-Baptiste Maunier souffre d'une entorse. « J'irai voir le médecin plus tard, ça va », assure-t-il.


Camille Lacourt tremblait comme une feuille
20 heures. « Moi je file un rencard à ceux qui n'ont plus rien... » C'est parti. Derrière la scène, Véronique Colucci évolue, telle une tête chercheuse, pour former les duos ou trios du studio photo. Tiens, Jean-Marie Périer est là. C'est vrai qu'il y a une ambiance Salut les copains ici. Backstage, tout le monde shoote tout le monde avec son téléphone portable. Obispo immortalise les sorties de scène. Hélène Segara filme Maxime Le Forestier en pleine séance maquillage. Facebook et Twitter sont passés par là. Zazie arrive. On entend de loin le cliquetis métallique de son armure de chevalier. « Je me suis payé une belle tranche de rigolade quand je l'ai vue descendre l'escalier tout à l'heure », s'amuse Christophe Willem.

Soudain, c'est l'attroupement autour de l'écran de contrôle. Le sculptural Camille Lacourt est en maillot sur scène. Ça frétille jusqu'en coulisses. Dépité, Obispo lâche à ses collègues : « Ah, les filles, c'est fini pour nous ». Une fois rhabillé, le nageur confie à Yannick Noah qu'il tremblait comme une feuille. « T'étais génial ! », le rassure l'ex-tennisman, entre deux déhanchés sur Africa de Shakira. Patrick Fiori - Fifi pour les intimes et le prompteur - l'accompagne et se prend un rapide coup de chauffe dans son épais costume de hussard. Mais comment se plaindre quand on a évité l'improbable panoplie égyptienne (sandale, pagne et perruque Cléopâtre) de Gérard Jugnot, le déguisement gnangnan d'Alice au pays des merveilles de Claire Keim, ou l'abominable tenue de dragon de JJ Goldman.

Mimie Mathy et ses « seins coniques » façon Madonna...
« Les Enfoirés, c'est l'école de l'humilité », résume Hélène Segara, coincée dans les 20 kg de son armure de samouraï. On en oublierait presque que Mimie Mathy a tout de même décroché le pompon avec ses boucles d'or et ses seins coniques à la Madonna. « C'est Liane qui a eu l'idée, se lamente-t-elle. Ils vont me virer, à TF1 ! » À force de déguisements ridicules (300 costumes au total), l'enfoiré devient facétieux. Jean-louis Aubert sème un technicien pour finir tranquillement son soda derrière un rideau. Dans le tableau final, Obispo tire sur le kilt de Kad. La légende veut que, chaque soir, un Enfoiré n'ait rien sous sa jupe. « Hier, c'était Jean-Louis », révèle Hélène Segara.

Fin de concert. Les bénévoles des Restos rejoignent les artistes. Cent vingt d'entre eux ont participé à la bonne réalisation du show. « C'est pas vraiment ma faute si y en a qui ont faim/Mais ça le deviendrait si on n'y change rien. » Et on se dit que c'est triste, vingt-cinq ans après, de voir à quel point la chanson de Jean-Jacques Goldman reste d'actualité...

Reportage de Stéphanie Raïo


A savoir
Le lendemain de la diffusion sur TF1, les CD et DVD du spectacle Dans l'œil des Enfoirés seront en vente.

Pour vos dons :
Restaurants du Cœur
75515 Paris Cedex 15
www.restosducoeur.org/dons

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